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Ça y est! Ensemble à Gauche est de retour avec une énième initiative visant à taxer les riches qui, dans la bouche de ses partisans, ne sont pas seulement riches, mais super riches, engrangeant de super profits. Le titre de ce texte pour lequel la coalition entend battre le pavé cette semaine pour récolter des signatures est dans cette veine: Pour une taxation plus juste des super profits. Il s’agit de mettre en place un impôt progressif sur le bénéfice des entreprises au lieu de les laisser au taux de 13,99%. Pourquoi est-ce une (très) mauvaise idée?
Parce que le poids de l’impôt repose déjà sur une minorité d’entreprises. La pyramide fiscale est fragile à l’extrême: seules 1,2% des entreprises rapportent 79,1% de l’impôt sur le bénéfice. Trois quarts de l’ensemble des entreprises paie moins de 1% du total.
Contrairement aux idées reçues, la réforme de l’imposition des entreprises (RFFA) a entraîné une hausse de la charge fiscale de la majorité des grandes entreprises. A cette hausse s’ajoute la taxe professionnelle communale dont Genève a fait une spécificité mondiale, et l’impôt sur la fortune le plus élevé de Suisse, qui touche directement les entreprises. Evoquons encore les charges sociales, dont certaines, comme les allocations familiales, sont à charge unique des employeurs, ou la méthode genevoise d’imposition de l’outil de travail qui est bien plus sévère qu’ailleurs. Tous ces éléments réunis font que l’argument qui consiste à dire que le fisc genevois est trop peu gourmand à l’égard des entreprises est fallacieux.
Cette initiative n’a été lancée que pour des raisons électoralistes. La coalition d’Ensemble à Gauche va s’émiettant. Pour atteindre le quorum aux prochaines élections, elle doit faire parler d’elle. A tout prix? Non. Leur initiative est un texte dangereux pour les finances du canton. Il doit être dénoncé comme tel.
Véronique Kämpfen, directrice de la communication
Bonjour Madame Kämpfen,
Finalement, USA, France, Suisse et autres, toujours les mêmes petites batailles dogmatiques sur la création de richesse et la répartition de celle-ci.
Mais au vrai, loin des poncifs , quelles innovations, quels bouleversements ?
Des affirmations doctrinaires totalement prévisibles qui donnent le sentiment d’une pensée figée qui inflige ces certitudes au moment même de temps troublés.
Tourner en rond sans s’affranchir du carcan des idéologies……
Vous souhaitant une belle journée,