Nicaragua et Mont-Blanc: deux récits de femmes

L’une a été “balancée” comme déléguée du CICR dans un Nicaragua en plein conflit armé, l’autre est passée sous un camion lors d’une virée à moto en Haute-Savoie: je partage le plaisir que j’ai eu à lire les récits très différents de deux femmes de caractère. Avec volonté, persévérance et humour, toutes deux ont fait face à une situation extrême qu’elles n’avaient pas choisie. (suite…)

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Vélo et tricot font parfois bon ménage (ici à Lausanne, av. de la Harpe)

Paris-Roubaix: sous les pavés, les inégalités

“Mesdames, faites du sport”, ai-je lu récemment dans les colonnes du Temps, sous la plume d’un confrère. Moi je veux bien. Mais dans ce domaine aussi, il y a du boulot pour faire bouger les mentalités. Prenons la mythique course Paris-Roubaix, samedi, avec l’éclatante victoire de la cycliste britannique Elizabeth Deignan. Un prénom de reine pour la souveraine de l’Enfer du nord. Mais une prime de smicarde. (suite…)

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Exposition au Musée historique de Berne sur les 50 ans du suffrage féminin

Une photo d’elle “toute nue”: la longue lutte des femmes en politique

À la veille du 14 juin, je vous invite à vous précipiter toutes affaires cessantes au Musée d’Histoire de Berne. L’exposition “Ja! Oui! Si! Des femmes au Palais fédéral! 50 ans de suffrage féminin en Suisse” est du genre décoiffant. Tant pis, Messieurs, pour votre brushing. Faisant la part belle au multimédia et aux témoignages vivants, cet expo rafraîchit la mémoire façon karcher. On en ressort revigoré·e, très en colère peut-être, plus savant·e certainement. Avec, en point de mire, un retour instructif sur l'”affaire” de la non élection de Christina Brunner. À voir jusqu’au 14 novembre 2021. (suite…)

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“La peur en Occident”: lecture pour un drôle d’été

“Comme c’était le jour de la mi-carême, qu’il faisait beau soleil et un temps charmant, les Parisiens se trémoussaient avec d’autant plus de jovialité sur les boulevards (…). Le soir du même jour, les bals publics furent plus fréquentés que jamais: les rires les plus présomptueux couvraient presque la musique éclatante; on s’échauffait beaucoup au chahut, danse plus qu’équivoque; on engloutissait toutes sortes de glaces et de boissons froides quand tout à coup, le plus sémillant des arlequins sentit trop de fraîcheur dans ses jambes, ôta son masque et découvrit à l’étonnement de tout le monde un visage d’un bleu violet.” (suite…)

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