Dans ce domaine, Barack Obama a une sacrée longueur d’avance: neuf espèces portent déjà son nom. Il y a la mygale Aptostichus barackobamai, le dard de sable Etheostoma obama, un autre poisson, le Tosanoides obama, l’oiseau Nystalus obamai, le lézard Obamadon gracillis. Il y aussi le Teleogramma obamaorum, un poisson – encore un! – mangeur d’escargots, le Nystalus obamai, un volatile. Ou encore le Caloplaca obamae, qui est une sorte de lichen. Sans oublier, c’est plus surprenant, deux parasites, le Paragordius obamai et le Baracktrema obamai. Le premier, découvert au Kenya en 2012, qui vit dans les corps de criquets, n’a hérité du nom que parce que le père de Barack Obama vivait à une vingtaine de kilomètres du lieu de sa découverte. Pour le deuxième – on ne le trouve que dans les vaisseaux sanguins des poumons des tortues d’eau -, le chercheur Thomas Platt admet avoir trouvé une certaine ressemblance. Son parasite est «long, maigre et cool comme le président».
Pour bénéficier d’un tel honneur, Donald Trump devra attendre. Mais il peut déjà se vanter d’une chose que Barack Obama n’a pas. Les concepteurs de sa toute nouvelle statue de cire dans le musée de Madame Tussauds à Londres ont dû rivaliser d’ingéniosité pour trouver le matériau qui correspond le plus à ses cheveux. Et ce sont finalement des poils de yaks qui ont remporté la palme.