La végétation absorbe près du tiers du carbone émis par l’Homme lors de la consommation des énergies fossiles. Le reste se retrouve dans les océans et dans l’atmosphère. Le réchauffement diminuera probablement la solubilité du CO2 dans les océans. La végétation aussi pourrait en pâtir. Le gaz carbonique, molécule à la base des structures de plantes, favorise leur croissance, mais l’effet de la température est plus incertain.
Je vois dans le rapport du GIEC (chap 5) que l’effet du réchauffement sur la végétation est extrême sous forme d’un feedback linéaire. Le carbone accumulé dans les plantes augmente avec la concentration de CO2 dans l’air, et la température le diminue.
Les modèles CMIP6 calculent donc: dC (land) = 0.89 dCO2 -33 dT
Je m’interroge un peu sur le côté linéaire, constant de ce changement.
L’effet de la température est différent dans l’Arctique, où la chaleur provoque une croissance accrue, et en Amazonie, où la sécheresse et les températures excessives ont arrêté la croissance des arbres. De nombreuses forêts souffrent déjà des températures excessives.
Les effets du changement climatique sur la végétation de la Planète sont difficiles à anticiper. Une étude de Hatfiled et Prueger du département américain d’agriculture examine les réponses possibles.
Tout d’abord, s’il fait plus chaud au printemps, les arbres fruitiers et d’autres plantes fleurissent plus tôt. Les abeilles seraient pas là à temps pour les polliniser et pour former les graines de la génération suivante.
La formation de graines fertiles peut aussi être bloquée par la chaleur en été.
Les plantes pérennes ont aussi besoin d’une période de froid en hiver pour reconnaître la venue du printemps et recommencer un cycle de végétation. La Californie, grand producteur de noix et de fruits, pourrait connaître des hivers trop doux et devrait abandonner de nombreuses cultures.
En Europe, quand la chaleur du printemps arrive, les plantes poussent soudainement beaucoup plus vite. Elles ont généralement une température optimale qui leur convient le mieux, et quand celle-ci est dépassée, la plante croît plus difficilement.
Les expériences ont montré qu’en faisant pousser du maïs à 5°C au dessus de la température idéale, la croissance diminue de plus de la moitié, et le maïs produit la moitié des graines seulement. Un arrosage supplémentaire ne sauve rien, et augmente même les dommages.
L’augmentation de température pourrait causer des pertes de 2,5 à 10% au cours du 21ième siècle. D’autres analyses prévoient une perte de rendement du blé, du maïs et du coton qui pourrait aller jusqu’à 70%. Les scientifiques tentent de sélectionner des plantes adaptées à plus haute température.
Le graphique ci-dessous montre que les plantes ont une température optimale, et que le froid ou la chaleur excessive diminuent rapidement leur croissance. Le maximum varie selon les plantes.
Dans les écosystèmes naturels, la chaleur s’accompagne de sécheresse, et le manque d’eau limite rapidement la croissance des végétaux. L’effet de chaleur est rapidement négatif, notamment s’il y a de nombreux jours de sécheresse consécutifs.
De plus, le changement climatique rapide provoque actuellement d’importants des feux de forêts et des nouvelles maladies.
Je crains que le rapport du GIEC ne soit trop optimiste au niveau de la capture du CO2 par les plantes. La réponse ne sera pas linéaire, les végétaux aussi subiront des catastrophes en série dont ils se remettront lentement, plus lentement qu’elles n’arriveront. Nous perdrons des forêts protectrices, et les températures pourraient monter plus vite.
Une étude portant sur les écosystèmes naturels montre que la végétation a déjà dépassé la température optimale pour l’ensemble de la Planète et que sa croissance diminue (Duffy). Selon ses auteurs, la végétation pourrait capter moins de carbone à la fin du 21ième siècle. Nous pouvons, bien sûr, augmenter très sérieusement le nombre d’arbres sur la Planète, en en plantant dans tous les coins disponibles, et compenser ainsi l’effet de nos activités sur la végétation. Il faut absolument le faire.
Le rapport du GIEC préconise aussi de sauver les zones humides. Pour cela, il faut prévoir des systèmes d’arrosage qui les sauveront. Elles auront rapidement à affronter des vagues de chaleur telles que celle qui a frappé le Canada cet été.
Le CO2 était des milliers de fois plus concentré dans l’atmosphère primitive de la Terre qui était une bouilloire après le bombardement des météorites .
Malgré ce fait incontestable , la Terre s’est refroidie , les océans s’ont apparus et à partir de là, le taux de CO2 a commencé à baisser parce que les océans l’absorbent et en plus le précipitent au fond des mers où il se transforme en calcaire .
La très grande majorité , plus de 99% du CO2 originel, se trouve piégée dans les roches calcaires aujourd’hui !
Quand les plaques tectoniques plongent dans le magma ( subduction) , le calcaire fond et libère le CO2 qui remonte par les volcans .
L’apparition des bactéries puis des plantes a offert un deuxième cycle au CO2 par la photosynthèse et la respiration des êtres vivants .
Sur la durée, le taux de CO2 dans l’atmosphère a tendance à diminuer , l’épisode des activités humaines brulant du pétrole , qui n’est rien d’autre que le produit du CO2 originel, ne sera à peine perceptible dans les carottes de glace dans des milliers d’années .
Les données paléo climatiques nous renseignent à ce sujet …
Le CO2 est le gaz naturel le plus vital pour notre existence depuis la naissance de la Terre !
Le dogme du GIEC , faisant du CO2 le principal moteur du climat, est une aberration : les différentes phases des cycles de Milankovitch (tous les 100 mille ans ) montrent que c’est la température des océans qui cause la libération du CO2 où il est 50 fois plus concentré …
Le CO2 a tendance aussi a augmenté pendant le phénomène EL-Nino …
On a aussi pu remarquer que le taux de CO2 avait aussi stimulé la production des plantes …
Je vous laisse aussi la référence à ce sujet : http://www.co2science.org
(…)
Jé trouve personnellement très optimistes tons les graphiques qui montrent une rapide baisse du CO2 dans tous les scenarios où la consommation d’hydrocqrbures cesse presque immédiatement. Il a fallu environ 3 millions d’années pour que les processus naturels abaissent ce niveau de la concentración actuelle (similaire á celle du Pliocène) à la concentration pre-industrielle. Par quel miracle les choses iraient-elles mille fois plus vite dans le futur?
De toute façon, ce n’est qu’un puits de CO2 temporaire; quand un arbre meurt il relâche le CO2 absorbé de son vivant. Il faudrait donc en permanence augmenter les surfaces boisées pour que ce soit une solution.
Il faut revoir vos ordres de grandeurs, et apprendre à penser processus. Ce n’est pas un bilan comptable. Si besoin je peux expliciter.
L’Ouest canadien est l’un des plus importants exportateurs de blé du monde. Les agriculteurs des Prairies canadiennes ont connu une baisse de 75 % de leur production en blé cet été. L’effet se fait d’autant plus sentir que d’autres grands producteurs comme les États-Unis, l’Union européenne et la Russie ont eux aussi connu d’importants épisodes de sécheresse cet été.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1818234/secheresse-hausse-prix-ble-produits-alimentaires
Je vais vous dire bien franchement on est baiser dans l’espace de 150 ans la race humaine a brisé e pour 38.000.000 d’année d’atmosphère c’est irréparable on est vraiment des imbéciles et aussi la température globale de la terre va augmenter de plus de 1.5 moi je dit que ça va être 3 degrés ça prend pas un climatologue pour comprendre ça, je demande a Dieu de nous sauver ou d’autres races extraterrestres qui nous regarde allé ça va pas bien🌎 pauvre planète l’âme de cette terre est affecter comme dirais les autochtones 🪶 merci.
L’énergie du futur c’est la photosynthèse, elle existe depuis des millions d’années et elle entretient tous les cycles du vivant, une surface qui ne fait pas de photosynthèse agit comme un désert sur le climat et la biodiversité !
cf https://www.mediaterre.org/actu,20210526073739,1.html