Ça pique

Des moustiques peints en rose pour étudier la malaria

2016-05-11 12.56.05 - copie

Mambo!

Bonjour de ce pays où nos larves de moustiques déploient leurs ailes et se transforment en adultes…

J’ai le très grand plaisir de mettre en lien un film qui a été tourné à l’Université de Neuchâtel dans le laboratoire de l’éminent professeur Jacob Koella où j’effectue une partie de mon master. Vous pourrez y découvrir une des expériences que j’ai réalisées dans le cadre de mes études.

Ce film explique pourquoi j’ai eu l’étrange lubie de colorer des moustiques en rose et il vous racontera qu’il existe de très simples pièges à moustiques.

D’ailleurs, je vous en donne la recette:

Dans une bouteille en pet, mélangez de la levure, de l’eau et du sucre qui par fermentation créeront du CO2 (un attractif). Portez une chaussette pendant 48 heures sans vous laver, ajoutez-la au piège et vous avez là un cocktail parfait pour leurrer les moustiques. Ces pièges ont ceci d’intéressant qu’ils sont très facilement réalisables par les populations locales, à très faible coût. Je tiens à préciser que je n’en suis pas l’inventrice.

Et donc?

Pour rappel, les moustiques infectés au stade contagieux sont manipulés par la malaria. Le parasite rend nos petits insectes plus motivés à piquer.

J’ai donc réalisé une première expérience qui vise à vérifier si les pièges sont plus efficaces sur ces petits êtres au taquet.

Les analyses sont encore en cours, il vous faudra un peu de patience pour en connaitre les résultats.

Deuxième expérience

La deuxième expérience (celle que vous pourrez découvrir dans ce film) cherche à vérifier le choix du moustique infecté entre un piège et un humain sous une moustiquaire imprégnée d’insecticides…

Une petite précision, vous serez surpris de me voir offrir mon bras en pitance à des moustiques infectés. Sachez que ces petites bêtes étaient infectés avec la malaria du rongeur. D’ailleurs, merci à Kevin qui a également offert son bras pour l’expérience.

A propos de remerciements, un immense merci à Carine Roth qui est à l’origine de ce film, de l’initiative au concept en passant par les images. Merci de ta folle amitié.

Un immense merci également à Anne-Claire Adet et Lorraine Hauenstein pour ces innombrables heures passées au montage. Hommage à leur talent.

Enfin, merci au journal Le Temps d’offrir ces espaces pour que nous puissions vous raconter qu’il est capital de poursuivre les efforts de lutte contre la malaria. J’ajouterais qu’il est capital de mener des recherches à l’encontre des maladies tropicales en générale et des maladies négligées en particulier…

Bien à vous, votre parasitaire sacrément bien entourée.

 

 

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