DIGITALE ATTITUDE : Un groupe d’anonymes, au nom de Earnest Project, prétend avoir prélevé subrepticement des échantillons d’ADN provenant des dirigeants mondiaux lors du World Economic Forum en janvier dernier. Ils auraient ramassé des serviettes en papier usagés, des mégots, des mouchoirs et d’autres objets de la sorte – pour les faire analyser, puis les ont répertoriés dans un catalogue en ligne baptisé la «Collection Davos».
Chaque article de la liste à une valeur estimée: Un seul cheveu vaut entre 1200 et 3000 dollars. Une fourchette, 36500 dollars et un verre à vin, 65000 dollars. Aucun de ces objets n’est attribué à une personne, mais on peut déduire qu’ils proviennent de Donald Trump, Emmanuel Macron, Angela Merkel, George Soros ou encore Elton John, tous présents au WEF.
«En collectant et en vendant les données sensibles des personnes les plus puissantes du monde, nous espérons ainsi provoquer une réaction contre le «capitalisme de surveillance», a déclaré un porte-parole du projet au journal Medium dans un courriel, précisant que leur vente aux enchères prévue à New York le 20 février, avait été reportée à une date ultérieure, en raison de «problèmes juridiques non résolus».
Si cette histoire – qui n’est pas prouvée – est divertissante, elle nous amène à réfléchir à la valeur à accorder à notre ADN. Car en s’adressant aux sociétés de dépistage pour connaître nos origines et notre prédisposition à certaines maladies, ces entreprises demandent notre consentement – avec plus ou moins de transparence – pour que nos données soient utilisées ultérieurement par des sociétés pharmaceutiques à des fins de recherche. Et outre les pharma, d’autres entités pourraient s’y intéresser, notamment les compagnies d’assurance, les personnes impliquées dans des litiges de paternité ou de succession, ainsi que les forces de l’ordre pour identifier des suspects.
Mais pour revenir à nos moutons, que pourrait-on bien faire avec l’ADN de Donald Trump? Rien d’intéressant à mon avis car ce n’est pas son ascendance qui nous préoccupe mais plutôt ses agissements au présent. L’analyse de ses propos sur twitter, @realDonaldTrump, nous éclaire d’avantage sur la nature de l’homme que ne pourrait le faire aucun dépistage génétique.
Vous avez bien ri avec les GAFAM, maintenant, les mêmes qui insufflent la peste redbourbonique, ont le contre-poison (ou antidote, comme l’ami Bill Gates).
Et Donald est un imbécile, un tit soldat aux ordres des grands (qui ne sont plus uniquement américains),
bref, un vrai de vrai populiste 🙂
Enfin, bonne chance à tous, même à vous, chère Emily!
Fabulous! How utterly wacky. Totally agree that 45’s DNA will reveal nothing about the person. Can’t bring myself to read his Twitter feed. Well done.
L’analyse de l’ADN de Trump pourrait néanmoins être utile car à l’évidence, ce bonhomme souffre d’une maladie mentale avancée. Est-elle nouvelle ou a-t-elle déjà été cataloguée? C’est tout la question…