Que vous ayez prévu ou non d’attraper la grippe cet hiver, les scientifiques ont besoin de vous !

 

L’Institut de Santé Globale de la Faculté de médecine de l’Université de Genève lance un projet original qui permet à chacun d’entre nous de participer à la surveillance de la grippe. L’objectif est de connaître l’évolution de l’épidémie en récoltant des informations directement auprès de la population.

 

Un projet participatif

Chacun d’entre nous peut s’inscrire gratuitement et anonymement sur le site grippenet.ch :  Il lui sera ensuite demandé chaque semaine de répondre à un court questionnaire pour savoir s’il a souffert de symptômes qui pourraient s’apparenter à la grippe. Quelques secondes de votre temps une fois par semaine qui permettront aux scientifiques de mieux comprendre le fonctionnement et la transmission du virus !

 

L’ubérisation de la grippe

Il existe en réalité, depuis 1986 déjà, un système de surveillance de la grippe qui porte le nom de Sentinella. Ce système se base sur les déclarations hebdomadaires des affections grippales transmises par les médecins. L’originalité du projet GrippeNet est d’obtenir des informations de toute la population, y compris de ceux qui ne vont pas chez le médecin.  C’est l’ubérisation de la grippe, plus d’intermédiaires entre les malades et les scientifiques !

 

Un projet qui doit être soutenu

Chaque année, la grippe entraîne entre 112’000 et 275’000 consultations médicales en Suisse, avec une surmortalité observée chez les personnes âgées, et des surcoûts pour le système de soins estimé à 97 millions de francs.

Les informations récoltées par grippenet.ch constituent une précieuse source de données pour la recherche sur la transmission de la grippe, grâce notamment aux données démographiques et de localisation qui permettent d’identifier les facteurs et les lieux de démarrage de l’épidémie. L’espoir d’Antoine Flahault, le directeur de l’Institut de Santé Globale, est que ces informations permettent à l’avenir de mieux prévenir les dégâts qu’entraîne l’épidémie de grippe.

Ce système précurseur pourrait même dans le futur être étendu à la surveillance d’autres maladies, y compris des maladies émergentes, de façon plus sensible que les systèmes actuels, permettant ainsi une action plus précoce pour les contrôler.

Inscrivez-vous sur le site sur le site grippenet.ch (bouton “S’inscrire” en haut à droite de la page). Merci.

 

Dr Jean Gabriel Jeannot

Médecin, spécialiste en médecine interne, avec un intérêt particulier pour l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en médecine.

3 réponses à “Que vous ayez prévu ou non d’attraper la grippe cet hiver, les scientifiques ont besoin de vous !

  1. Je ne sais pas si je participerai à cette étude, mais ce que je peux dire par expérience : en 1969, alors que j’étais enceinte, mon employeur m’a imposé un vaccin officiel contre la grippe. C’est la première fois qu’elle s’est déclarée de manière virulente avec des années de séquelles, jusqu’au jour où j’ai pris : une boite de 12 ampoules de Penicilinum Candidum en 4 CH et de l’Influenzinum en une dose 200 K. Les bronchites chroniques se sont arrêtées et je n’ai plus eu affaire à la grippe pendant 10 ans. Il est vrai que je résiste très bien aux virus et pas du tout aux bactéries. Chacun a son système immunitaire lacunaire ou pas. Depuis lors, lorsque le virus de la grippe passe par là, il m’arrive de le sentir se balader dans mon corps, de piquer ici et là dans mon système lymphatique en cherchant un endroit pour se poser avec de la fatigue qui augmente 🙂 Mais au bout de 3 jours, il se tait de lui-même. Il est rare que je reprenne une dose d’Influenzinum et ne la pend même plus en tant que vaccin homéo. J’en ai toujours une à disposition pour m’aider après quelques années. Mais il est de fait, que même les dilutions anciennes fonctionnent sur le plan de la réaction du corps. Je connais quelques personnes âgées qui s’en servent chaque année, à mon avis trop (5-6 doses) parce que les pharmacies poussent à la consommation alors que c’est inutile, 2 doses suffisent pour protéger pour tout l’hiver si la première est prise en septembre et la seconde en octobre et si elles émanent de bons laboratoires… aussi. Et ça, c’est pas gagné pour les connaître. Mais même avec des mauvais, elles arrivent à s’en protéger. Alors ? Quel est l’intérêt de faire un vaccin chimique dont on sait qu’il ne protège pas vraiment la population âgée selon les statistiques, avec des additifs dommageables pour la santé plutôt que d’admettre une fois pour toutes que l’expérience prévaut sur les concepts ? Et surtout de ne jamais s’interroger sur les causes de la baisse de défense immunitaire dramatique de la population d’aujourd’hui ?

    1. Bonjour,
      Il m’est difficile de répondre à une situation particulière mais une grippe qui est responsable “d’années de séquelles” est quelque chose de peu vraisemblable.
      Je pense personnellement que la vaccin homéopathique n’a aucune efficacité.
      L’intérêt d’un vaccin chimique? Il diminue le risque de grippe donc de complications. Chaque année des personnes meurent de la grippe, en particulier les personnes âgées.
      La grippe n’est pas secondaire à une baisse de l’immunité mais à un virus.
      Mais à chacun ses croyances, ses préférences et ses convictions. Pour soi-même.
      JG Jeannot

    2. Bonjour, que ça fait du bien de lire votre post rempli de bon sens, et je n’ai pas eu besoin de tant d’années d’étude pour comprendre que pour éviter les maladies il faut éviter les vaccins et d’aller chez un médecin!

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