Ça pique

Zanzibar

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Mambo !

Bonjour de ce pays où Freddie Mercury a vu le jour.

Le travail s’est accumulé, jour après jour, sans relâche, sans congé. Les petites usures aussi. La rencontre avec un autre pays, une autre culture, a quelque chose d’intense, de déstabilisant et de merveilleux…

Traverser des petites luttes quotidiennes pour une place, une rencontre ; se rappeler son essence malgré l’absence de repères, être flexible pour ne pas heurter tout en sachant rester fidèle à soi, ressentir de la solitude parfois, les amis qui manquent, partager sa vie avec des collègues, sympathiques mais issus d’un monde différent. Travailler, vivre ensemble dans un quotidien rythmé de bonnes surprises et de déboires. S’adapter, partout, tout le temps, à l’Afrique, aux coutumes locales, à la cohabitation. Sans cesse se demander ce qu’il est juste de faire et ce qui ne l’est pas.

Se vouloir biologiste, apprendre un métier sur le tard, parfois douter, chercher le meilleur chemin, vouloir parfaire son savoir, se confronter aux limites de ce que l’on veut/peut bien nous enseigner, parfois manquer de soutien, parfois s’étonner qu’il vienne d’où l’on ne l’attendait pas.

Bref, votre parasitaire un brin éprouvée a ressenti le besoin du grand large.

Partir, rencontrer ce pays, voyager seule comme pour se retrouver un peu.

Cet îlot, ce sursis, c’est à Zanzibar qu’elle l’a trouvé. Le temps d’un week-end.

On l’avait prévenue, Zanzibar, c’est beaucoup de touristes et de rabatteurs de rue. Ce n’est pas complètement faux, mais Stone Town (ville principale de Zanzibar) c’est aussi quelques relents d’Italie avec ses ruelles étroites et ses vespas, la douceur des soirs en terrasse, les sourires et les salutations des vieux zanzibarites qui sans le savoir réparent quelque chose en vous. Enfin, Stone Town, c’est un contraste saisissant entre le bleu turquoise de l’océan et de somptueuses bâtisses usées qui témoignent d’un passé complexe.

Ici, on peut sortir le soir, flâner dans les rues, traîner sur la plage à regarder le coucher de soleil, chose qui n’est pas recommandée à Bagamoyo.

Votre parasitaire en vadrouille se rappelle alors le luxe de la douceur des rues le soir.

Sur cette île, à coup d’ingénieux réaménagements environnementaux et d’intenses méthodes de lutte contre le vecteur et le parasite, (emploi de moustiquaires, prévention, diagnostique, emploi d’insecticides) la malaria a été drastiquement réduite. Zanzibar est citée en exemple dans le monde de la recherche.

Un week-end c’est drôlement court, je ne vais pas pouvoir épiloguer. J’ai ramené de ce périple quelques photos qui ne racontent malheureusement pas l’odeur des ruelles et des épices, la moiteur du climat, ni le doux chaos auditif.

Je ne peux que vous recommander de rencontrer ce petit coin d’Afrique, cependant évitez la période des vacances, le tourisme dénature fortement la magie de cette île.

Bien à vous, votre parasitaire ressourcée.

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