Les nouvelles entreprises doivent provoquer peu d’émissions de CO2 et respecter les limites planétaires

Banque Mondiale

Les discussions de printemps de la Banque Mondiale commencent sur le constat que la croissance a ralenti. Selon leurs déclarations, la croissance mondiale devrait être autour de 3% pour les prochaines années. Elle se produirait essentiellement dans les pays développés, et elle sera plus difficile pour les pays pauvres. Ils sont notamment étouffés par la dette, et la Banque Mondiale organise une table.ronde qui réunira les créanciers pour discuter de solutions.

Selon M. Malpass, les perspectives développement des pays pauvres ne sont pas très bonnes. Il a déclaré qu’il y a assez de capitaux dans ces pays mais ils sont dans les mains d’un petit groupe d’acteurs et qu’il faudrait changer les choses dans ces pays. Je suis très curieuse de ce qu’il voulait dire par là, le savez-vous?

Kristallina Giorgieva se demande comment placer le monde sur une trajectoire de croissance plus élevée, pour garantir l’emploi et limiter les migrations. Selon elle, la croissance repose sur plus de productivité mais les conditions nécessaires ne sont pas réunies, et la solution à long terme est d’accroître l’approvisionnement, pour fournir des financements aux entreprises. Ils estiment que le commerce extérieur favorise la division des tâches, et que le développement se ferait grâce aux bénéfices rapportés par les exportations.

Ces perspectives me semblent erronées à deux niveaux: d’une part l’économie ne se comporte déjà pas comme ils l’espèrent,  par exemple les faillites des banques ont suivi celles des petites entreprises,  aujourd’hui nous apprenons que les ventes d’ordinateurs Mac ont baissé de 40% cette année. D’autre part la création d’entreprises à profusion me paraît difficile à concilier avec la réduction rapide d’émissions de carbone.

La problématique du climat

Leurs prévisions font abstraction du climat qui provoque une grave sécheresse en Afrique, affectant 36,4 millions de personnes et tuant le bétail (wiki),  des vagues de chaleur précoces en Asie, les inondations sans précédent en Nouvelle-Zélande (CNN) et en Californie (blog), l’effrayant cyclone Freddy (lien), plusieurs grands glissements de terrain  consécutifs aux pluies intenses dans plusieurs pays, au  Brésil, au Pérou (Reuters), en Equateur (Reuters), dans l’Himalaya indien et au Congo (Reuters).

Ces catastrophes s’aggraveront au cours des vingt prochaines années et les pays tropicaux seront particulièrement exposés aux intempéries violentes et à leurs conséquences, leur économie sera menacée.

Or le développement devrait se concentrer dans les pays les plus pauvres, pour aider leurs populations à assurer leurs besoins vitaux et à former des sociétés plus stables. Il me semble que instances internationales se sont fixés ces objectifs. Les pays riches devraient parvenir à un fonctionnement harmonieux sans croissance, en améliorant plutôt les conditions de vie de la population, les conditions de travail, et les loisirs,  et en diminuant le temps de travail, les trajets, et la pollution.

Le réchauffement climatique et la pollution pourraient être jugulés très simplement par la diminution de la production d’objets sur la Planète. Par contre, une croissance accompagnée d’une augmentation de la productivité est aux antipodes du développement durable, elle apporterait de la pollution et un réchauffement climatique porteur de vagues de chaleur mortelles, de sécheresses et tempêtes destructrices. Une augmentation de la productivité provoque aussi des pertes d’emploi (Arte).

J’ai l’impression que la Banque Mondiale ne propose pas de solutions durables à l’économie mondiale, mais une poursuite de la fuite en avant actuelle, alors même que le GIEC et l’ONU appellent tous et toutes à s’investir entièrement pour sauver notre  climat.  Tous les secteurs de l’économie devraient s’aligner sur le principe du zéro émission d’ici 2050 (Guterres).  Produirons-nous à l’excès jusqu’à la destruction des usines par les tempêtes que nous aurons provoqué? Les créations d’entreprises en devraient pas être favorisées mais au contraire, les initiatives polluantes devraient être fortement découragées,  sévèrement contrôlées dès le début et privées de crédits. La consommation effrénée de notre société devrait être limitée. Une réduction de la création d’entreprises pourrait provoquer une crise économique mais il doit y avoir un moyen de l’éviter.

Des connaissances ont tout essayé pour faire marcher leur petite entreprise, investi leurs économies, de longues heures de travail, à tenter de vendre ce que personne ne voulait acheter et ont récemment fermé. J’ai récemment entendu quelques histoires semblables. Je ne sais combien d’entreprises vivotent ou survivent actuellement sans réellement fonctionner, ce rêve capitaliste a du plomb dans l’aile.

Surtout, nous ne pouvons pas nous permettre de fabriquer des jupes à LED, de les transporter, de construire des magasins et de les renvoyer à la casse. Et cet article existe déjà, pour réussir à les supplanter, je pourrais encore inventer une variante qui diffuse de la musique quand la personne tournoie. La musique pourrait changer selon le rythme du  mouvement, ça plairait certainement.  Cependant cet article semi-jetable, cassé après trois utilisations,  polluerait trop et menace nos conditions de vie sur Terre.

Les ventes des ordinateurs Apple ont baissé cette année. Notre société fonctionnera très bien avec la moitié des ordinateurs neufs des années passées, nous y parviendrons par une utilisation plus longue du même objet ou par la réparation.  L’ancien ordinateur est déjà très bon, et nous n’en souffrirons pas du tout.  Nous avons tout intérêt à économiser les métaux rares nécessaires pour leur fabrication pour des usages essentiels dans le futur. Nous devons seulement s’assurer que les employés d’Apple ne souffrent pas trop de la diminution de production, et en aucun cas nous ne devons augmenter la productivité. Les employés  devraient donc bénéficier d’une réduction du temps de travail, de deux heures à consacrer à leur hobby sur le lieu de travail ou des cours de yoga et d’autres activités de bien-être.

Nous devons graduellement réduire la production et la consommation matérielle de nos sociétés.  Une réduction de la consommation dans nos sociétés comporte un risque sérieux de crise économique, qui doit être bien géré dès maintenant.  Nous devons parvenir à une société harmonieuse sans croissance économique, ou même en décroissance.

Rob Hopkins demande un ‘plan Marshall climatique’ qui créerait une grande quantité d’emplois dans l’isolation des bâtiments et autres activités protectrices de notre climat. Un revenu minimum universel serait une autre solution qui éviterait la crise. Un tel revenu dans les pays pauvres éviterait d’innombrables drames et constituerait un réel outil de stabilité et de développement. D’autres suggéraient une économie du bien-être où l’achat d’un objet supplémentaire serait remplacé par un massage ou un concert.   Je serais personnellement ravie que l’Etat m’offre des bons pour des spectacles ou des activités de bien-être et de loisirs. 

Nous devons rapidement limiter la création d’entreprises à celles qui respectent notre climat et permettent à la vie sur Terre de se poursuivre dans des bonnes conditions. La Banque Mondiale doit inclure immédiatement cette exigence dans les propositions qu’elle formule.

Addendum: Le GIEC suggère des mesures matérielles, comportementales et sociales pour réduire la demande des consommateurs (résumé pour décideurs, point C3).

Dorota Retelska

Dorota Retelska, décrypte les nouvelles du climat. Docteure ès Sciences de l’UNIL, auteure d’Antarctique-Ouest dans le Vide, elle alerte sur les dangers du climat depuis plusieurs années. Elle est active dans plusieurs organisations de défense du climat, entre autres l’Association Climat Genève, Greenpeace, TACA, et le Collectif Climat 2020.

16 réponses à “Les nouvelles entreprises doivent provoquer peu d’émissions de CO2 et respecter les limites planétaires

  1. ” Les pays riches devraient parvenir à un fonctionnement harmonieux sans croissance, en améliorant plutôt les conditions de vie de la population, les conditions de travail, et les loisirs, et en diminuant le temps de travail, les trajets, et la pollution. ”

    Ben voyons l’argent tombe tout seul du ciel sans travailler…. On revient au systèmes de santé des années 50 si on ne fabrique plus rien, plus de scanners, IRM etc… Plus d’innovation, rien… On recule….

    Cela vous arrive de réfléchir aux conséquences concrètes dans la vie réelle de ce que vous proposez ?

    1. Bonjour,

      Vos préoccupations me semblent légitimes et je n’ai pas de réponse directe à y apporter; toutefois il me semble que vous occultez un peu rapidement les impacts colossaux du dérèglement climatique sur notre bien-être.

      La pollution de l’air par l’émission de particules fines (que l’on ne parvient toujours pas à découpler de la productions de biens et services) tue des dizaines de milliers de personnes chaque année dans notre pays, la fonte des glaciers ainsi que les périodes de sécheresse obligent le Tessin à adopter des mesures d’économie de l’eau, alors qu’on n’est qu’à la sortie de l’hiver. Dans le sud de la France certains villages sont désormais carrément à sec en été et l’eau ne coule plus du robinet. C’est rationnement pour tout le monde (3L par jour et par personne, acheminé par camion citerne). De ce fait dans certaines régions on a décidé de ne plus délivrer de permis de construire car la situation serait intenable avec plus de consommation d’eau.

      On peut aussi évoquer les ravages sur l’agriculture, le tourisme hivernal, en somme toutes nos activités économiques et sociales. A l’avenir ce que l’on gagnera par la croissance on le dépensera au centuple pour réparer les dégâts du dérèglement climatique.

      Donc je n’ai pas de solution toute faite et, à nouveau, je comprends vos craintes, qui sont fondées. Mais à votre tour, réfléchissez aux conséquences concrètes dans la vie réelle de ce que vous proposez (croissance du PIB dans un monde où les ressources sont en décroissances, voire s’effondrent).

      1. Vous écrivez ” La pollution de l’air par l’émission de particules fines (que l’on ne parvient toujours pas à découpler de la productions de biens et services) tue des dizaines de milliers de personnes chaque année dans notre pays “.

        Je me permets de vous informer que c’est une fake news totale qui circule depuis des mois sur internet, ces chiffres sortent de nulle part. De plus, la pollution de l’air et le niveau des particules fines est en baisse continue depuis des décennies, l’air n’a jamais été aussi propre et pur (réduction des centrales à charbon, filtres dans l’industrie, filtres à particules sur tous les véhicules…). Météo-Suisse le confirme et explique que cela contribue à réduire le nombre de jours de brouillards car sans particules dans l’air, pas de brouillard.
        Quand à la sécheresse, rien de nouveau, il y en a eu dans les années 70 (1972 en France) et plus depuis. Le printemps actuel est bien arrosé, les nappes phréatiques sont pleines (voir le site officiel suisse). Il faut cesser de confondre météo (où il peut faire beau 6 semaines d’affilée) et climat (qui se mesure sur de longues périodes ) dans le but de faire du catastrophisme.

        Enfin, quand on sait que la Suisse contribue pour 0,1% du CO2 mondial, la France pour 1% et que l’Inde (1,6 milliards d’habitants) + la Chine (1,5 milliards d’habitants) + les USA à eux trois contribuent pour 80%, on aimera que nos écolos aillent prêcher la bonne parole en Chine, Inde et USA plutôt que de défendre des théorie communistes-marxistes pour couler l’économie Européenne sachant que l’Europe n’a aucune influence sur le climat vu sa faible contribution.
        Prendre du recul et regarder les priorité est un concepts que les écolos ne semble pas comprendre ni connaître.

    2. Cela vous arrive de voir plus loin que le bout de votre nez et être cordial ? Vous réalisez que tout ce que vous lister peut être fait de manière plus responsable ?

      Non, vous ne crachez que votre haine dans ces commentaires derrière un pseudonyme que vous portez fort mal. Lamentable.

      1. Je ne fais que lister des faits et des données réelles vérifiables et les mettre en face de propositions totalement irréalistes.

        Je respecte les personnes qui veulent débattre ouvertement argument contre argument et de manière factuelle. Il se trouve que l’auteure de ce blog ne fait que déverser des arguments irréalistes sous couvert d’une approche visant à faire peur pour arriver à ses fins sans jamais débattre ce qui est typique des verts.

        Je n’ai en revanche aucun respect pour les verts pastèque qui sous couvert d’écologie prônent la dictature et où 1984 d’Orwell est la bible… Malheureusement il y en a beaucoup qui n’acceptent pas des opinions divergentes et souhaitent même interdire toute pensée dans ce sens : voir : https://blogs.letemps.ch/yohan-ziehli/2023/03/27/ces-verts-qui-revent-de-censurer-les-avis-divergents/

        1. Vous supposez que tout est binaire avec l’idée que l’écologie empêche intégralement le progrès. Les prémisces de votre point de vue étant affabulatoires, le raisonnement qui s’en suit est intégralement biaisé et ne vaut pas un pet-de-loup.
          Il n’y a aucune proposition irréaliste dans cet article. Même si vous arrivez à en imaginer là où il n’y en a pas, supposer l’irréalisme sans même essayer en dit beaucoup sur votre personne.
          Accessoirement, il est amusant de vous voir citer un autre article du Temps. Ce sont deux points de vue qui s’opposent (d’une certaine manière)… mais selon vous un est valable mais pas l’autre ? Je devine déjà vos penchants politique et votre incapacité d’accepter l’avis d’un autre bord politique. Obstination idéologique malsaine ou étroitesse d’esprit ?

          Bref, vous réaliserez peut-être que les études scientifiques [de qualité] nécessitent des années de recherches. Lorsque des politiciens, marabouts et autres hurluberlus, n’ayant jamais mis les pieds dans une université ou étudié le sujet en question, vous racontent que le réchauffement est un mensonge en gonflant simplement le torse, il y a matière à s’étonner et voir rouge.

          À votre place, je ne voterai pas pour un politicien qui ment sur une réalité évidente (n’êtes vous point réaliste ?). Un mensonge sur un sujet est une porte ouverte pour en faire une pléthore d’autres à tout va. Êtes-vous donc aussi client de ces partis qui prétendent lutter contre les hausses des assurances maladies mais dont les élus sont souvent membres des conseils d’administration de ceux-ci ?

          Je me permets de terminer en rappelant qu’avoir son propre avis est très bien. Or vous confondez opinion personnelle et marchand de doute. Le second étant criminel (et a provoqué de nombreux scandales par le passé comme la cigarette – allez-vous également nier ceci ?). Vous réaliserez aussi que l’histoire, comme le climat, est une science et que nier des faits historiques relève, selon le cas de figure, du pénal. Ce n’est pas parce que la catastrophe climatique est actuelle qu’il n’est pas dangereux et irresponsable de la nier en tombant dans les bassesses de la désinformation pour son bénéfice personnel.

          1. Vous ne faites que m’attaquer sans jamais débattre sur les éléments en question et en argumentant sur ces sujets.

            Je ne fais pas de politique et ne suit aucun parti. Ma seule position est de dénoncer les positions dictatoriales et communistes des pastèques qui se font passer pour des écolos mais qui ont un autre programme. Ecoutez et lisez les positions des verts européen EELV qui n’ont aucun scrupule à s’allier avec des partis comme le NPA (nouveau parti anti-capitaliste) ou La LCR ou la LFI qui soutiennent ouvertement Chavez, ne jurent que par le coup d’état, soutiennent les position woke etc…

            Quel est votre problème ? Vous ne savez pas lire ce que j’écrit ?
            Je pose les questions avec réalisme à savoir: La Suisse ne changera rien au climat même si elle passe à zéro mission de CO2 (0,1 % des émissions mondiales). Alors couler l’économie pour cela et priver les gens de pouvoir voyager, manger des fruit exotiques, rouler en voiture comme certain verts le réclament en voulant interdire les transports individuels et le transports des aliments par bateau et avion… Non, cela n’a pas d’impact sur le climat.
            La réalité est que 8 millions de Suisse ne pèsent rien face à 3 milliards de Chinois + Indiens qui consomment de l’électricité produite majoritairement avec du charbon. Comme les allemands qui ont fermé leurs centrales nucléaires pour passer au gaz et au charbon sans que les vert y trouvent à redire de la re-carbonation de l’électricité allemande.

            Vouloir supprimer les centrales nucléaires ? Avec quoi on va produire de l’électricité ? Le charbon comme l’Allemagne et la majorité des pays ? Vous me direz le solaire ! Super, lisez l’étude chiffrée de Jancovici qui montre que c’est juste irréaliste sauf à payer le kWh 12 francs et mettre des barrages dans toutes les vallée et pomper l’eau du Léman pour la stocker pour l’hiver où le solaire ne produit rien.

            Alors merci de garder votre calme, de lire en détails mes posts et de rester réaliste et regarder les ordres de grandeur en jeu et les études existantes et pas celles des militants pastèques qui ont un objectif politique et non environnemental

            Bon week-end !

          2. Comme vous le savez, je suis un gourou du climat et un grand spécialiste de la désinformation publique sur les blogs traitant du climat. Mon intérêt principal est de promouvoir le pétrole et le gaz même si le réchauffement climatique va devenir incontrôlable dans les décennies à venir. Grâce au pétrole je suis devenu l’héritier d’une famille multi millionnaire. Quant à la politique, je men fou. Vive le pétrole !!

          3. A l’usurpateur du pseudo « Réaliste » , si vous aviez un tout petit peu de mémoire et des neurones en état de marche, après tous vos posts que vous mettez après les miens, vous auriez remarqué que je prône le nucléaire pour réduire les émissions de CO2 et non la décroissance qui est une utopie et que j’indique que le solaire et l’éolien qui sont intermittents ne peuvent pas fournir notre énergie, l’Allemagne en a fait l’amère expérience….

  2. L’isolation des bâtiments coûte un prix monstrueux pour les économies des pays avec un effet quasiment nul sur la consommation !
    Lisez ce très bon article : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-chantier-colossal-et-contestable-de-la-renovation-energetique-20230331 il démontre qu’après isolation des bâtiments le gain est très faible et devient quasiment nul au bout de 3 ans.
    En particulier, les maisons minergies super-isolées telles des thermos qui ne respirent pas et qui obligent les occupant à laisser les fenêtres ouvertes pour aérer… Je l’ai moi-même vécu, les normes sont totalement ridicules dans la vrai vie.

  3. Moi, je roule dans un gros véhicule de type Hummer acheté en 2006. Il pollue l’atmosphère c’est certain mais la pollution en Suisse est inexistante depuis 2011. C’est aux Américains seulement à prendre le transport en commun.

    1. Non seulement vous usurpez gratuitement plein de pseudo sans aucune imagination ni argumentation, mais si vous aviez une once d’humour on en rigolerai, mais vous n’avez même pas cela…
      Que vous êtes pathétique d’ignorance crasse et de bêtise.

    2. La pollution des blogs est aussi une grave pollution – pollution des débats, pollution des esprits.
      Et les résultats sont très graves: impossibilité de réfléchir intelligemment. Impossibilité de débattre sereinement sur les faits. Impossibilité de trouver des solutions à long terme pour la population.
      Un travail de détournement systématique, sans doute soutenu par des gens qui ne veulent surtout pas que la population soulève certaines thématiques sensibles.
      Vos réponse sont complètement mécaniques.
      Que l’on soit d’accord ou pas avec Réaliste (nucléaire par ex.?), il pose des interrogations qui méritent d’être débattues de manière argumentée, avec des nuances.

  4. Je profite de ce blog pour vous inviter à regarder ma vision sur l’écologie mondiale, laquelle diffère notablement de celle consensuelle.

    En tant que biophysicien à la retraite, j’essaye depuis plus de vingt ans de comprendre l’étiologie des pathologies que notre paradigme économico-industriel inflige à l’ensemble de la biosphère. Rappelons que nous en faisons partie intégrante et que, sans elle, nous ne pourrions exister. C’est la biosphère qui régit notre destin et non le contraire.

    Bien que je n’aie aucune certitude, mais que de fortes présomptions sur ce que j’avance, j’espère que mes travaux puissent servir à élargir le débat sur l’écologie mondiale. Débat que je souhaite scientifique et philosophique, apaisé et respectueux. Vu la gravité et l’urgence du problème, il me semble qu’aucune piste ou vision ne devrait être négligée. Pour en savoir plus à propos de mes publications et de mon parcours intellectuel, je vous invite à visiter mon site jacquesniederer.fr et pourquoi pas, tester mes idées en participant au blog lié à ce site.

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