“La peur en Occident”: lecture pour un drôle d’été

“Comme c’était le jour de la mi-carême, qu’il faisait beau soleil et un temps charmant, les Parisiens se trémoussaient avec d’autant plus de jovialité sur les boulevards (…). Le soir du même jour, les bals publics furent plus fréquentés que jamais: les rires les plus présomptueux couvraient presque la musique éclatante; on s’échauffait beaucoup au chahut, danse plus qu’équivoque; on engloutissait toutes sortes de glaces et de boissons froides quand tout à coup, le plus sémillant des arlequins sentit trop de fraîcheur dans ses jambes, ôta son masque et découvrit à l’étonnement de tout le monde un visage d’un bleu violet.” (suite…)

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