Dans notre monde étrange où on parle moins des personnes recueillies par l’Océan Viking que des réfugiés numériques, on observe un phénomène sans précédent: la migration de centaines de milliers de gens à partir du réseau à l’oiseau bleu vers les serveurs associatifs et fédérés de Mastodon,
Depuis mon premier billet sur le sujet, et ma propre migration, voici 2 semaines, le mouvement s’est accéléré alors que l’on prédisait, au mieux, qu’il allait se passer… et au pire que ce n’était qu’un feu de paille.
Après les licenciements en masse de la semaine passée, les dernières annonces liées aux départs “volontaires” des employé-e-s du réseau social qui gazouille semblent avoir provoqué une hémorragie d’utilisatrices et d’utilisateurs. Si le phénomène surprend par son ampleur, c’est aussi l’occasion de se rappeler que dans réseau social il y a… social.
Les utilisatrices et les utilisateurs des réseaux sociaux ont donc le choix, celui de rester, de partir ou de s’organiser différemment. C’est cette alternative que proposent les différentes instances de Mastodon (= les différentes communautés établies sur les différents serveurs, et qui communiquent entre elles).
Lorsque j’ai emménagé sur mon nouveau réseau, le compteur affichait plus de 5 millions de comptes. Deux semaines plus tard, le 18 novembre à midi, ils et elles étaient près de 7 millions.
Pour un réseau associatif et non lucratif, une telle croissance est un défi. C’est aussi une formidable opportunité, pour chacune et pour chacun, de reprendre en main leur sociabilité numérique.
Le fediverse (néologisme composé de “federation* et d'”universe”) regorge de tutoriels et autres vidéos pour expliquer aux nouvelles et aux nouveaux les fonctionnalités et la philosophie du mastodonte.
Par exemple:
(Source: https://videos.cemea.org/w/enLufTXonGdyQoMbD3kQ6A)
Quelques liens
https://desgeeksetdeslettres.com/mastodon/
Pour me retrouver: Mastodon
Twitter forever
Merci pour ce cri du cœur!
Sortie précipitamment de Twitter en 2016 après avoir été approchée par l’armée américaine, je m’intéresse aux attentes liées à une reprise de sa sociabilité numérique : comment fait-on pour plaire? Je coopère à toute suggestion.