Les vagues de chaleur sont de plus en plus fortes, les records sont sans cesse dépassés ces dernières années. Des températures très élevées ont été atteintes en 2022, de Londres à Shanghai (OMM juillet, août, le Temps). L’Europe a subi une canicule sans précédent depuis au moins 500 ans, environ 20’000 – 25’000 décès lui sont imputés. Les fleuves étaient à sec en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Le futur climatique apportera des canicules croissantes, qui comporteront un vrai risque pour la vie.
Simultanément, les ressources d’eau sont puisées jusqu’à leurs limites, les aquifères sont vidés, et le risque de sécheresse augmente aussi pour cette raison.
Les canicules provoquent aussi des sécheresses, et combinées aux pénuries d’eau, elles constituent un risque plus graves pour les populations et pour les écosystèmes. Les populations auto-suffisantes seront frappées de famine et la production alimentaire mondiale sera de plus en plus hasardeuse.
Une nouvelle étude d’Oxford inclut ces deux facteurs. Elle combine la dynamique atmosphérique et l’hydrologie, et explore la rôle des budgets de l’eau et de l’énergie dans l’apparition de chaleurs et de sécheresses extrêmes.
Lorsqu’elles sont évaluées ensemble, ces menaces représentent un risque bien plus élevé pour la société et les écosystèmes.
Il apparaît que ces risques seront très importants. Plus de 90 % de la population mondiale devrait faire face à des risques accrus dus aux impacts combinés de la chaleur extrême et de la sécheresse. Ils pourraient aggraver les inégalités sociales.
Les impacts seraient les plus graves sur les populations les plus pauvres et les zones rurales.
Ils pourraient aussi compromettre la capacité du monde naturel à réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère.
La disponibilité limitée de l’eau affectera la capacité des « puits de carbone » – régions naturelles riches en biodiversité – à absorber les émissions de carbone et à émettre de l’oxygène, et aggravera le réchauffement.
D’après les chercheurs, l’impact de ce risque composé sur le monde naturel et sur les économies internationales pourrait être dévastateur (communiqué).
La vague de chaleur à 49.8°C au Canada en été 2021 (Lytton, blog 2022), et comme celle de Sibérie en 2020 ont été beaucoup plus violentes à cause de la sécheresse qui les a précédées. Il en fut de même en été 2022 aux Etats-Unis (phys). Habituellement, l’évaporation de l’eau des terres et la transpiration des plantes tempèrent la chaleur.
La disponibilité de l’eau pourrait au contraire modérer les conséquences des vagues des canicules, les champs pourraient être irrigués et la production alimentaire préservée.
Chaleur extrême/sécheresse seront suivi par bombes d’eau/inondations catastrophiques, provocant ainsi des variations territoriales énormes d’eau douce. On peut lutter à long terme contre ces inhomogeneites, si on établi un réseau de barrages hydroélectriques reliés entre eux par des aqueducs/conduites sous pression d’eau douce, ou le transport de l’eau est assuré par des sources renouvelables comme le photovoltaïque ou l’éolien. Cela présuppose des investissements énormes et très à long terme (30 ans), que seulement un pouvoir centralisé pourra accomplir. Ainsi le système politique d’un grand pays fera la différence en 2100 des conditions de vie et de flux migratoires humains. À la place de gazoducs/pipelines non durables il y aura des aqueducs/conduites sous pression durables pour redistribution de l’eau douce.
La technologie existe, elle est rodée, en Chine elle est bien engagée. Il ne faut rien inventer, il faut avoir la vision à long terme et l’endurance pour investir!
ON EST FOUTU CAR ON NE VA PAS DANS LE MUR ON Y EST.