Commercialisé par le groupe japonais Softbank, Pepper a été présenté en 2014 comme le «premier robot humanoïde avec du cœur».
Depuis, il a rencontré des chefs d’État, partagé la scène avec des grands patrons lors de forums internationaux. Il a été réceptionniste dans des hôpitaux et guides dans des musées. Il vient encore en aide aux enfants autistes pour leur apprendre à mieux gérer leurs émotions. En Suisse il a été testé comme concierge à l’École Hôtelière de Lausanne, comme agent d’accueil dans une succursale de la BCV et, dans un geste symbolique visant à sensibiliser aux défis de la robotisation dans le monde du travail, il a été nommé membre du syndicat Employés Suisse à l’occasion de son 100e anniversaire.
Pourtant, appelé à témoigner de l’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation devant un comité restreint de la Chambre des communes du Royaume Uni en 2018, Pepper a déçu. Il a prononcé un simple discours et n’a pas su répondre aux questions, cristallisant d’après la BBC, un malaise croissant à son égard sur ses réelles capacités et les limites de son intelligence.
Trop coûteux à Sfr 13’000 pour les tâches qu’il est capable d’effectuer – principalement l’accueil et l’information, seuls 27’000 modèles ont été fabriqués et Softbank aurait suspendu sa production depuis un an déjà, selon Reuters. Le robot est sérieusement concurrencé par les enceintes à commande vocale bien plus performantes – qui coûtent moins de 200 francs aujourd’hui.
Pepper n’a peut-être pas tenu toutes ses promesses mais il nous aura émerveillé et inspiré une génération future d’ingénieurs en robotique.
I think he did his job admirably – and will inspire future developments!
Ayant cherché à comprendre ces dernières années de quoi il était capable , je me suis vite rendu compte de ses limites autant physiques que logiques :
– son système de déplacement ne lui permet que de se mouvoir sur des surfaces planes sans aucun relief et limite son autonomie. De plus ses bras et doigts ne servent à rien sinon à donner l’illusion d’un humanoïde . Bref , il se résume à une tablette sur roulette , loin de valoir son prix !!!
– je l’ai vu en démonstration au Japon, mais la plupart du temps, il était à l’abandon dans un coin …
Fin normale d’un concept mal fichu et inutile !
Franchement, ce que vous dites est navrant. Critiquer, critiquer, critiquer avec arrogance en plus. Pepper était le premier d’une longue série à venir et n’était pas parfait, certes. Mais il est utilisé dans de nombreux show rooms, dans des hôpitaux comme assistant ou comme accueil des enfants (pour faire baisser le stress), dans les gares/aéroport pour informer les voyageurs (comme à Heathrow). Son kit de développement permet de lui apprendre à faire plein de choses, y compris avec ses mains (il faut savoir programmer évidemment). Comme tout robot Pepper est livré avec une connaissance de base, à vous de lui apprendre de nouvelles choses (comme avec les enfants).
PS : je ne travaille pas pour Softbank, je suis juste un ingénieur en robotique lambda.
Certe il était tres limité mais il était une étape necessaire vers la robotique de demain. Il est tres difficile de passer de quelques chose qui n’existe pas à un concepte fiable et robuste.