«Trump Snooze» pour parer au burn-out engendré par l’actualité Trump

Après le burn-out numérique, aujourd’hui nous sommes confrontés à un autre syndrome d’épuisement, celui du cycle d’actualités ininterrompues concernant le président Donald Trump et son administration.

Les faits et gestes du 45ème président des Etats-Unis rapportés par les médias et dont les alertes surgissent sur nos écrans en continu, nous font vaciller chaque jour entre effroi et indignation. Et son premier voyage à l’étranger dont chaque parole et chaque geste ont été minutieusement scrutés, nous laisse épuisés.

Alors que les psychologues aux Etats-Unis se répandent en conseils pour parer à l’anxiété engendrée par ses décrets, déclarations, tweets et son comportement outrancier, l’excellent journal d’info Quartz apporte une solution. La nouvelle version de son application mobile propose un bouton “Snooze” (ou pause) qui permet de supprimer dans leurs bulletins, toute référence le concernant pendant 24 heures.

Trump Filter
Sinon, une extension du navigateur Google Chrome, Trump Filter, analyse les sites Web où figurent son nom et permet de limiter ou carrément bloquer toute info à son sujet.

Des options pour souffler un peu. On en a besoin.

Emily Turrettini

De nationalité américaine et suisse, Emily Turrettini publie une revue de presse sur l'actualité Internet depuis 1996 et se passionne pour les nouvelles tendances.

3 réponses à “«Trump Snooze» pour parer au burn-out engendré par l’actualité Trump

  1. Le plus anxiogène, ce ne sont pas les gaffes de Trump. OK il est vulgaire et pas très bien élevé. Mais après tout c’est un Américain, n’est-ce pas. Alors il ne faut pas trop demander tout de même! Non, le plus effrayant c’est que quoi qu’il dise et même quand il dit des choses très justes, immédiatement les médias mondiaux crient au scandale et font tout pour le dénigrer. Il y a là manifestement un POUVOIR, le pouvoir médiatique international, psittaciste, qui poursuit un agenda, et qui ne peut pas encadrer Trump parce que Trump, visiblement, contrarie les volontés de ce pouvoir là. Et il les contrarie parce qu’il n’est pas aussi belliciste que Hillary Clinton et qu’il aurait souhaité calmer les tensions avec la Russie et cesser de faire des regime changes partout dans le monde. Ca bien sur c’est inacceptable. C’est inacçeptable ûon ne pousse pas à la troisième guerre mondiale. Au delà du mauvais goût et de la vulgarité de Trump, c’est celà qui crée l’épouvante. On invente une théorie selon laquelle les Russes auraient manipulé l’élection, à la demande de Trump. C’est le principe: “si tu veux tuer ton chien, dis qu’il a la rage”. Et on voit les conséquences de ce Trump bashing, dont cet article fait partie. On a déjà vue que Trump s’est soumis en grande partie aux volontés de ces fauteurs d guerre. C’est donc que les menaces, d’impeachment ou même d’assassinat, ont été très graves, très directes et très concrètes. C’est celà qui cause de l’anxiété chère madame Turrettini. Rien d’autre.

  2. La sensibilité c’est une chose. La réalité en est une autre.

    Je vous avoue que Trump ne convient pas vraiment à ma sensibilité personnelle, pas plus qu’à la vôtre. Mais ce qui m’importe un peu plus que la question de sensibilité, c’est le risque d’une guerre thermo-nucléaire. Avec Hillary c’était une certitude qu’elle l’aurait déclenchée. Avec Trump, au moins, on a pu espérer quelques temps qu’on y échapperait, parce que clairement il avait des velléités de s’émanciper des néocons. Hélas, on a dû déchanter. On s’est aperçu que l’état profond a réussi à le contraindre à une volte face quasi à 180 degrés.

    C’est tragique. C’est pire que tragique, c’est terrifiant.

    À part ça votre sensibilité me plait beaucoup. Vous êtes jolie et de bonne famille. C’est parfait. Je déplore seulement ce conformisme politiquement correct que je trouve… comment dire? Pas très intelligent, et très superficiel.

    Pour l’analyse des réalités politiques, au delà des questions de sensibilité à fleur de peau, qui n’ont aucun intérêt, je vous conseille un autre blogueur américain: Paul Craig Roberts. Je partage ses vues, même si je suis un peu plus modéré que lui.

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