La poésie pour exprimer l’indicible
Avec pudeur, la femme de lettres a raconté les viols d’une petite fille par une femme. C’était à Genève, dans les années quarante. Des jeux d’adultes restés longtemps enfouis, occultés par l’esprit de l’enfant, la jeune fille, la femme… Chez ces gens-là, « On ne causait pas ». Puis un jour, elle s’est souvenue, par bribes, de son enfance. Alors « pour le dire » elle a écrit les fragments de ses souvenirs.
Dans sa deuxième partie de Tabou, la petite fille devenue adulte part à la recherche du Père absent. C’est dans la ville jardin de Singapour qu’elle le trouve sous la forme d’un arbre auquel elle rend visite régulièrement.
Paru en 2013 aux Éditions Samizdat, Tabou peut encore être acheté sur le site de l’éditeur.
Béatrice Corti-Dalphin : biographie
Béatrice Corti-Dalphin est née dans le quartier de Carouge, à Genève, en 1936. Son père était expert-comptable et sa mère institutrice.
Élève de « l’école supérieure des jeunes filles » de la rue Voltaire à Genève, Béatrice confiait à son journal intime – Le carnet en similicuir vert – sa solitude, le désastre du huis clos familial. Dévoreuse de livres et bonne élève, elle a commencé à écrire tôt.
Fascinée depuis toujours par l’Orient, ses séjours en Asie ont commencé en 1964.
Elle a exercé pendant plus de trente ans la profession de psychothérapeute indépendante.
Béatrice Corti-Dalphin a reçu de nombreux prix :
- Société des poètes et artistes de France, Prix de poésie libérée, 1989
- Prix de poésie libérée, 1992
- Prix Anaïs Jacquet, 1993
- Prix Laurent Desvignes pour « Samsara » 1995
- Prix pour « Miettes de Bonheur », 2002
- Grand prix de la nouvelle pour « Le thé chez Mariage », 2002
Sources :
– Tabou, textes poétiques, Éditions Samizdat 2013.
– Site de la SGE (Société Genevoise des Écrivains).