A la surface des océans, le carbone est fixé par les algues marines, souvent microscopiques. Elles prolifèrent surtout dans les premiers mètres, où pénètrent les rayons du soleil. Le plancton est ensuite ingéré par les animaux marins. Cependant, une partie du carbone est libérée dans l’atmosphère par la respiration des animaux.
Dans les gouttes d’eau de l’océan cohabitent les algues, le zooplancton, les bactéries et les champignons. Ces derniers parasitent les algues. Les champignons microparasites chytrides tirent toute leur énergie et tout leur carbone de l’algue hôte diatomée Asterionella.
Ils digèrent partiellement les cellules de diatomées et provoquent leur lyse. De nombreux produits de ces algues se répandent alors tout autour. Des bactéries s’agglutinent près des algues infectées et profitent de ces nutriments.
La moitié de la biomasse des cellules infectées est utilisée par le champignon. Ils transforme les composés carbonés des algues, et en construit des plus stables. Cette ‘infection provoque la formation de substances de type humique, dont la durée de vie est plus longue. Une partie de ces fragments coule et se dépose au fond de l’océan. Elle permet donc de garder le carbone dans l’océan, sans qu’il ne soit renvoyé dans l’atmosphère.
Le parasitisme est une interaction très fréquente. Cette relation fixe environ 20% du carbone de la photosynthèse dans l’océan dans des molécules stables. Le zooplancton, les animaux microscopiques de la goutte d’eau, se nourrissent aussi des composés produits par les champignon.
Les champignons parasites modifient profondément les interactions microbiennes par plusieurs mécanismes. Ils modulent les interactions phytoplancton-bactéries et détournent des fractions importantes de carbone dérivé de la photosynthèse de la boucle microbienne classique.
Pour que les océans continuent à capter le carbone, nous avons besoin de tout cet écosystème , des algues, ainsi que des champignons marins. Les interactions sont innombrables. Des bactéries spécifiques protègent les poissons d’infections par des champignons, et certains de ceux-ci produisent des substances antibiotiques. Il est essentiel de sauver la vie des océans, d’éviter la pollution des eaux, et de limiter le réchauffement et l’acidification, ainsi que l’utilisation de fongicides dans l’aquaculture. L’écosystème marin forme un ensemble infiniment riche et fragile.
Merci pour cette information capitale. Elle implique une vision systémique de la part des « décideurs ». Espérons que cela puisse se réaliser plus fréquemment.
Googlez, en images: algae bloom satellite.
Et googlez, en images: glaciation cycles. (tous les 100’000 ans)
Et googlez, en images: hydrate de méthane.
Quand tous les océans seront redevenus verts, alors notre planète bleu foncé redeviendra une planète verte clair, avant de redevenir une planète congelée blanche, lors de la prochaine glaciation.
Tout le CO2 de l’air aura alors émigré au fond des océans sous forme d’hydrate de méthane.
Les écolos diront, dans quelques milliers d’années: il faut vite réchauffer la planète, c’est urgent.
Les cycles thermiques existaient bien avant homo sapiens: il n’y est pour rien du tout.
oui, bien sûr, bien sûr, ah ! ah! ah !
le CO2 est un problème en ville mais pas pour le climat !
https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html
Ce que vous expliqué est le cycle du carbone dans l’océan. Aussi, j’ai lu dernièrement, que si les océans meurent éventuellement, que ce sera suivi par la mort de l’humanité.
En attendant, les grévistes du climat ont coulé la Loi CO2 version 2021 le 13 juin en Suisse en recommandant de voter NON comme l’UDC …