D’après les nuages, le réchauffement pourrait être plus rapide

Les modèles climatiques prédisent que la température montera à mesure que l’atmosphère s’enrichira en CO2.  Ceux du dernier rapport du  GIEC, qui servent de base scientifique aux projets de la COP21, estiment qu’un doublement du CO2 atmosphérique ferait monter la température de la Planète d’environ 3 degrés. Certains résultats récents du CMIP6  prévoient cependant que le climat pourrait être plus sensible au CO2, et que le thermomètre pourrait monter plus vite.

La température dépend entre autres des nuages, les nuages de basse altitude refroidissent la Planète, les plus élevés la réchauffent.

Les nuages théoriques des modèles climatiques ont été confrontés à la météo réelle. Les modèles alarmistes, qui prévoient qu’un doublement de CO2 augmenterait la température de plus de 5°C représentent les nuages de façon plus réaliste et plus juste. Ils semblent plus corrects.

Les observations satellite ont montré qu’au dessus de l’océan Austral, il y a beaucoup de nuages contenant de l’eau liquide très froide. Ils n’ont pas été prévus. Les nouveaux modèles incluent donc la formation d’eau glacée (supercooled liquid water) dans les nuages.  Ils anticipent mieux la formation des nuages.

 

J’ai remarqué que les orages supercellulaires de ces dernières années, très forts, provoqués parfois par l’arrivée de l’air très chaud, provenaient de nuages épais, s’étendant très haut dans le ciel. La formation de ces nuages pourrait-elle indiquer des turbulences accrues de l’atmosphère qui, avec l’humidité accrue, formeraient des nuages élevés ?

J’ai aussi remarqué que le dernier rapport du GIEC, qui estime que le réchauffement évolue selon les prévisions, n’inclut pas l’année record 2016. Il fut supposé qu’elle était exceptionnelle, mais les températures n’ont pas baissé comme espéré par la suite. Ces modèles plus sensibles à l’augmentation du CO2 pourraient mieux refléter le changement actuel.

Dans ce cas, même les réductions d’émissions de carbone demandées à la COP21 seraient insuffisantes pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Il faudrait adopter des mesures complémentaires à celles demandées par la COP21. Ces chiffres pourraient être inclus dans le prochain rapport du GIEC.

Bon article explicatif dans Nature: https://www.nature.com/articles/d41586-020-01484-5

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2019MS001986

https://doi.org/10.1175/JCLI-D-15-0564.1

Lien sur ”observations satellite’ corrigé le 15 juin

Addendum le 24 juillet 2020: une nouvelle étude contredit celle-ci et prédit un réchauffement un peu plus faible: https://www.sciencemag.org/news/2020/07/after-40-years-researchers-finally-see-earths-climate-destiny-more-clearly?fbclid=IwAR1IT4jLhoNpvZuN_KS7rpkvvBlueIobDktSX0seFlBi0uVD8cqkf5YbM-Y

Dorota Retelska

Dorota Retelska, décrypte les nouvelles du climat. Docteure ès Sciences de l’UNIL, auteure d’Antarctique-Ouest dans le Vide, elle alerte sur les dangers du climat depuis plusieurs années. Elle est active dans plusieurs organisations de défense du climat, entre autres l’Association Climat Genève, Greenpeace, TACA, et le Collectif Climat 2020.

64 réponses à “D’après les nuages, le réchauffement pourrait être plus rapide

  1. https://mail.google.com/mail/u/0?ui=2&ik=6e8aae252c&attid=0.1&permmsgid=msg-a:r8296702737934323570&th=172ad7c51530ef9a&view=att&disp=safe&realattid=172ad5cd9e72a09a4c10

    Prenez la peine d’ouvrir ce lien et d’en lire le contenu : les 2 mois d’arrêt presque complet des activités industrielles n’ont pas fait baisser le CO2 , ce qui est normal puisque l’activité humaine ne participe qu’à peine à 5 % du total . C’est la NATURE qui émet et qui gère 95% du CO2 : cela veut dire que l’homme n’a qu’une influence infinitésimale sur le CO2 , et que la COP 21 ainsi que les théories fumeuses et alarmistes du GIEC ne sont faites que pour alimenter les PEURS et pour diriger les moutons dans le sens voulu par l’ONU

    1. Tout-à-fait, au plus fort du confinement et avec l’arrêt de l’aviation et des transports routiers, une activiste climatique a admis à la RTS qu’on n’atteignait même pas les objectifs de la COP21 en matière de réduction des émissions de CO2. Pauvreté du débat scientifique. La concentration de CO2 augmente (vrai), le CO2 est un gaz à effet de serre (vrai mais bien moins efficace que la vapeur d’eau dont on ne parle pas, l’augmentation de l’irrigation et des surfaces cultivées, ça intéresse quelqu’un?) la température moyenne augmente (vrai) donc les deux premières propositions sont la cause du second ? L’activité solaire est en augmentation depuis plusieurs centaines d’années, le champ magnétique terreste a chuté de 15% depuis le 17è siècle. Les plus forts cycles de tâches solaires depuis 1600 se trouvent dans la période 1960-2000, comme par hasard lorsque la courbe de température monte particulièrement fort…
      https://link.springer.com/article/10.1007/s41116-017-0006-9

      1. 100% d’accord , il y a aussi les cycles de Milankovik ( excusez l’orthographe approximative…) qui montrent l’influence prépondérante des cycles de la terre autour du soleil .
        La théorie du GIEC est une ESCROQUERIE , car il explique que le Co2 provoque le réchauffement , alors que c’est l’inverse , c’est le réchauffement de la terre qui provoque une augmentation du Co2 qui se dégage des océans en majorité ( prouvé par l’étude des carottes glaciaires sur plusieurs millénaires)
        En plus le CO2 produit par l’homme ne représente que 3 à 5 % du CO2 total , donc même si l’homme désertait la planète cela n’aurait AUCUNE incidence sur le climat

        1. En brûlant du pétrole et du charbon on produit du CO2, toujours le même nombre de molécules de CO2 par molécule de pétrole. Une molécule d’octane (8 carbones) donne 8 molécules de CO2 ayant 1 carbone chacune. Il est possible de calculer combien en est produit sur la Planète, on peut le déduire des ventes du pétrole et du charbon. Les deux-tiers de ces émissions planétaires sont absorbées par la Nature, et un tiers passe dans l’atmosphère. Une augmentation mesurée s’explique par des activités industrielles accrues.

          1. En brûlant des pellets de bois aussi, effectivement.

            (1) Vapeur d’eau atmosphérique 25’000 ppm
            (2) CO2 atmosphérique 399 ppm
            On peut négliger du palmarès des gaz à effet de serre CH4 qui s’oxyde en CO2 (et pris en compte par la courbe de Keeling) et O3 qui se trouve dans la haute atmosphère

            Eau utilisée en irrigation (Aquastat, chiffres FAO)
            1900 500 milliards de m3
            1960 1000 milliards de m3
            2010 2500 milliards de m3

            Les modélisateurs admettent ne pas avoir assez de données précises sur les mesures spatio-temporelles de vapeur d’eau atmosphérique pour savoir si elle a un effet de feedback positif ou négatif sur le climat. Ils reconnaissent par contre que son pouvoir de gaz à effet de serre est bien plus grand que celui du CO2. Certes le cycle de l’eau est court (une dizaine de jours) par rapport au temps de résidence atmosphérique du CO2 (5-15 ans d’après une compilation de 15 études peer-reviewed sur le sujet), on aimerait bien savoir pourquoi le GIEC utilise un temps de résidence de 100 ans???

            Global Water Vapor Trend from 1988 to 2011 and Its Diurnal Asymmetry
            Based on GPS, Radiosonde, and Microwave Satellite Measurements, Journal of climate, 2016, Volume 29

            Vraiment, le CO2 et rien que le CO2?

    2. Ah oui ? Et comment la “nature” s’y prend-elle pour générer 95% du CO2 excédentaire par rapport à l’ère pré-industrielle je vous prie ?
      D’une part, vos chiffres sont totalement fantaisistes (d’où sort cette valeur de 5% ?). Allez donc par ailleurs regarder les vraies données sur la baisse des émissions de GES d’origine anthropique liées à la crise : elles sont de moins de 10 % (https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/05/11/covid-19-combien-de-co2-evite/). Alors que vous sous-entendez qu’elles auraient chuté à 0 (ça vous arrangerait bien mais c’est faux).
      D’autre part, il est bien établi que le changement climatique procède aussi d’un effet d’emballement : réchauffez les océans et vous ferez dégazer le CO2. Réchauffez le permafrost et vous en ferez sortir le méthane. Après, libre à vous d’incriminer la nature, mais c’est au mieux cynique, au pire sacrément malhonnête.

      1. vous n’y comprenez rien…les émissions de CO2 “entropiques ” ont baissé de 17% et non pas 10%, mais le résultat est nul dans la mesure globale , car 17% de 5% ce n’est pas grand chose et c’est l’influence de la NATURE qui est largement prépondérante dans cette affaire où l’homme ne peut vraiment pas grand chose pour changer le monde !

        1. Mon Dieu… Déjà, c’est “anthropique” et pas “entropique”. L’entropie est un autre concept de la thermodynamique qui n’a rien avoir avec les influences humaines. Alors je me demande qui n’y comprend rien. Mais passons. Car vous ne répondez pas à ma question. “L’influence de la NATURE est largement prépondérante” : comment ??? Je me réjouis de lire votre réponse.

      2. Je suis parfaitement d’accord avec vous, ces personnes qui prétendent que cela viens de la nature sont très malhonnêtes moralement et se prétendent au dessus de 90% de scientifiques du monde entier qui ont déjà bien mis en évidence l’impact des activités humaines sur le climat.

        1. je crois que vous n’avez pas compris : sur la totalité du CO2 présent sur la planète , 95% sont d’origine naturel et seulement 5% ( voire 3 ou 4 , mais ne chipotons pas …) sont imputables aux activités humaines , ceci n’est pas contredit par le GIEC .
          Les “sceptiques” s’étonnent à juste titre de voir des savants s’intéresser uniquement aux 5% produits par l’homme qui peuvent introduire une variation de 1 à 2% max sur le total , alors que la nature produit des variations incontrôlées et non maîtrisables de l’ordre de 10%
          L’action humaine n’a aucun effet sur le réchauffement climatique , par ailleurs les savants soviétiques qui ont étudié les carottes de glace sur des millénaires ont démontré que c’est le réchauffement de la planète qui provoque des dégagements de CO2 , et non pas l’inverse comme la publicité ambiante cherche à nous faire croire !
          Bonne soirée

    3. Le CO2 s’accumule dans l’atmosphère comme l’eau dans une bouteille : Ce n’est pas parce qu’on ne la remplie plus quelle se vide… Sinon, la relation entre CO2 dans l’atmosphère (et dans l’océan) et utilisation des combustibles fossiles, ça fait longtemps qu’on a compris le lien, et qu’on sait même faire les calculs.

    4. Bonjour, dans vos 5% prenez vous en compte les centaines de milliers de kilomètres de forêt rasé chaque année, sachant qu’un arbre absorbe 30 kg de CO2 par an! Il faut arrêter de dire que c’est normal et que l’activité humaine n’a aucun Impact il y pas que l’émission de CO2 a prendre en compte!
      Ont est en train de détruire la planète et vous vous permettez d’avoir des discours aussi absurde

    5. C’est ridicule comme raisonnement : comment un arrêt d’émission de CO2 pourrait en faire diminuer sa teneur dans l’atmosphère, alors qu’il est bien connu qu’il faut attendre un siècle avant qu’on commence à détecter la diminution naturelle du CO2 déjà présent dans l’atmosphère ! Comment espérer voir quoi que ce soit au bout de 2 mois d’abaissement (même pas d’arrêt !) d’émission ! Tout ce que l’on peut voir, c’est que l’on en rejette moins, pas que le CO2 déjà présent disparaît !

      1. En fait au bout d’un siècle la moitié CO2 émis par l’Homme aura disparu. La petite diminution est perceptible tout de suite, mais elle est cachée par les variations saisonnières dues à la végétation et au chauffage dans l’hémisphère Nord.

        1. Bonjour. Permettez-moi de douter de cette information. Comment disparaîtrait-il ? Les océans, en se réchauffant et en s’acidifiant, perdent leur potentiel de puits de carbone. Les forêts, autres puits de carbone, disparaissent. Le pergélisol, en dégelant, libère des débris organiques qui risquent fort d’être métabolisés par les bactéries et de produire un excédent de CO2 ou de méthane. Tout ce processus s’auto-alimente par le biais de rétroactions positives. Alors je serais curieux de savoir où vous imaginez que le CO2 pourrait disparaître. Je suis prêt à changer d’avis mais une référence scientifique sur le sujet serait indiquée.

          1. La molécule de CO2 est lentement dégradée dans l’atmosphère, la moitié est transformée en 100 ans, on parle de demi-vie de 100 ans.

    6. 5% de CO2 en plus par ans c’est énorme. Au bout de 50 ans, ça fait 5%*50= 250% de CO2 équivalent annuel que la planète à en surplus. C’est ce cumul qui est dangereux.
      La planète émet naturellement du CO2, mais avant l’ère industriel il y avait un certain équilibre entre CO2 émit et CO2 absorbé.
      Regarde sur le site CO2 earth, c’est une base de mesure de CO2. Il y a des relevés tous les jours depuis plus de 100 ans.
      J’arrive pas à comprendre qu’il y a encore des septiques du changement climatique….

    7. 2 mois d’arrêt n’ont que réduit les émissions parce que l’arrêt n’est pas total d’une part et d’autre part les gaz dans l’atmosphère ne retombent pas comme un sceau d’eau jetée.

      Le CO2 et les autres ( n’oubliez pas !) Sont accumulés.

      L’accumulation c’est que si on ajoute moins, ce qui est en place reste.

      Et avec un ajout même de 1% par an, ça fait beaucoup à force.

      Sur un équilibre dynamique, rajouter 5% d’un côté chamboule l’équilibre.

      Le climat stable est un équilibre dynamique, pas une donnée stable !

      On risque d’avoir à nouveau des fluctuations glaciales et chaleurs.
      Ce qui a permis l’agriculture et nos civilisations c’est cette période de relative stabilité climatique.

      À laquelle les libéraux ne veulent pas croire parce que se priver un peu de confort et de profits n’est pas acceptable.

      Donc le déni est préférable et les arguments du type strawman sur le changement climatique.

  2. Nouvelles d’Uruguay:

    – Ici, il n’y a déjà plus que deux saisons, l’été et l’hiver;
    – Bientôt six mois sans pluie, donc sécheresse et pas de pâture pour l’hiver;
    – S’il y a du soleil, c’est toujours accompagné de vents plus en plus violents;
    – Changement rapide de température d’un jour à l’autre ou de la nuit à midi.

    Donc, pas besoin du GIEC pour être alarmiste…!

    1. Les sécheresses prolongées (jusqu’à 40-50 ans) ont malheureusement eu lieu de manière récurrente et bien avant l’ère industrielle, plusieurs études scientifiques récentes de sédiments lacustres et d’anneaux de croissance d’arbres en Amérique du Nord et du Sud l’ont démontré. Mais selon Mme Retelska et le GIEC pro-nucléaire, tout est de la faute du CO2 anthropogénique, quelle vaste blague.

      http://ocp.ldeo.columbia.edu/res/div/ocp/pub/herweijer/ATLAS_joc_orig.pdf

      https://www.nationalgeographic.com/news/2014/2/140214-drought-california-prehistory-science-climate-san-francisco-2/

      https://books.google.ch/books?id=75W1In9K_oUC&pg=PA150&lpg=PA150&dq=extended+drought+800+years+ago+in+america&source=bl&ots=AstOBVaKuK&sig=ACfU3U34qjmzv63KRh81810VPgBbKIXMbA&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwjZ3Ka4voHqAhWNfZoKHQeADIYQ6AEwEHoECAoQAQ#v=onepage&q=extended%20drought%20800%20years%20ago%20in%20america&f=false

      1. Bien sûr que sécheresses, inondations ont existé de tout temps. Même la bible parle d’invasions de criquets.

        Ce qui change avec le réchauffement est la fréquence de ces événements extrêmes.
        Et là-dessus toute la communauté scientifique est d’accord et même économique.
        Demandez aux compagnies de réassurance ce qu’elles en pensent.

        Mais le problème est biaisé par de gigantesques intérêts de énergies fossiles et que faire des efforts réduit les dividendes, même pour les caisses de retraite!
        On focalise sur le CO2, d’abord il faudrait parler de gaz à effet de serre. Ensuite ce n’est qu’un des paramètres avec les pollutions, surpopulations, diminution des espèces, épuisement des ressources, acidification des océans, etc.

        Alors, soit on reste dans le déni, soit on fait du lobbyisme.

        1. 4-le fameux effet de serre :
          Il faut savoir que sans l’effet de serre qui renvoi sur terre le rayonnement infrarouge , la température serait de -18°C , et aussi que la vapeur d’eau produit 8 fois plus d’effet que le CO2 , donc merci aux nuages qui produisent l’effet de serre ! ( au Sahara les gourdes d’eau gèlent la nuit alors qu’il fait 50°C dans la journée , à cause de l’absence de nuages…)
          Potentiel de réchauffement global ( source Wikipédia )
          Le potentiel de réchauffement global (PRG, GWP Global Warming Potential en anglais) ou équivalent CO2 permet de mesurer la « nocivité » de chaque gaz à effet de serre.

          Le tableau suivant donne la valeur du PRG pour les principaux gaz à effet de serre présents dans l’air :
          PRG 1 (référence) 8[réf. souhaitée]
          23 310 de 1300 à 1400 de 6200 à 7100 6500 22800
          gaz dioxyde de carbone (CO2) vapeur d’eau (H2O) méthane (CH4) protoxyde d’azote (N2O) chlorodifluorométhane (HCFC) dichlorodifluorométhane (CFC) tétrafluorure de carbone (CF4)
          hexafluoru

          Composition de l’air sec (source Wikipédia)
          Nom Formule Proportion
          Diazote
          N2 78,08 %mol 1

          Dioxygène
          O2 20,95 %mol 1

          Argon
          Ar 0,934 %mol 1

          Dioxyde de carbone
          CO2 0,04 %mol (400 ppmv)
          Néon
          Ne 18,18 ppmv 1

          Hélium
          He 5,24 ppmv 1

          Monoxyde d’azote
          NO 5 ppmv 1

          Krypton
          Kr 1,14 ppmv 1

          Méthane
          CH4 1,7 ppmv
          Dihydrogène
          H2 0,5 ppmv 1

          Protoxyde d’azote
          N2O 0,5 ppmv 1

          Xénon
          Xe 0,087 ppmv 1

          Dioxyde d’azote
          NO2 0,02 ppmv 1

          Ozone
          O3 0–0,01 ppmv 1

          Radon
          Rn 6,0×10-14 ppmv 1

          L’effet de serre n’est pas simple à expliquer ( en gros il s’agit de l’excitation des atomes dans les molécules à plus de 3 atomes comme H2O , CO2 , CH4 …) . J’ai retenu une chose importante de certaines études , c’est que pour le CO2 cette excitation atteint vite un maximum avec un faible volume de gaz , et qu’elle n’augmente pratiquement plus même avec 10 fois plus de gaz : l’augmentation de CO2 n’aurait donc qu’un impact mineur sur l’effet de serre .

          On peut aussi retenir qu’il y a dans les basses couches de l’atmosphère entre 1 à 4% de vapeur d’eau , soit 100 fois plus que de CO2 : donc pour un effet de serre de 1 du CO2 , l’effet H2O est de 800 quand on tient compte des volumes !!!
          On peut le dire autrement : alors que l’effet de H2O varie de 8 à 32 , l’effet du CO2 dégagé par l’homme ( 5% du total ) est aujourd’hui de 0.002 , et dans le scénario catastrophe du GIEC avec doublement de nos émissions dans un siècle , l’effet serait de 0.004 …
          On comprend pourquoi le GIEC pose en préambule qu’il écarte de son champ d’étude les influences naturelles pour se concentrer sur l’influence des activités humaines : à ce niveau de 0.002 ou 0.004 , il faut en effet beaucoup de concentration et de culot pour démontrer l’importance d’un DOUBLEMENT en négligeant tous les autres facteurs !
          On voit tout de suite le niveau de malhonnêteté du GIEC , qui nous enfume avec « son » CO2 : on nous prend vraiment pour des imbéciles , mais à force de le répéter le grand public finit par y croire

          5- l’œuf et la poule :
          Les « vrais » scientifiques sont d’accord avec le GIEC pour reconnaître une augmentation de 0.65°C sur un siècle , voire de 0.80° C sur 150 ans , et reconnaissent également comme le GIEC une augmentation du CO2 sur la période…
          Le seul PROBLEME , c’est l’ARNAQUE du GIEC qui énonce et qui matraque le message : c’est l’augmentation du CO2 qui provoque l’augmentation de température , sans aucune preuve scientifique !!!!!!!
          Or l’étude récente des carottes glaciaires PROUVE que dans l’histoire de la planète , c’est seulement APRES les réchauffements que le CO2 a augmenté : autrement dit le CO2 est la CONSEQUENCE du réchauffement au lieu d’en être la cause : la différence est colossale pour les conclusions !!!!!!!
          Explication pour Monsieur tout le monde :
          Comparez l’ouverture d’une bouteille de Perrier bien fraîche du frigo , et d’une bouteille exposée en plein soleil : vous avez tout compris , quand la température augmente il se dégage plus de gaz carbonique .
          C’est exactement ce qui se passe avec les océans ( ¾ de le surface du globe ) , lorsque la température augmente suite au cycle de l’orbite terrestre , le gaz carbonique piégé dans les eaux profondes et froides devient moins soluble et se dégage dans l’atmosphère .
          C’est aussi simple que çà !
          Il est bien connu qu’en matière de mensonge plus c’est gros et mieux ça passe !
          Avouez qu’il y a de quoi être révolté par cette arnaque du siècle , sciemment répétée et reprise par les politiques et les médias de façon éhontée dans la propagande de la pensée unique , en muselant tous les scientifiques qualifiés de sceptiques car ils refusent cette « nouvelle religion » et en organisant contre eux des campagnes de dénigrement systématiques .

          1. C’est peut-être qu’ils ont tort, tout simplement ?

            Super, la métaphore de l’eau gazeuse. Les scientifiques du GIEC sont tellement débiles qu’ils n’ont pas compris que quand on chauffe de l’eau gazeuse, elle dégaze. Toutes ces études pour rien alors que Gayton nous résout ça en 3 minutes avec du Perrier !

          2. – Les océans se réchauffent depuis la surface, d’abord la surface, puis la zone à 1000 m de profondeur, etc. Les eaux profondes ne sont généralement pas touchées.
            – Selon les dernières mesures, les océans n’étaient pas saturés en CO2, un tiers des émissions humaines se dissolvait dans les océans. Les océans absorbaient donc du CO2. Après, ils pourraient en émettre, avec des conséquences catastrophiques.

      2. Ah mais tout va bien alors !? On peut continuer à polluer, à brûler du pétrole et du charbon, à souiller la planète ? Mais c’est super ! L’homme n’y est pour rien, youpiii !

        On aura bientôt mis plus de plastique dans les océans qu’on y aura laissé de poissons, il pleut du plastique aux Etats-Unis (https://www.lepoint.fr/environnement/l-inquietant-phenomene-des-pluies-de-plastique-aux-etats-unis-12-06-2020-2379634_1927.php), nous terminons tranquillement de provoquer une 6e extermination de masse des espèces qui vivent sur une Terre qui ne comptera bientôt plus de forêts primaires, mais pour l’atmosphère, ça non. Nous n’y sommes pour rien. Rien du tout !

        D’ailleurs, les dizaines de milliers de scientifiques qui étudient la question sont des nuls. En fait, je vous l’apprends : c’est là qu’on recycle les plus mauvais scientifiques. Tous des zéros. Bêtement, les médias les plus sérieux les reprennent sans réfléchir. Et le GIEC : que des idiots ! Ils ne lisent que ce qui les arrange et ne disent que ce qu’ils pensent. Là encore, il faut dire que comme les experts du GIEC sont nommés par leurs gouvernements pour lire l’ensemble de la littérature scientifique dans toutes les disciplines qui touchent au changement climatique, on envoie les plus nuls, ceux qui savent à peine lire l’anglais. Et puis on leur dit de dire que le monde se réchauffe, parce que les gouvernements, ça ne les embêtent pas du tout, le changement climatique. Ils préfèrent, même.

        On conserve les bons pour tout le reste : la filière nucléaire, l’industrie chimique, les forages pétroliers, l’exploration spatiale, l’armement (très important, ça, l’armement), les biotechnologies, l’ordinateur quantique. Là, les scientifiques sont au top. Sur le climat, non, que des nuls.

        Heureusement, Bruno Stenger est là et il veille : il a trouvé les 3 articles sur 1 million qui disent enfin la vérité. C’est-à-dire le contraire de tous autres. Bêtement, aucun membre du GIEC ne les a lus. Ou alors ils ne les ont pas compris. Que des nuls…

        PS. Un article de 2010, publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States, a analysé les données de publication et de citation pour 1 372 chercheurs des sciences du climat et émis les deux conclusions suivantes :
        i) 97–98 % des chercheurs dont le sujet principal de publication est la science du climat soutiennent la thèse du réchauffement anthropique telle que décrite par le GIEC
        ii) l’expertise climatique et la notoriété scientifique des chercheurs qui contestent cette thèse est nettement plus basse que celle de chercheurs qui la supportent.

        William R. L. Anderegg, James W. Prall, Jacob Harold, and Stephen H. Schneider, « Expert credibility in climate change », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 9 avril 2010 (consulté le 23 juin 2010).

        Des nuls aussi, ceux-là…

    2. Le soucis avec le réchauffement climatique, c’est que quand ça ne nous concerne pas, on voit pas le problème, ou pire on s’en fous. Pour le réchauffement climatique, ce sont les pays secs et les pays pauvres qui vont souffrir le plus.
      Dans les pays occidentaux, comme en France, le réchauffement climatique c’est moins de neige en hiver et une canicule de 2 semaines tous les 2 ans en été.
      Beaucoup ne voit pas le problème parce qu’ils ne voient pas plus loin que le paillasson de leur maison.
      Lorsque les vrais problèmes arriveront en dans les pays occidentaux, ce sera déjà bien la merde sur la planète

  3. Selon l’observatoire de Mauna Loa, où les premières mesures de concentration de CO2 dans l’atmosphère ont été faites dès 1958 sous la conduite de David Keeling, qui a à son actif le record mondial de durée ininterrompue de mesures, et qui à ce titre fait référence en la matière, cette concentration, toutes causes confondues, s’accroît régulièrement et quasiment linéairement de 2 ppm par an depuis 2000, (un accroissement légèrement supérieur à celui de la période 1960-2000).
    A ce rythme, et compte tenu de la concentration actuelle, il faudra 200 ans pour doubler la mise. D’ici là, charbon mis à part – dont tout le monde veut la fin – les autres ressources fossiles seront sans doute largement épuisées et il est permis d’espérer que l’humanité saura les remplacer par des moyens zéro-carbone, ou alors végéter.

  4. J’ai remarqué que les nuages… Le degré zéro de l’approche scientifique basée sur des données collectées par des instruments, enregistrées, partageables… Le GIEC refuse de partager ses données brutes, ses méthodes de retraitement. Le changement climatique dont l’homme serait l’unique cause est la plus grande escroquerie de tous les temps.

    1. 100% d’accord ! l’homme ne produit que 3 à 5% maxi co2 la nature produit les 95 à 97% , et la NATURE gère ( et digère dans les puits à carbone comme les océans ) le totalité de ce CO2 dont personne ne peut prouver qu’il est à l’origine du réchauffement comme veulent le faire croire les ESCROCS du GIEC
      C’est tout le contraire , l’étude des carottes glaciaires montre que sur des millénaires c’est le réchauffement climatique qui provoque l’augmentation du Co2 dans l’atmosphère , car en se réchauffant les océans qui renferment plus de 90% du Co2 de la planète libèrent du gaz exactement comme votre bouteille de Perrier qui libère plus de bulles de CO2 quand elle est chaude que quand elle est froide : c’est aussi bête que ça , et c’est l’ARNAQUE de base du GIEC qui veut nous faire prendre la CONSEQUENCE pour la CAUSE

      1. Sérieusement, vous croyez vraiment à ce que vous dites ? Parce que vous êtes même capable d’écrire dans le même commentaire que les océans sont des puits de carbone et qu’ils dégazent leur CO2. Donc la NATURE (elle a toujours des majuscules, votre nature, c’est amusant) produit 95% du CO2. Mais quelle NATURE ? La biomasse ou les océans qui dégazent ?
        Parce que si c’est la biomasse, d’où vient donc ce carbone depuis des millénaires ? Les plantes le pompent dans le sol ? Je croyais qu’elles l’extrayaient de l’atmosphère (à moins que la photosynthèse aussi, ce soit une arnaque).
        Alors ce doit être les océans. Mais à force de dégazer, ils en ont encore du CO2 ? Bigre, ça devait VRAIMENT être du Perrier, les océans, aux origines.
        Bref, vous écrivez absolument n’importe quoi.

    2. Vu que vous avez l’air d’être un expert de l’approche scientifique, vous lisez sûrement l’anglais. Alors référez-vous aux études qui ont inspiré cet article au lieu de gloser sur un bout de phrase d’un blog qui essaie de vous expliquer ce que vous ne savez pas. Ou au moins cette publication intermédiaire : https://www.theguardian.com/environment/2020/jun/13/climate-worst-case-scenarios-clouds-scientists-global-heating Mais non, vous n’allez pas la lire, vous SAVEZ déjà qu’elle est fausse.

  5. Bonjour Dorota, j’ai des questions pour vous. Savez-vous si le GIEC organisera la prochaine COP en décembre prochain comme prévu et dans quel pays aura-t-elle lieu ? Les vols aériens internationaux étant suspendus, comment alors les délégués et les dirigeants politiques pourront s’y rendre en raison de la pandémie actuelle de coronavirus ?

    1. Je n’ai pas ces informations, je pense que la décision se prendra à la dernière minute, à cause de l’épidémie.

  6. on sait depuis longtemps ( sauf le GIEC) que les nuages jouent un rôle important dans le climat autant dans la valeur de l’albédo (50%) que l’effet de serre ( plusieurs dizaines de watts/m2) , mais malheureusement les études sont trop peu nombreuses pour en comprendre les détails .
    Les données paléo climatiques sont muettes à ce sujet, rien en effet n’a permis de garder dans les entrailles de la Terre une quelconque trace de leur passage et de ce fait , notre connaissance ne date que depuis la mise en orbite des satellites , voilà à peine 50 ans ce qui ne permet en rien de lier les températures à la couverture nuageuse .
    On connait malgré tout l’hypothèse de Svensmark qui a mis en évidence la corrélation entre la production d’aérosol , donc des nuages, et la quantité de rayons cosmiques reçus sur Terre , eux-mêmes modulés par l’activité solaire mesurée par le nombre de taches solaires selon un cycle bien établi d’environ 11 années et l’année 2020 signe d’ailleurs l’entrée dans le cycle 25 .
    Cette hypothèse à été validée par l’expérience “cloud” du CERN qui a simulé ces rayons cosmiques dans ses laboratoires , sans que le GIEC en tienne compte !!!
    Notre connaissance est balbutiante à ce sujet et toute projection en °C est pure fantaisie ….

    1. tout à fait d’accord , de plus quand on m’annonce que des modèles MATHEMATIQUES PREDISENT , je me dis que la PreDICTION est de nature religieuse ( on vous demande d’y croire ! ) et d’autre part les modèles mathématiques n’ont rien à faire dans un domaine physique et thermodynamique , le GIEC exploite des courbes pour nous faire peur , la courbe de Mann est une supercherie dénoncée par les tribunaux canadiens
      De toutes façons l’homme n’est responsable que de 5% du Co2 soi-disant “nocif” , alors que c’est la NATURE qui produit et qui gère 95% du CO2 sur lequel nous n’avons aucune action possible
      Il faut rester humble et reconnaître que la NATURE est plus forte que l’homme , à tel point qu’un jour elle finira par réguler notre croissance nuisible pour la planète , elle a déjà commencé avec la multiplication des cancers , l’obésité , la stérilité….

      1. “Les modèles mathématiques n’ont rien à faire dans un domaine physique ou thermodynamique” ??? Mais à quelle science vous référez-vous ? Celle du 19e siècle ?
        “La prédiction est de nature religieuse”. Mais savez-vous quelle part du monde technologique qui vous entoure est basé sur la compréhension que nous en donnent les modèles mathématiques ?
        Pitié… Il existe des centaines de livres d’épistémologie sur la science moderne. Il faudrait peut-être commencer par en ouvrir un.

        1. que des modèles mathématiques gèrent les cours de la bourse , pourquoi pas , même si c’est crétin et purement spéculatif …mais les phénomènes physiques doivent être analysés avec des outils et des lois physiques….même si la pomme de Newton n’est pas “up to day” , elle reste immuable dans le temps , contrairement aux “inventions ” du GIEC , qui ne fait appel qu’à la CROYANCE dans ses thèses très contre-versées par les “vrais ” scientifiques

          1. Il est bien connu que nos vaches émettent plus de CO2 par leur trou de bise que le trafic aérien, routier et maritime confondus. Si, si, c’est Nostradamus en personne qui me l’a confirmé.

          2. Non, c’est faux. Vous retardez d’un siècle. Par ailleurs, le GIEC n’a pas de croyances : il rassemble et synthétise l’ensemble des résultats des études scientifiques produites dans le monde entier. Vous êtes-vous intéressé à la manière dont il travaille ? J’en doute, sans quoi vous ne l’assimileriez pas à un groupe de pression. Enfin, si les “vrais” scientifiques sont ceux qui doutent des conclusions du GIEC, ils ne sont vraiment pas très nombreux. Quelques centaines tout au plus. Toujours les mêmes gâteux qui se compromettent dans leurs tribunes de caniveau. Les dizaines de milliers d’autres auraient-ils donc tort ? Mais alors, peut-être est-ce également le cas des autres domaines ? L’ADN, les nanotechnologies, la physique quantique… tout cela serait faux ? Mince.
            Et sinon, on dit “up to date”, pas “up to day”.

    2. Mais qu’attend le GIEC pour faire appel à l’expertise si injustement méconnue d’Hubert Giot ? Qu’ils sont bêtes, ces chercheurs issus de toutes les nations du monde : ils compulsent en permanence des milliers d’articles scientifiques et ils ont justement oublié ceux qui traitent de l’albédo, des rayons cosmiques, des taches solaires et de l’expérience Cloud du CERN (ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu réapparaître dans un commentaire climatosceptique). Alors qu’Hubert, lui, il a tout lu, tout compilé, tout compris, et il sait, sans aucun doute, que les projections du GIEC sont “pure fantaisie”. Ouf, merci. Je suis rassuré, tout va bien.

      1. entièrement d’accord, d’ailleurs dans les centaines de pages des rapports du GIEC il y a des contradictions avec les quelques pages du résumé connu du grand public et des dirigeants politiques , le GIEC est à la base d’une énorme ARNAQUE et d’une désinformation orientée au sujet du fameux CO2 d’origine humaine !!!!

        1. Mais comment pouvez-vous mentionner un lien pourri et raconter tant de bobards????

          1. si vous savez lire , ce “lien pourri” démontre que l’activité humaine compte pour quantité négligeable dans le CO2 mesuré scientifiquement dans l’atmosphère , ce qui dérange les “croyants” en la théorie fumeuse du GIEC :votre réaction en est la preuve…

          2. Je ne lis pas des mails où il faut s’inscrire!
            Et ce n’est pas un mail qui va prouver la thèse de tous ces comploto-climadémagogistes, comme l’autre comique qui parle de vaches émettant du C02, alors qu’il s’agit de méthane.
            C’est dire le sérieux de tous ces courageux pseudos génies 🤣

      2. Richard-Emmanuel Eastes, Olivier Wilhem et les autres personnes censées de ce forum, un conseil bienveillant : ne perdez pas votre temps à répondre à cet agité de Gayton qui est dans l’incapacité totale d’écrire un message sans vomir toute sa haine et son mépris à coups de mots en majuscules et de propos injurieux : il est irrécupérable.

        J’y ai passé une vingtaine de messages sur un autre article de Dorota dans lesquels j’ai répondu point par point à ses inepties en donnant des arguments précis accompagnés de très nombreuses sources (NASA, NOAA, directement des articles scientifiques etc.) : las ! Soit il ignorera tout simplement ce que vous dites (le plus souvent) et vous vous serez fatigués pour rien, soit il dira d’emblée que votre source est corrompue/manipulée/peu fiable/… (comme ça hop c’est pratique il la mettra sous le tapis sans avoir à contre-argumenter), mais jamais il ne dira pourquoi votre source se trompe.
        Dans l’autre sens, jamais vous ne parviendrez à lui faire dire sur quelles sources il s’appuie pour justifier ses fake news, sauf peut-être quand il vous parlera de ses “5 pages” d’arguments personnels valant mieux que toute la littérature scientifique existante (si si je vous assure ! oui je sais c’est pathétique mais je crois que ce bonhomme ne réalise pas à quel point il est ridicule…). En dernier recours il se réfugiera dans la mauvaise foi la plus crasse. Dans tous les cas, il vous parlera toujours de manière hautaine, agressive et méprisante, c’est un personnage fort désagréable !

        Ne perdez pas votre temps avec lui, il ne mérite que notre ignorance ! (et Gayton pas la peine de m’inonder de propos injurieux, je me fiche totalement de ce que vous dites, je ne lis désormais plus aucun de vos messages, je les ignore et je passe aux suivants).

        1. Merci, on les connait et les reconnait (par le style), ces trolls.
          Certains utilisent même de multi-pseudos, ce qui est le comble de la perfidie, mais ce quotidien n’a pas encore compris qu’imiter Face de Bouc, ne servira qu’à le décrédibiliser!

          1. Il est en effet regrettable de voir un débat d’idées prendre cette tournure. Et pourtant, les modèles de prévision de l’atmosphère utilisés de nos jours restent trop vagues, il n’y a pas de couplage entre l’ionosphère, la thermosphère et l’atmosphère basse, pas de prise en compte de l’interaction du vent solaire et du champ magnétique terrestre (et de ses variations), les forêts anciennes sont traitées comme neutres en bilan carbone (faux comme montré par une étude récente. Un premier couplage haute et basse atmosphère et champ magnétique a été réalisé par une scientifique du British Antarctica Survey. Cette étude observe des variations de température compatibles de l’ordre du degré avec des variations régionales. Le débat scientifique est donc loin d’être clos, n’en déplaise au GIEC et à ses fervents défenseurs.

            Pour une critique des modèles de simulation du climat
            http://solberg.snr.missouri.edu/gcc/_09-09-13_ Chapter 1 Models.pdf

            Pour les forêts anciennes
            https://www.ucdavis.edu/news/new-source-global-nitrogen-discovered/

            Pour le couplage qui manque dans les modèles du GIEC
            https://core.ac.uk/download/pdf/42492338.pdf

      3. Richard-Emmanuel, vos réponses sont savoureuses… et je suis impressionné par votre patience pour reprendre et corriger les sornettes en commentaire. C’est peut-être peine perdue pour certains, mais je crois que c’est tout de même vertueux et salvateur pour la masse silencieuse des lecteurs. Merci.

  7. eh beh , dites-donc , à vous dégoutter de tenir un blog quand on voit les commentaires précédents . D’ailleurs, Dorota Retelska ne cherche même plus à répondre tellement elle doit être abasourdie de tant de stupidité , de suffisance dans les certitudes de …..( vous trouverez les noms vous-même ) . En France , on a bien donné de ce côté avec Allègre, Courtillot , Gervais …..

    1. Didier , et tous les autres “fana” : les certitudes sont évidemment du côté des alarmistes qui détiennent la Vérité révélée par le sacro-saint GIEC
      Tous les autres sont des imbéciles à vos yeux , pas la peine de perdre du temps à vouloir échanger avec des gens aussi bornés et méprisants pour ceux qui ne partagent pas la “pensée unique”

    2. C’est bien la preuve que, comme tous les débats, celui-ci est inutile. Tout au plus permet-il à ceux qui l’alimentent de répéter, par psittacisme pavlovien, les mèmes pensées creuses et d’occuper ainsi à bon compte de l’espace médiatique, de faire résonner le morne tam-tam tribal et maintenir en marche la fabrique du consensus. N’est-ce pas d’ailleurs le but de l’exercice?

    3. Effectivement, c’est déprimant.

      Ce que je vois surtout c’est qu’un côté travaille avec des mesures, modèles, prédictions et vérifications, tandis que l’autre brasse de l’air de manière incohérente depuis 30ans.

      En 30 ans de climatoscepticisme, pas une seule publication de premier plan capable de tenir sur ces deux pattes. Pour moi, ça veut tout dire.

      Fossiles ? Notre avenir !

      Voilà un slogan approprié pour nos lobbyistes pro-bono du fossile.

      1. Non, les fossiles ne sont pas notre avenir énergétique (il faudrait en fait les préserver car ils fournissent la moitié des engrais pour l’agriculture et une foule de produits de base), il y aura une autre révolution énergétique mais à quel horizon? Avoir la certitude qu’il faut investir massivement dans l’éolien (en Suisse!) et les batteries avec la technologie actuelle est presqu’aussi dommageable du point de vue du bilan énergétique global et donc de son impact environemental. Les climatologues du GIEC reconnaissent que leurs prédictions restent très incertaines de par la complexité des phénomènes en jeu (https://www.sciencedaily.com/releases/2019/01/190107112958.htm). Alors que faire, décroître à tout crin et donner des permis de procréer comme on a pu l’entendre à la RTS ? Investir maintenant dans des solutions qui n’améliorent pas vraiment le bilan carbone global mais donnent bonne conscience ? Agiter les masses populaires avec l’apocalypse climatique. Il s’agirait plutôt (1) de réfléchir et d’agir aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire, (2) d’investir dans la recherche publique en physique fondamentale, (3) de réduire les gaspillages de carburants et (4) de stopper la déforestation massive en cours dans la bande intertropicale. Si on ajoute des actions contre la pollution chimique généralisée et la production incontrôlée de nouvelles substances dont la dangerosité à long terme est souvent impossible à évaluer, la destruction des biotopes, la surpêche et l’arrêt de la création de déchets nucléaires qui resteront dangereux pendnt 100’000 ans, on aura fait oeuvre plus utile que de faire une fixette sur le CO2 et de prendre de très mauvaise décisions économiques.

        1. Il n’y a pas de grandes solutions à l’équation.

          La seule, forcer par loi les grandes entreprises à investir dans la recherche des énergies renouvelables, avec un pourcentage lié à leur niveau de pollution.
          Exemple, Aramco 50%, Novartis 40%, etc.

          Mais bien sûr, tout ça n’est qu’un rêve, le monde sera mort avant que la Russie ou le Golfe aient fermé les robinets de leur bas de laine en or fossile 🙂
          (pour le Vénézuela c’est déjà le cas, mais pour d’autres raisons et leur pétrole est de cuarta).

        2. “Fossiles ? Notre avenir !” Peut être lu de deux manières 😉

          Vous avez raison sur le point que le CO2 n’est pas le seul défi majeur à relever. Cependant, même si l’on règle tous les problèmes listés (px, renverser la tendance dans la destruction des biotopes, surpêche, déchet, etc…) si le climat se réchauffe au final de 4+ °C sur un siècle, ça sera pour rien. Les biotopes actuels de notre pays n’existerons simplement plus. Pareil pour la surpêche. Si le problème est réglé mais que les événements anoxiques se multiplient et que l’acidité tue la base de la chaîne alimentaire marine, les seuls gagnantes seront les méduses.

          Du temps pour régler le problème avec une approche hâte-toi-lentement on en avait en 1970-80. Là on en est à devoir faire des assomption d’émissions négatives et des taux de réductions d’émissions annuels de 3-4%pour tenir la ligne des +2 °C, ce qui est énorme. Et ça c’était avant que les nouveaux modèles plus détaillés pour la physique des nuages…

  8. Désolé, je n’ai pas eu la patience de lire tous les commentaires de cet article. Lorsque les trolls se déchaînent, il devient pratiquement impossible de suivre le fil de la conversation. Tout cela pour nous convaincre que l’Homme n’est en ríen responable du changement climatique et que l’exoloitation des hydrocarbures fossiles n’est pas la cause du changement climatique. Ceci étant clair dans l’esprit du lecteur, les explications pseudoscientifiques de ces trolls n’en deviennent que plus caricaturales et ne méritent vraiment pas que l’on perde son temps à les lire. Il s’agit d’un faux débat. Il n’y a pas de débat dans la communauté scientifique. Alors de quoi essayent-ils de nous convaicre ? Il s’agit purement et simplement d’une campagne de désinfomation dans le plus pur style des grandes compagnies. Ils nous avaient déjà joué cette même musique lorsque les autorités du monde entier s’attaquėrent à l’industrie du tabac. Ne nous laissons pas embobiner par les arguments des trolls. De la pure fumée derrière laquelle se cachent les intérêts des grandes compagnies pétrolières! Aussi j’invite tout un chacun à simplement les ignorer. Merci de votre compréhension.

  9. Bonjour Dorota, et autres non trolls, personnes si patientes…

    Il s’agit d’un sujet qui me tient à cœur et je me permets de vous informer de la publication de ce livre : Stopper le réchauffement climatique – Propositions concrètes.
    La démarche du livre est constructive, pédagogique et chiffrée, montrant qu’il est possible de contrer le réchauffement climatique et d’inverser la tendance, grâce aux énergies sans carbone.
    Je souhaite apporter ma contribution, par exemple former les jeunes à ces questions en leur montrant des pistes, et aussi donner des idées nouvelles aux entrepreneurs.
    Si vous le souhaitez, je peux vous fournir le livre en format PDF, ebook ou Kindle. Le résumé du livre figure ci-dessous. Je suis disponible pour en parler avec vous.
    Restant à votre écoute, bien cordialement.
    Jean-Charles Piketty

    Résumé du livre :
    Face au réchauffement climatique, nous devons réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais nous n’en prenons pas le chemin. Il est nécessaire de proposer un objectif très ambitieux. Ce haut niveau d’exigence est décisif car il va permettre de découvrir des solutions auxquelles nous ne pensons pas.
    Je fournis dans ce livre une méthode avec les éléments chiffrés sur l’énergie et les quantités d’émissions de gaz à effet de serre. J’explique les solutions concrètes proposées dans tous les secteurs d’activité. Par exemple, dans le secteur des transports, l’aménagement des infrastructures routières rend possible la généralisation des véhicules électriques.
    La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de réussir à contrer le réchauffement climatique sans remettre en cause notre système et notre mode de vie. Par exemple, chacun de nous pourra continuer à disposer d’une voiture individuelle.
    Je définis ainsi un projet de transformation énergétique sans précédent. Nous pourrions être les pionniers en montrant comment franchir un pas important vers le refroidissement climatique. Ce livre offre une vision claire du problème et s’adresse à tous les citoyens.

    1. Cher Jean-Charles, je partage bien évidemment vos objectifs et suis tout-à-fait convaincu de la nécessité de nous tourner vers d’autres formes d’énergie. Je crains cependant de ne pas partager votre optimisme. J’ai récemment eu l’occasion de lire un article de l’AAPG (Association Américaine des Géologues du Pétrole) et leur conclusions sont claires: non seulement notre consommation d’énergie n’a cessé de croître au cours des dernières années mais la part des énergies fossiles n’a fait qu’augmenter. Selon l’AAPG, en 2040 les hydrocarbures devraient encore représenter près de 80% des sources d’énergie utilisées. Je crains fort que notre aveuglement et notre inaction nous coûteront très cher et ce, bien avant que ce que l’on pourrait croire…

      1. Cher Adrian, merci de ce retour, le chiffrage que j’ai réalisé m’a persuadé du contraire, c’est à dire que c’est possible d’y arriver, et c’est un projet de transformation énergétique d’une durée de 50 ans.

  10. “A global environmental crisis 42,000 years ago”
    https://science.sciencemag.org/content/371/6531/811

    Abstract – Geological archives record multiple reversals of Earth’s magnetic poles, but the global impacts of these events, if any, remain unclear. Uncertain radiocarbon calibration has limited investigation of the potential effects of the last major magnetic inversion, known as the Laschamps Excursion [41 to 42 thousand years ago (ka)]. We use ancient New Zealand kauri trees (Agathis australis) to develop a detailed record of atmospheric radiocarbon levels across the Laschamps Excursion. We precisely characterize the geomagnetic reversal and perform global chemistry-climate modeling and detailed radiocarbon dating of paleoenvironmental records to investigate impacts. We find that geomagnetic field minima ~42 ka, in combination with Grand Solar Minima, caused substantial changes in atmospheric ozone concentration and circulation, driving synchronous global climate shifts that caused major environmental changes, extinction events, and transformations in the archaeological record.

Les commentaires sont clos.