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La caisse publique et le coût de la démocratie.

Si l'on pense aux énergies, l'argent et le temps investis dans la campagne, d'abord en 2007 pour la caisse unique et aujourd'hui pour la caisse publique d'assurance-maladie, on peut se poser la question si la démocratie n'est pas un énorme gaspillage en termes de temps et d'argent.

Imaginons que toutes ces ressources aient été investies, plutôt que dans le processus politique, dans la prévention et l'éducation ! Les sommes et les bénéfices potentiels auraient été colossaux mais toute tentative de les quantifier serait futile et ne contribuerait qu'à augmenter encore le gaspillage.

Il est clair que, dans son ensemble, ni une caisse unique ni une caisse publique ne pourraient – par rapport au système actuel – réduire d'une façon significative le coût de la santé en Suisse. En revanche, une meilleure hygiène de vie, un comportement plus raisonnable et responsable des citoyens pourraient avoir un effet considérable sur les coûts et par conséquent sur les primes d'assurance.

On est conscient du coût direct et indirect lié à la consommation de tabac, d'alcool et de drogues. Sans parler des consultations et actes médicaux inutiles et des milliards gaspillés avec des médicaments "périmés" et jetés, on connaît moins les coûts des médicaments consommés inutilement ou même néfastes à la santé, néfastes à cause des effets secondaires mal appréciés.

Dans ce contexte il serait utile de rappeler la phrase d'Hippocrate:

“Que la nourriture soit ton premier médicament.”

Deux conclusions:

* La démocratie est un régime politique très couteux, donc "à consommer avec modération".

* Les politiciens feraient mieux d'investir dans l'éducation et la responsabilisation des citoyens plutôt que de gaspiller leur temps en querelles doctrinaires et idéologiques.

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