BREXIT, une chance pour l’Europe ?

Avec la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne la voie

est libre vers une Union "sans cesse plus étroite".

Sans le boulet du Royaume-Uni, la marche vers les

                      Etats Unis d’Europe

pourra avancer plus vite. A condition bien sûr que les dirigeants

européens trouvent la clef pour créer une identité européenne avec

laquelle les citoyens peuvent s’identifier. Ceci est:

Un défi de marketing

Avoir un bon produit ne sert a rien si la communication avec les 

“clients” est défaillante.

Les nationalistes et populistes ont de mauvais produits mais leur

marketing est généralement très efficace.

 

L’Europe dans le monde de demain

Si l’on souhaite que la voix européenne compte toujours dans le monde 

de demain, il n’y a pas d’alternative, il faut une Europe unie.

Brouillard dans la Manche, continent isolé !

En ce qui concerne nos amis britanniques, la Manche qui les séparent

du Continent – et vice versa – sera encore plus profonde et le brouillard

plus dense !

 

 

BREXIT, eine Chance für Europa ?

Mit dem Ausstieg Großbritanniens von der Europäischen Union ist nun
der Weg frei für eine "immer engere Union".

Ohne den Klotz am Bein Grossbritanniens kann nun die EU den Weg
zu den Vereinigten Staaten von Europe beschleunigen.

Der englische Kanal, der die Insel vom Kontinent trennt – oder umgekehrt –
wird mit der Entscheidung der Briten nur etwas tiefer und der Nebel etwas
dichter.
 

BREXIT, a chance for Europe ?

With the exit of Britain from the European Union the road is now free for
"Ever closer union”.

Without the milestone around it’s neck Europe can now move into second gear
on the way to the UNITED STATES OF EUROPE.

The English Channel separating the island from the continent will just be a little
deeper and the fog a little denser.
 

Référendum pour l’abolition de la poignée de main et de la bise

La Suisse a vécu un emballement médiatique à cause de deux 

jeunes musulmans qui refusent de se plier à la coutume de

serrer la main de leurs institutrices. Il paraît que leur religion

leur interdit de serrer la main d’une femme. 

Vrai ou faux, peu importe.   

 

Us et coutumes: Saisir l'occasion

Les rituels de salutation sont aussi nombreux que les cultures.

Au lieu de faire du refus des musulmans une affaire d’Etat

pourquoi ne pas saisir l’occasion pour se questionner sur le

sens et l’utilité de la poignée de main à chaque rencontre. 

Le but ne peut pas être d’incommoder son interlocuteur. 

 

L’hygiène de la la poigné de mains

Spécialement pendant la période de l’année où une personne 

sur deux attrape la grippe, les partisans de la poignée de

mains devraient s'interroger sur le bien fondé de cette

coutume. Les mains favorisent la propagation d’infections

parce qu’elles sont les plus exposées aux sources externes

de bactéries et de virus. Nos dix doigts et nos paumes sont

un environnement de choix pour la propagation du rhume et

de la grippe etc.

 

L’origine du coutume de la poignée de main

Il y a parfois certains automatismes sur lesquels on ne se

questionne pas. Pour comprendre le coutume de la poignée

de main, il faut remonter au temps des châteaux forts car,

à l’époque des chevaliers, cette coutume avait une raison.

Tendre la main droite (car tous les chevaliers étaient formés 

pour être droitiers), indiquait que l’on n'avait pas l'intention de

dégainer son épée qui aurait pu être cachée dans le poing ou

la manche, pour s'en servir contre la personne d'en face. 

Mais les temps changent. 

 

Une habitude absurde

Se serrer la main la première fois qu’on fait connaissance

de quelqu’un est un geste de politesse et de respect. Il est

sensé d'instaurer la confiance entre deux individus. C’est

d’ailleurs la règle aussi aux Etats-Unis. Ce geste garde 

également toute sa valeur pour remercier quelqu’un, pour

sceller un accord, une retrouvaille après une longue

séparation ou dans un contexte solennel. 

 

Par contre, distribuer des poignés de mains à chaque

rencontre, souvent pratiquées à l’arrivée et de nouveau au

départ, est une habitude absurde surtout si l’on partage,

par exemple, un bureau avec une douzaine de personnes. 

Si l’on abandonnait cette “politesse” on pourrait en même

temps – sans se soumettre à l’appel de l’islam – 

résoudre le problème des musulmans.

 

La poignée de main, une geste de politesse et de respect ?

Je vous invite à observer la façon comme ce cérémoniel

se déroule. Souvent les gens se serrent la main

machinalement sans se regarder dans les yeux et parfois

en vaquant à d’autre activités et même en parlant 

en même temps à une tierce personne. 

 

Tendre une main transpirante ou mal lavée – spécialement 

après un effort physique – à une personne qui est peut-être

en train de passer à table – n’est ni poli ni respectueux et

encore moins hygiénique. 

 

Faites comme les Thaïs 

Si l’on ne veut pas se contenter avec une salutation verbale,

pourquoi ne pas adopter la façon de saluer à la thaïlandaise ?

Pas de poignée de main, ni d’embrassades. Les Thaïs 

accompagnent leur formule de salutation d'un geste, le “Wai”. 

ll suffit de joindre les paumes des mains bien à plat devant

soi en regardant une personne ou un groupe (Imaginez le

gain de temps !) de personnes.

 

On ne se touche pas en Thaïlande. Pas de poignée de

main, ni d’embrassades. 

 

Bien sûr on trouve des formules similaires dans d’autres

cultures, comme par exemple le Namasté en Inde. 

C’est tellement plus gracieux que la poignée de main !

 

La bise une obligation embarrassante ou un plaisir ? 

Aux amateurs de la bise, une, deux ou 3+ fois, je vous invite  

d’observer attentivement l’enthousiasme avec lequel ce 

geste est exécuté. Souvent les gens s’en débarrassent 

comme on se débarrasse d’une mouche. 

 

Pour ne pas passer pour plouc, mal-élevé ou irrespectueux,

on fait comme les autres et personne n’ose dire-tout-haut-

ce-que-les-autres-pensent-tout-bas.

 

On pourrait libérer les hommes et les femmes de l’obligation

de faire et de subir le cérémoniel de la bise en changeant

la convention sociale. Ceci semble possible sans heurter

une quelconque religion, idéologie ou dogme. 

 

En effet, bon nombre de personnes, tout-à-fait bien élevées

et respectueuses se sentent incommodées par cette coutume

qu’ils perçoivent plutôt comme une obligation inopportune,

voir comme une agression à leur sphère privée. 

Un referendum nous donnerait les pourcentages de ceux

qui pratiquent la bise avec plaisir et de ceux qui subissent

cette intimité. 

 

Savoir-vivre et la tyrannie de la bise

Délions nous de la dictature des habitudes sans raison-d'être.

J’ai pu me libérer du joug de la bise sans grand dégâts.

Malgré mon refus de me soumettre à la tyrannie de la bise,

cette “incivilité” de ma part est plutôt bien acceptée. Bien sûr

cela peut jeter un froid car on peut se sentir rejeté.

Une explication et un peu d’humour suffisent pour rétablir

le contact et peut-être même gagner un vote pour le

référendum. Aucun de mes amis ne m’a abandonné à cause

de ma réticence à souscrire à cet échange de microbes,

sueur, ainsi que crèmes, poudres et lotions de toute sorte. 

 

J’avoue que la tentation de faire parfois une exception

peut être déstabilisante si une belle fille se précipite sur

moi sans avertissement. Etre victime d’une telle “agression"

peut ouvrir des portes mais attention: faire une exception

peut coûter cher. On s’expose à toute sorte de reproches:

discrimination, racisme, sexisme et pire.

 

Donnons à la bise la place qu’elle mérite

Au lieu de banaliser la bise réservons la comme marque 

d’affection entre des personnes qui se connaissent, qui

s’apprécient et qui ont un rapport amical privilégié. Si l’on

pratique la bise à tout va et avec tout le monde, on la vide

de son sens.

 

Et l’égalité des sexes ? La bise entre hommes ?

No comment.

 

Le referendum

Tandis que d’autres se déchirent dans le choix entre le

serrement de mains et la bise, j’opterais pour l’abandon 

de l’un et de l’autre pour se contenter plutôt d'une salutation 

verbale. Par défaut !

 

Comme on lance de referenda pour n’importe quoi, pourquoi

ne pas le faire également pour l’abolition de la poignée de

mains de routine ainsi que pour de la bise à tout va ?  

 

La culture suisse

Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale, dit que la 

poignée de mains fait partie de la culture suisse.

Donc l’enjeux est de taille !  

 

On peut regretter la perte du baisemain, le triomphe du

blue-jean sur les robes et les jupes, l’abandon de la cravate.

A l’époque  les femmes ne fumaient pas dans la rue et les

hommes ne changeait pas les couches des bébés. On ne

divorçait pas … et la culture suisse a survécu.

 

A l’époque lorsqu'un homme et une femme montaient un

escalier, la politesse voulait que l'homme passe le premier.

On a abandonné cette règle. Elle n’a plus de sens.

(Devinez pourquoi !) 

 

………………..

 

 

EXIT et les préjugés

Ceux qui critiquent EXIT, l'association pour le

Droit de Mourir dans la Dignité,

ne savent pas de quoi ils parlent. Pour s’en convaincre,

il suffit d’assister à une de leurs assemblées générales.

Le travail du docteur Jérôme Sobel (fondateur et président d’EXIT

depuis 1982) et de son association est remarquable et les

procédés irréprochables. Le dévouement, le courage et la droiture

de ce médecin et de son équipe méritent respect et admiration.

 

Le président d’Exit met le droit à l’autodétermination de l’individu

au-dessus de tout.

Le terme «suicide assisté» est mal approprié, mais imposé par la loi.

 

Personne n’est obligé d’adhérer à EXIT et personne n'a moralement

le droit de condamner une association et une cause sans en connaître

les tenants et les aboutissants.

 
 

Thank you Boris Johnson

After President Obama, during his visit to London, encouraged Britain to stay in the EU, Boris Johnson, the mayor of London who campaigns in favour of BREXIT, referred to Obama’s African heritage in a rather demeaning way.

The fact that Johnson, born in New York and holding US citizenship lends his comments additional weight.

No doubt, his rhetoric will be compared to Donald Trump's, another New Yorker.

Boris Johnson did a big favour to the EU and those in Britain who see the long term grandeur of the European project and "ever closer ties" to ensure that the European voice will still have weight in the world once the centre will have moved eastward.

Thank you Mr. Johnson.

Charlie Hebdo à la sauce allemande

Herr Böhmermann, faites vous soigner !

Le président turque n’apprécie pas l’humour allemand.
Il est en bonne compagnie.

Un humoriste allemand, Jan Böhmermann, a voulu insulter le Président turc
Recep Tayyip Erdoğan. Il a réussi. S'il a voulu se faire un nom avec son sketch
à la télévision allemande, encore réussi. Et s’il a voulu empoisonner les relations
germano-turques, embarrasser Angela Merkel et compliquer le problème des
réfugies: COUP DE MAITRE !

Monsieur Erdogan a porté plainte et Merkel a dû prendre position afin de
permettre, selon l’article 103 du code pénal allemand, une poursuite de
l’auteur/comédien. L’article 103 qui couvre le crime de lèse-majesté n’a
évidemment plus sa place dans notre monde. Il ne survivra pas l’affaire
Erdogan mais est aujourd’hui encore valable.

"La liberté de la presse est non-négociable"

Comme en France, suite à l’histoire de Charlie Hebdo, la discussion de la
liberté d’expression et de la presse bat son plein en Allemagne. Le satiriste
allemand a reçu – comme les faiseurs de Charlie Hebdo à l’époque – le
soutien de nombreuses personnalités du monde des médias et de la culture.

D’accord avec le principe de la liberté non-négociable. Par contre, peut-être
devrait – on “négocier” ce qui est du bon goût, ce qui est civilisé et ce qui est
au-delà du supportable. Négocier comme on “négocie” avec ses enfants.
Déterminer ce qu’on peut dire et faire et ce qui passe pour mal élevé, voire
intolérable.

Herr Böhmermann: Faites vous soigner !

Comme toujours dans de telles situations on est confronté à un amalgame
de sujets qui noient le ou les vrais problèmes. On est tenté d’ajouter à
cette confusion générale encore une autre facette: la santé mentale.
La santé mentale, d’un côté, de l’auteur de ce feu d’artifice de vulgarités
et cochonneries obscènes, présentées en verset, et de l’autre du public qui
a l’air d’apprécier cette forme “d’art” et de "poésie".

En testant, comme Böhmermann et Charlie Hebdo, les limites de cette
sacrosainte liberté d’expression, on a envie de dire à Herr Böhmermann
et au public admiratif qui rit et applaudit:

"FAITES VOUS SOIGNER !"

car il n’y a rien de drôle dans votre vocabulaire qui atteint le sommet du  
mauvais goût.

"Business is business”

Ah, j’ai oublié. Bien sûr, "Business is business”. Plus c’est vulgaire, mieux
ça se vend.  

Cher lecteur,

Si vous ne maitrisez pas la langue de Goethe vous pouvez vous estimer heureux
car le texte de la satire est carrément dégoutant et reflète un esprit pervers qui
s’exprime dans le vocabulaire d'un adolescent en pleine puberté.

Voici le “poème":

Sackdoof, feige und verklemmt, ist Erdogan, der Präsident
Sein Gelöt stinkt schlimm nach Döner, selbst ein Schweinefurz riecht schöner.
Er ist der Mann, der Mädchen schlägt und dabei Gummimasken trägt.
Am liebsten mag er Ziegen ficken und Minderheiten unterdrücken.
Kurden treten, Christen hauen und dabei Kinderpornos schauen.
Und selbst abends heißt’s statt schlafen Fellatio mit 100 Schafen.
Ja, Erdogan ist voll und ganz ein Präsident mit kleinem Schwanz.
Jeden Türken hört man flöten, die dumme Sau hat Schrumpelklöten.
Von Ankara bis Istanbul weiß jedermann,
dieser Mann ist schwul, pervers, verlaust und zoophil, Recep, Fritzl, Priklopil.
Sein Kopf so leer wie seine Eier, der Star auf jeder Gangbangfeier,
bis der Schwanz beim Pinkeln brennt.
Das ist Recep Erdogan, der türkische Präsident.

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English translation

Incredibly dumb, gutless and uptight, that’s Erdogan the president.
His breath smells wretched just like döner, even pig farts smell better.
He is the man who beats girls while wearing rubber masks.
His favourite thing is to fuck goats and to oppress minorities.
To kick Kurds, beat up Christians while watching child porn, and even at night,
instead of sleeping, he fantasizes about fellatio with a hundred sheep.

Yes, Erdogan is fully and completely a president with a small tail.
One can hear Turks whistle, the stupid pig has shrivelled balls.
From Ankara to Istanbul everyone knows, this man is queer, pervers, verminous
and  zoophile. And, his head is as empty as his balls. He’s the star of every gang
bang party until it burns when taking a leak.
That is Recep Erdogan the Turkish president.

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OUI, je suis pour la liberté d’expression.

NON, je ne suis pas Charlie.

NON, je ne suis pas Böhmermann.

S’exprimer d’une manière décente n’est pas en contradiction avec la liberté d’expression.

 

La justice romande et la culture d’impunité

L’enquête de L'Hebdo sur la justice romande, publié dans le N° 14 du 7 avril 2016, sous le titre Justice romande – Le grand dérapage ! parle du dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, de procédures délirantes, l’explosion des coûts et des retards qui s’accumulent.

On y trouve également la constatation que près de 100% des utilisateurs du système judiciaire en sont mécontents. Selon l’avocat genevois cité, «la frustration est dans 90% des cas fondée». Mais il y a plus grave !

Les citoyens ont-ils encore confiance dans la justice ?

Deux sondages menés indépendamment en Suisse romande avaient révélé en 1996 déjà que 36% – et respectivement 44% – des interrogés n’avait pas vraiment ou pas du tout confiance en la justice, contre seulement 13% déclarant leur «pleine confiance».

Pour illustrer par un exemple: Dans le cadre très simple d’un arbitrage, un juge à pris 321 jours pour arriver à un verdict qui a été par la suite désapprouvé par 81% respectivement 92% des personnes interrogées. 

Les qualificatifs accompagnant les jugements de la sentence? Entre autres: incompréhensible – minable – arbitraire – injuste – incohérente – mais tout à fait juridique – farfelue – non-décision – normande – sans fondement – circonstancielle – contradictoire – tendancieuse – laxiste – peu professionnelle et carrément scandaleuse

La motivation du juge a été interprétée comme: incompétence  –  prendre le parti du plus fort – les amis de ses confrères – la peur de prendre des risques – le souci de ne pas gêner –

des motifs politique ou économiques – mais non pas éthiques – il se peut que la motivation soit financière – la compréhension de certaines lois – etc.

Un ingénieur et un manager ont qualifié notre système judiciaire de «loterie» et ils ne sont pas les seuls.

Quand le système judiciaire faillit à sa mission de redresser les torts causés aux innocents par les coupables et en particulier si les coupables font partie de l’appareil judiciaire, les citoyens perdent la confiance dans  la justice.

Le sentiment croissant d’injustice judiciaire dans la population est indéniable. La corporation judiciaire s’est montrée incapable d’apporter des solutions. Les médias ou un simple citoyen qui dénoncent une escroquerie ou un jugement arbitraire s’exposent à une plainte en diffamation, voire une accusation de calomnie. Ce qui devrait être une obligation civique peut coûter très cher. Enfin, les politiciens se barricadent derrière la séparation des pouvoirs. Mes trois (3) expériences personnelles et mes enquêtes m’avaient convaincu qu’on est devant un problème de société grave qui dépasse largement les imperfections de notre système judiciaire.

Cette constatation m’avait amené à rédiger un exposé sous le nom «Manifeste de Jean Dupont» qui met la question de justice et de l’éthique dans un contexte plus large et pose des questions qui concernent tous les citoyens.

Pour citer Thomas Jefferson:

When injustice becomes law, resistance becomes duty.
 

A consulter: le manifeste de Jean Dupont

FISC & SEXE ou l’imbattable logique féminine – Dommage collatéral de l’initiative du 28 février

Elle a voulu se marier. Quant à moi, prétendant que cette 

«formalité» ne changerait rien à notre vie de couple, j’étais 

contre. J’avais un argument de poids, un argument irréfutable! 

Sûr de moi, je lui expliquais qu'en Suisse, les couples mariés 

étaient pénalisés. Etre marié signifierait payer plus d’impôt.

 

Souffrant d’un complexe de supériorité, maladie masculine

répandue et incurable, j’avais sous-estimé l’intelligence subtile 

de mon «adversaire». 

 

La logique des femmes est impénétrable

«Et si je vous prouve le contraire?» me demande-t-elle. 

Silence, silence assourdissant…

Restée sans réponse de ma part, elle proposait spontanément

de rester à la maison, c’est-à-dire de renoncer à travailler. 

«Comment? Quel est le rapport?» 

La logique des femmes est impénétrable, me suis-je dit.

«Oui», poursuit-elle, «je suis tout à fait prête de renoncer 

à toute activité lucrative». 

 

Stratégie démontée, la mienne

Elle m’explique alors que les couples mariés ne paient 

pas plus, mais moins d’impôt. Il suffit que la femme reste à la maison.

 

Aïe! Effectivement je ne m’attendais pas à ça. Je n’y avais 

pas pensé. Son argument avait du poids, il était irréfutable. 

Ma stratégie était démontée. J’étais coincé, sans défense. 

Echec sur toute la ligne.

 

Le soi-disant sexe faible avait de nouveau prouvé sa 

supériorité sur le sexe soi-disant fort. Dépourvu d’une réplique 

valable, il ne me restait plus que la capitulation.

 

Ainsi, grâce au fisc, elle s’est mariée et, 

par la force des choses, moi aussi.

 

Ma légitime me réclame 150’000 francs 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle a résisté à la

tentation de travailler, à gagner de l’argent pendant toutes 

ces années. Elle a tenu parole, pas d’activité lucrative!

Avec le soutien du fisc, elle me réclame maintenant 

CHF 150'000.–. Cent cinquante mille francs suisses! 

 

Argument de poids, irréfutable!

Très sûre d’elle, elle sort un argument de poids, irréfutable!

En effet,  un article récent dans l’HEBDO, lui a mis la puce à 

l’oreille. (Preuve que ce magazine est subversif.) Selon son 

calcul j’avais, grâce à elle, grâce à son argument irréfutable

en faveur du mariage, économisé au moins CHF 150’000.–. 

«Comme concubin», dit-elle, «j'aurais payé chaque année 

en moyenne CHF 2’630.– francs d’impôt en plus».  

 

Elle m’explique que le calcul est vite fait. Me rappelant que

nous sommes mariés depuis 38 ans, elle calcule 38 fois CHF 2'630.–

font CHF 100’000.–. En ajoutant les intérêts composés avec 

un taux moyen de 2% il faut encore ajouter CHF 50’000.–. 

Bref, je lui devais une compensation pour avoir volontairement 

renoncé à travailler/contribuer au budget familial. Grâce à 

son «sacrifice»,  j’avais, selon elle, réalisé des économies 

fiscales à hauteur de CHF 150’000.–.

 

Et j’avais encore la chance, disait-elle, que les transactions 

entre conjoints ne sont (au moins dans le Canton de Vaud), 

pas imposable, sinon… 

 

Conclusion

Régi par une femme, le mariage peut coûter très cher, mais qui 

peut encore douter de la supériorité féminine en matière de logique ?

 

  

PS. Mon épouse vient de m’annoncer qu’elle souhaite divorcer

      afin de pouvoir bénéficier d’une rente AVS entière, à savoir

      CHF 2’350.–, plutôt que de devoir se contenter de seulement CHF 1'762.50,

      soit la moitié d’une rente de couple. 

       

       La bonne nouvelle: Elle serait d’accord de rester ma femme 

       à condition que je lui verse la perte mensuelle de CHF 587.50  

       et ceci, jusqu’à que la mort nous sépare.