Nous sommes responsables de la plus grande famine de l’Histoire qui frappe actuellement l’Afrique Australe et des drames à venir

Immense famine en Afrique

La faim touche plus d’humains que jamais auparavant. Un nombre record de 45 millions de personnes sont en proie à une grave insécurité alimentaire. C’est la conséquence de graves sécheresses et d’inondations qui ont frappé la région en 2019.  Un  bon article dans le Temps présentait récemment cette sécheresse et ses causes climatiques.

Les températures de la Planète ont augmenté. Les sécheresses exceptionnelles causées par le réchauffement climatique (voir l’article de Robert Hunziker repris dans mon blog précédent) s’ajoutent aux dommages du cyclone Idaï qui a inondé une grande partie du Mozambique au printemps 2019. Les inondations ont aussi provoqué une invasion de sauterelles qui dévastent actuellement les cultures d’Afrique de l’Est.

La directrice du programme alimentaire mondial a déclaré qu”ils n’avaient jamais connu de crise de cette ampleur auparavant’, et qu’ils savent que la situation va s’aggraver. Ils demandent à la fois de l’aide d’urgence et des investissements pour aider ces populations à résister aux effets les plus graves du changement climatique.

Le réchauffement climatique apporte la famine

Nos émissions de carbone ont provoqué le réchauffement de l’Afrique, et très probablement cette sécheresse et ces températures record dans ces pays. La chaleur exceptionnelle a par exemple provoqué la mort du bétail au Kenya il y a 2 ans, de nombreux records de température ont été atteints dans la région. Je crois que le rôle des émissions de carbone dans cette disette est clair et sera bientôt prouvé, comme il l’a déjà été pour les précédentes grandes famines. Nous détruisons les conditions de vie de ces populations et leur enlevons la possibilité de se nourrir eux-mêmes. Nous devrions donc en prendre la responsabilité et assurer leur subsistance.

A mesure que le réchauffement progressera, les températures augmenteront, les tempêtes seront plus fortes, et cela qui entraînera des effets beaucoup plus graves sur la météo et les cultures.

Nous vivons dès maintenant dans cette réalité. L’année prochaine, ou celle d’après, des chaleurs plus fortes, une sécheresse plus grave frapperont de nombreux pays du globe, causeront plus de pénuries alimentaires et plus de morts. Il y aura de plus en plus d’affamés, de plus en plus de sinistrés, de plus en plus de réfugiés, le nombre de personnes ayant besoin d’aide sera multiplié par dix, puis par cent.

Nous devons nous organiser sérieusement pour assurer leur survie. Nous devons surtout arrêter cette  destruction de la Planète avant d’effacer de la surface de la Terre la moitié de la population mondiale.

 

 

Les méga-sécheresses s’étendent à des pays entiers

Traduit de l’article de Counterpunch de Robert Hunziker

Sécheresses exceptionnelles

Partout dans le monde, les méga-sécheresses frappent avec une férocité inédite depuis des décennies et, dans certains cas, depuis des siècles. Ce n’est pas une simple coïncidence si, à mesure que le réchauffement climatique s’accélère, les sécheresses deviennent plus vicieuses que jamais. Tout cela soulève la question logique de savoir quand les dirigeants mondiaux se réveilleront avec un plan d’action unifié pour atténuer les émissions de carbone, ou s’il est déjà trop tard?

Personne ne sait avec certitude si et quand il sera trop tard, mais il est clair que des sécheresses extraordinairement puissantes déciment des régions de la planète comme s’il n’y avait pas de lendemain.

Sécheresses australiennes

Un document de recherche australien s’est penché sur la question: “Reconstructions pluviométriques des saisons fraîches et chaudes sur plusieurs siècles pour les principales régions climatiques de l’Australie’, Union européenne des géosciences, vol. 13, numéro 12, 30 novembre 2017 par Mandy Freund et Benjamin Henley. Selon le titre de l’Université de Melbourne à propos de l’article: «Les sécheresses australiennes récentes pourraient être les pires en 800 ans.»

Cette étude, qui a identifié les «pires sécheresses en 800 ans», a été publiée deux ans avant la récente période de sécheresse accompagnée d’incendies massifs sur l’ensemble du continent… ce sont des conditions sans précédent… jamais enregistrées ou vues auparavant! Ainsi, nous envoyons un signal fort indiquant que le système climatique normalisé du monde est rompu, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de «extrêmes climatiques de rupture torrides».

Selon le Bureau australien de météorologie: «Les données sont disponibles et 2019 a dépassé les graphiques des températures moyennes et maximales ainsi que les précipitations annuelles les plus faibles à travers le pays.» Selon le rapport, la température moyenne annuelle de l’Australie était de 1,52 ° C supérieure à la moyenne de 1961,890 de 21,8 ° C. Résultats: Un continent desséché s’est enflammé en incendies torrides. Curieusement, 1,5 ° C au-dessus de la période préindustrielle est la zone limite de sécurité signalée lors des dernières réunions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Amérique centrale ravagée par la sécheresse

Pendant ce temps, de graves sécheresses frappent le monde entier, par exemple, selon NBC News: “Ravagés par la sécheresse, les agriculteurs des zones rurales du Honduras et du Guatemala vivent au bord de la faim … le choix de l’Amérique centrale: priez pour la pluie ou migrez.” Sur la base de l’activité à la frontière américaine, les Centraméricains ont choisi l’option de migration, abandonnant tout espoir, en direction du nord. Alors que l’administration Trump rejette la légitimité du changement climatique / du réchauffement climatique, les forces du changement climatique poussent les éco-migrants vers les États. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, comme pour l’Amérique centrale: «Cinq années de sécheresses récurrentes ont détruit les récoltes de maïs et de haricots, laissant les pauvres agriculteurs de subsistance dans le soi-disant couloir sec qui traverse le Guatemala, le Salvador, le Honduras et le Nicaragua en difficulté pour nourrir leurs familles. “

Chili en méga-sécheresse depuis 2010

Plus au sud, le centre du Chili est au milieu de ce que les scientifiques ont qualifié de «méga sécheresse», une période ininterrompue d’années sèches depuis 2010. La moitié du pays a été désignée «état d’urgence». Les agriculteurs font faillite. Selon Felipe Machado, directeur de l’Institut de résilience du Chili: «Nous parlons d’un processus de désertification plutôt que d’une sécheresse temporaire ou d’un problème d’absence de pluie.» (Source: le Chili déclare l’urgence agricole comme une sécheresse extrême frappe Santiago et ses environs, Santiago Times, 26 août 2019)

En l’occurrence, la définition de «désertification» est une étape avancée du changement climatique radical et une preuve convaincante que le réchauffement climatique dépasse le niveau de toutes les prévisions des dirigeants mondiaux. Sinon, ils auraient déjà mis en place un plan Marshall générique pour lutter contre le réchauffement climatique, mais ils n’en ont pas.

Brésil et Amazonie

En outre, au Brésil d’Amérique du Sud, «la série chronologique SPI-12 a montré que de 2011 à 2019, à l’exclusion de la région sud, les autres régions brésiliennes ont été exposées aux épisodes de sécheresse les plus graves et les plus intenses de presque 60 ans.» ( Source: Ana Paula MS Cunha, et al, Extreme Drought Events Over Brazil from 2011 to 2019, Atmosphere, 24 octobre 2019)

Malheureusement, la forêt amazonienne est également victime de la pire sécheresse du Brésil en 60 ans, qui en soi devrait être suffisamment alarmante pour que les principaux dirigeants du monde appellent une session d’urgence des Nations Unies, mais non, cet appel est silencieux. Hmm. Est-il possible que tous les dirigeants du monde ne soient pas éclairés au point d’ignorer la transition de la forêt amazonienne du «puits de carbone» à «l’émetteur de carbone», comme leurs centrales au charbon, mais sans autant de suie?

Moyen-Orient frappé par les pires sécheresses depuis 900 ans

Et selon la NASA, le cycle de sécheresse au Moyen-Orient de 1998 à 2012 a été le plus grave de 900 ans. Selon Ben Cook du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, la sécheresse s’est poursuivie «dans certaines parties du Moyen-Orient». Pendant ce temps, l’ensemble des régions du Moyen-Orient et du sud de la Méditerranée se dessèchent plus rapidement que partout ailleurs dans le monde, ce qui est un de plus source d’éco-migrants en quête de subsistance.

Sécheresse et famine dans 14 pays d’Afrique

En outre, selon The New Humanitarian (juin 2019), une grave sécheresse en Afrique «laisse 45 millions de personnes dans le besoin dans 14 pays, ressentant les effets composés d’années de sécheresse». Un rapport de CNN World daté du 14 décembre 2019 indique que les chutes Victoria autrefois immenses, où l’eau tonnait au-dessus du précipice à la frontière du Zimbabwe et de la Zambie, sont presque sèches. Une sécheresse de plusieurs années a ralenti les chutes d’eau extrêmement puissantes à un peu plus qu’un ruisseau faible. C’est étonnamment décourageant et représentatif de sécheresses massives frappant durement, très durement les régions d’Afrique; qu’une des grandes chutes d’eau du monde se dessèche en dit long.

Asie et delta du Mékong

Dans une grande partie de l’Asie, la sécheresse devient la norme plutôt que l’exception.

Cette année seulement, selon les données de la Banque asiatique de développement basée à Manille, la sécheresse a été sévère au Laos, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam, tandis que le Cambodge, l’Indonésie, la Malaisie et le Myanmar ont tous connu une sécheresse modérée. (China Daily News, 12 août 2019) Le Mékong, connu en Chine sous le nom de Lancang (alias: le Danube de l’Est), qui traverse cinq pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, se transformant en Mékong long de 2 703 milles, a vu le niveau d’eau chuter de façon spectaculaire. Dans le nord-est de la Thaïlande, le fleuve est à son plus bas niveau en 100 ans. Selon des scientifiques chinois, les eaux glaciaires qui alimentent la rivière Lancang ont baissé de 80% en raison du réchauffement climatique.

Remarquablement, l’impact du réchauffement climatique commence tout juste à se montrer si visiblement et si perceptiblement que la monsieur tout le monde reconnaît sa menace. Alors que, dans le passé, le réchauffement climatique était apparent pour les scientifiques sur une période de plusieurs décennies; aujourd’hui, il est indéniablement apparent d’année en année, et des pays et des populations entières connaissent son implacabilité et sa dévastation totale.

Postscript: les gouvernements mondiaux prévoient d’augmenter les combustibles fossiles de 120% d’ici 2030, y compris les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite, l’Inde, le Canada et l’Australie. 

Repris et traduit (avec l’aide de google translate) de l’article de Robert Hunziker du 10 janvier 2020 sur Counterpunch, avec mes remerciements.

La mort des géants: Près de la moitié des grands arbres de la Sierra Nevada américaine ont péri en 2015 et 2016

Les forêts dans toutes les région du monde, en Amazonie et au Congo tropicaux, dans les zones tempérées, et dans les zones boréales subissent depuis quelques années des sécheresses prolongées.  Et les arbres en meurent.

En Suisse, au printemps 2019, j’ai remarqué des arbres jaunes, secs, dont certains ont succombé à la prolifération de bostryches. D’autres ont été fauchés par  les vents violents de l’hiver passé.

Aux Etats-Unis,  des scientifiques ont compté les arbres morts après les avoir filmé par avion. Ils ont ainsi étudié près de deux millions d’arbres dans la Sierra Nevada, où se trouve le parc National de Yosemite et ses séquoias millénaires. La végétation était filmée et les individus morts, jaunis, étaient comptés par un algorithme informatique.  Les forêts ont été observées entre 2009 et 2016.  Presque la moitié de grands arbres (de plus de trente mètres de haut) sont morts au cours de ces années, essentiellement entre 2014 et 2016.  Selon les auteurs de l’article, leur vulnérabilité pourrait s’expliquer par leur taille. Les arbres les plus hauts ne résistent pas aux sécheresses prolongées. Lors de celles-ci, les vaisseaux conducteurs des grands arbres, qui sont en permanence remplis d’eau, pourraient être définitivement endommagés, ce qui peut être fatal pour la plante.

Ils pourraient encore préciser si une seule espèce est touchée, ou si les arbres sont souffrent d’une maladie particulière ou seulement de la sécheresse. Des solutions différentes s’imposeraient alors. L’événement est dramatique. Ce sont probablement les plus belles forêts du monde, des cathédrales de profonde paix verte. Au sol,  la végétation pousse sur une enchevêtrement de troncs anciens. Le carbone est conservé ainsi des dizaines d’années après la chute de l’arbre.  Les végétaux les plus hauts sont souvent les plus âgés, ils sont là depuis cent ou deux mille ans, ils sont exceptionnels, irremplaçables. Ils ont survécu aux changements météorologiques survenus au cours de ces dernières centaines d’années. Ils ont succombé à l’année la plus chaude de notre l’Histoire.  On peut supposer que la météo de l’année 2016 a dépassé tout ce qu’ils ont vécu et leur a été fatale. Des études antérieures ont montré que les séquoias avaient cessé de poussé  il y a quelques années,, les sécheresses avaient arrêté leur croissance. Ils souffraient déjà des effets du changement climatique depuis plusieurs années.   Combien ont encore été touchés cette année, combien en reste-il maintenant?

Actuellement, la Californie est dévastée par de grands incendies. Des études ont montré que les feux sont favorisés par la fonte des neiges précoce, par les températures élevées et la sécheresse, ainsi que par les vents forts. La mort des arbres pourrait aussi provoquer les feux de forêts, les arbres morts et secs brûlent plus facilement. Il semble y avoir actuellement trois incendies dans la Sierra Nevada (carte).

Si ces arbres uniques, millénaires succombent vraiment à la sécheresse, je propose de les arroser  pour les sauver, et cela dès cette année, car il semblent mourir très vite. La Californie est un état riche est prospère, et ses forêts contiennent des individus de plus de deux mille ans mais sont relativement petites. Il est sûrement possible d’amener des conduites d’eau, et de mettre en place des installations qui sauveraient les arbres. Le changement climatique va continuer et s’aggraver, et sans les forêts, il progresserait plus vite encore.

Michael E. Mann estime que les feux sont provoqués par le réchauffement climatique. Il prévoit qu’à l’avenir, la Californie sera touchée par des feux plus graves, ou tout au moins plus exposée aux feux. Ils ont tout intérêt à centupler les investissements pour éviter les incendies.

 

https://www.nature.com/articles/s41467-019-12380-6

 

 

Inondations et sécheresses plus fortes à +2°C

Les pluies intenses provoquent déjà d’impressionnantes inondations. Selon l’OMM, ces catastrophes ont abondé en 2018. Cette année, des événements très graves se sont déjà produit, d’immenses inondations au Queensland en Australie, dans le Midwest américain, le cyclone Idaï en Afrique, l’inondation d’Iran qui a touché une grande partie de ce pays.

D’après l’Agence Européenne de l’Environnement, les catastrophes climatiques, inondations, vagues de chaleurs et sécheresses ont causé 453 milliards d’euros de dommages entre 1980 et 2017 en Europe, ainsi que plus de 115’000 décès.  Les années 2018 et 2019 alourdiront déjà ce bilan, qui croîtra rapidement.
L’intensification de précipitations avait été prévue en partie au moins et les experts préviennent qu’elles augmenteront encore.
LE GIEC2018 prévoit qu’à 1,5°C, les trois quarts d’Européens seront exposés aux inondations tous les 5 ans, et à 2°C, ces débordements deviendront bien plus importants.
Une étude s’est penchée sur ce risque d’inondation et prévoit qu’il va s’accroître fortement entre 1,5°C et 2°C.
Le réchauffement climatique va renforcer le cycle hydrologique de pluie et d’évaporation d’eau du sol et des océans.

Une équipe de scientifiques a créé un indice pouvant indiquer les catastrophes climatiques, inondation et sécheresse, tenant compte à la fois du volume des pluies et de la durée des sécheresses. Ils prévoient que la quantité d’eau totale par année augmentera un peu avec la température, mais les pluies intenses et les sécheresses croîtront bien plus.

Dans leur modèle, à +2°C, les précipitations diminuent en Amazonie et en Amérique centrale, ce qui fait peser une menace sur les forêts vierges qui couvrent ces régions.
Le région méditerranéenne subirait plus de sécheresses, ce qui pourrait causer sa désertification,  alors que le Sud-Est de l’Afrique de l’Ouest bénéficierait peut-être de pluies plus régulières.
L’Asie du Nord et d’Est pourrait subir des pluies très abondantes, l’Ouest et l’Est de l’Amérique du Nord aussi.

Pluies totales par épisode de pluie: dans les zones en bleu, il pleuvra moins, dans les zones en rouge, il pleuvra plus (Madakumbura,et al, Nature 2019). Les événements extrêmes semblent augmenter plus que cette moyenne.

Des événements tels que les sécheresses extrêmes suivies de pluies intenses, provoquant alors des inondations et l’érosion, vont fortément augmenter et leur conséquences aussi.

Il faudrait établir rapidement quels seront les risques de déferlements et de glissement de terrain pour la Suisse aux pluies prévues pour 1,5°C et 2°C et voir ce qui est sûr et quel niveau d’inondation provoque l’effondrement des bâtiments. Selon ce graphique, on dirait que les précipitations pour la Suisse diminueront au-dessus de 1,5°C, ce qui affecterait la végétation suisse. Ces événements pourraient encore augmenter dangereusement avant d’atteindre 1,5°C.

Lors des récentes inondations de Crète,  20 cm de pluie se sont accumulés et ont  atteint 3 mètres d’eau dans certaines rues. Les ingénieurs de l’EPFL savent probablement calculer ce qu’une pluie deux ou dix  fois plus abondante peut provoquer, et cela peut être très impressionnant. Une double quantité d’eau pourrait mener à des inondations de l’ordre de dix fois plus importantes et les destructions et leurs coûts augmenteront d’autant.  L’économie mondiale sera fortement touchée.

Ce serait super de disposer d’un bon outil de visualisation des effets de précipitations sur chaque ville, qui permettrait de voir où s’écouleront les rivières soudaines. On pourrait peut-être gérer les pluies par des généreux canaux d’évacuation et des réservoirs, les glissements de terrain pourraient être plus difficiles à maîtriser.

Selon les auteurs de l’étude, une augmentation de température à 2°C pourrait causer des catastrophes bien plus graves et il vaudrait bien mieux les éviter en limitant le réchauffement à 1,5°C.

Aujourd’hui, déjà, des zones de plus en plus étendues, des pays entiers se retrouvent touchés par des catastrophes, en Iran par exemple la plupart des provinces et une grande partie des routes a été touchée, et les récoltes détruites. La gravité de ces épisodes augmente vite, les vies humaines seront de plus en plus menacées ,  les torrents d’eau de plus en plus impressionnants.

https://www.nature.com/articles/s41598-019-39936-2 et Supplementary Information