Albert Mérat: l’égal de Verlaine remplacé par un bouquet

Albert Mérat: le parnassien absent

Rimbaud considérait Albert Mérat comme un talentueux visionnaire. Quasi l’égal de Verlaine. Toutefois, suite à une dispute avec le jeune et provocateur poète, Mérat qui faisait partie des Parnassiens dont il était l’un des fondateurs, refusa de poser pour le peintre Fantin-Latour qui immortalisa les hommes de lettres de ce mouvement dans son tableau « Un coin de table ». Remplacé par un bouquet de fleurs, cette absence nuisit à sa postérité.

 

 

Albert Mérat est un poète français, né à Troyes le 23 mars 1840 et décédé à Paris en 1909. Fils et petit-fils d’avocats, arrivé à Paris avec sa mère devenue veuve, il fait son Droit mais préfère vite Les Lettres.

Comme il est d’usage chez les poètes XIXe siècle, Albert Mérat voyage. Sa poésie évoque surtout le ciel et le soleil de l’Italie ainsi que ses monuments. Le plaisir du retour, son attachement au pays, sont aussi très présent dans son œuvre.

Mérat affectionne également s’inspirer des paysages qu’il connaît bien, notamment de la campagne de la région parisienne. La vie à Paris demeure l’un de ses sujets de prédilection et les femmes sont l’un de ses sujets favoris. Dans le recueil L’idole, il décrit à peu près toutes les parties de leur corps, hormis les fesses ce qui lui sera reproché par d’autres Parnassiens.

Un recueil est entièrement consacré aux Parisiennes : Triolets des Parisiennes de Paris.

 

Sources:

-La Cave à Poèmes

-Troyes d’hier à aujourd’hui