Les progrès en robotique ont permis de réduire considérablement la pénibilité de certaines tâches dévolues aux humains. Et de nombreuses industries sont de plus en plus dépendantes des robots pour améliorer leur capacité de production.
Polar Manufacturing fabrique des fermetures à glissière, des serrures et des supports métalliques dans le sud de Chicago depuis plus de 100 ans. L’année dernière, en réponse à une demande croissante et à une pénurie de travailleurs, Polar a loué son premier robot temporaire: un bras robotique pour effectuer une tâche simple et répétitive : soulever une pièce de métal et la placer dans une presse pour lui donner une nouvelle forme.
Jose Figueroa, qui dirige la chaîne de production de Polar, explique dans Wired que le robot, loué par l’entreprise AntHire, coûte l’équivalent de 8 dollars de l’heure, contre un salaire minimum de 15 dollars de l’heure pour un employé.
Polar n’a pas eu besoin de payer 100’000 dollars l’achat du robot, ni d’investir dans sa programmation.
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Ces dernières années, les robots se sont vus confier de nouvelles activités, la technologie devenant plus performante, plus facile et moins chère à déployer. Certains hôpitaux utilisent des robots pour livrer des fournitures et certains bureaux emploient des gardes de sécurité robotisés. Les entreprises à l’origine de ces robots les fournissent souvent en location.
Shahan Farshchi, un investisseur de Formic, revendique démocratiser l’automatisation. Il compare la situation de la robotique actuelle à celle de l’informatique avant l’essor des ordinateurs personnels, lorsque seules les entreprises riches pouvaient se permettre d’investir dans des systèmes dont la programmation et la maintenance nécessitaient une expertise. L’informatique personnelle a été rendue possible par des entreprises comme Intel et Microsoft, qui ont rendu la technologie bon marché et facile à utiliser. «Nous entrons dans la même période avec les robots», a confié Farshchi.