Je rapporte ici deux déclarations officielles sur les feux d’Australie, qui prouvent clairement que les feux sont dus au réchauffement climatique. Tout d’abord, ces feux correspondent aux prévisions du GIEC, groupement international d’experts du climat. Ils avaient prévu il y a plus de dix ans que les vagues de chaleur et les feux seraient plus fréquents et plus intenses. Dans leur 4ième rapport, en 2007, ils ont estimé que c’était quasiment certain. Ce document était public et très probablement connu du gouvernement concerné.
L’Académie Australienne des Sciences a récemment issu un communiqué où ils déclarent tout d’abord que ces feux sont tout à fait exceptionnels. Ils atteignent une échelle sans précédent, nulle part dans le monde. Ils rappellent aussi qu’il est scientifiquement prouvé que le réchauffement climatique conduit à une augmentation d’événements extrêmes et que de nombreux aspects de la société Australienne devront s’adapter aux catastrophes futures. La construction, la gestion du sol, de l’eau, de la biodiversité devront prendre en compte ces changements et s’y adapter.
Selon eux, la bonne nouvelle est que le lien entre les feux et le climat est bien connu, compris et prouvé.
Ils déclarent aussi que l’Australie doit redoubler d’efforts pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Leur communiqué est clair et mesuré, et ne mentionne pas les plus sombres prédictions, selon lesquels les catastrophes climatiques pourraient assez vite s’aggraver.
Addendum le 16 janvier 2020:
Au moins une scientifique Australienne, Joëlle Gergis, se demande si nous avons déjà atteint le seuil au-delà duquel commencera un effet domino, les catastrophes telles que les feux de forêts en provoqueront des suivantes, dans quel cas des changements brutaux continueront à de produire au cours d’années et de décennies suivantes (opinion de Joëlle Gergis dans le Guardian). D’autres experts ont déjà émis ces craintes.
Comme l’UNERSA, le GIEC, sont des entités scientifiques incontestables, n’en déplaise aux climatosceptiques. Les rapports rédigés par ces deux organismes, co-fondés par l’ONU, contiennent des chiffres et des prévisions qui se sont avérés vérifiés. Au-delà de ces données, les conséquences sont systémiques et notre environnement terrestre en paye le prix. Les officines politiques (avec le paramètre des élections et de la population) ainsi que les milieux économiques (avec les paramètres énergies, commerce, finance, matières premières, etc) vont, j’imagine, devoir reviser leurs fondamentaux en prévision d’une hypothèse optimiste a + 1,5 degrés maximum en 2100 (car je crois savoir que 2050 est déjà considérée comme une hypothèse nulle). On ne va pas chômer !
de la pure propagande : les gens sérieux qui analysent les données climatiques savent que les températures de l’hémisphère Sud ont évoluées plus modérément qu’au Nord. Il suffit de consulter les données de Copernicus sur le site “https://climate.copernicus.eu” et d’utiliser leur outil “climate data store toolbox” pour sélectionner les longitudes et latitudes pour obtenir les données correctes pour ceux qui prennent le temps au lieu de raconter des bobards !!!
Ahem. Je vous laisse regarder les données du bureau métérologique autralien pour 2019 “http://www.bom.gov.au/climate/current/annual/aus/#tabs=Temperature”.
+1.5°C d’anomalie, vague de chaleur en décembre et -40% de précipitations. Rien à voir, circulez.
Même si c’est plus modéré que dans le nord à latitudes équivalentes (et c’est le cas à cause du phénomène d’amplification arctique du réchauffement), cela reste une année très anormale par rapport à la moyenne du XXe. C’est curieux toutes ces années anormallements chaudes et sèches lors de ces deux dernières décenies en australie quand même… on peut se demander si ça peut pas augmenter le risque d’incendies catastrophiques. ROLF.
Vous seriez australien, cher Hub, nul doute que vous seriez du côté de ceux qui attribuent ce qui est train de se passer à la grâce divine ou plus communément aux, tergirversations cycliques de la “planète bleue”.
J’aurais néanmoins deux questions auxquelles, j’ose espérer que, “pour une fois”, vous répondrez au lieu de déverser votre propagande sur ces blogs, toujours sans répondre, (si ces blogs étaient un outil sérieux, ils vous auraient viré de puis longtemps:
– Pour quelle compagnie ou groupe de pression travaillez-vous?
– Comment pensez-vous réduire la population terrienne?
Dans l’attente de vos réponses, veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression de ma considération blalabla 🙂
L’Académie Australienne des Sciences est vraiment remplie de gens sérieux qui analysent les données climatiques.
Propagande du GIEC, propagande des meilleurs scientifiques du monde qui ont alerté les gouvernements sans être entendus depuis 30 ans ? Vous plaisantez ! Vous vous rangez ainsi du côtés des pires Négationnistes Climatiques, Donald TRUMP et Scott MORRISON tout deux complices des Compagnies Fossile telle qu’Exxon Mobil qui dès l’origine savait qu’elle allait provoquer ce Tragique Réchauffement Climatique, cet Effet de Serre Mortel. N’insultez pas la Science, pensez à sauver les Enfants et toute miraculeuse Présence terrestre égale à nous, tristes maîtres possesseurs d’une Terre vivante, sacrée, épuisée d’offrir qui ne nous appartient pas. Nous en sommes les hôtes une heure à peine. Faisons la Paix avec la Terre, n’engageons pas une Guerre contre le Climat. Nous ne sommes pas des Patriarches affairistes et sur-armés. Humilité, frugalité, compassion, douceur, délicatesse, partage…
Il est tellement facile d’accuser le terrible réchauffement climatique d’environ +0,7°C en 130 ans et qui a quasiment cessé depuis près de 20 ans (mesures Hadcrut 4), la tendance n’étant plus que de +0,1°C/décennie. Cela évite de faire une analyse rationnelle. Voici une analyse objective du climatologue Roy Spencer : https://wattsupwiththat.com/2020/01/09/are-australia-bushfires-worsening-from-human-caused-climate-change/
Vous y verrez que les vraies causes sont effectivement anthropiques, mais n’ont rien avoir avec le réchauffement du climat : incendies criminels, réglementation qui n’autorise plus la saine gestion du bush et des forêts par les propriétaires, manque de chemins d’accès pour les pompiers, interdiction de l’écobuage, pas de zones coupe-feu , manque de réserves d’eau, … et que l’Australie a déjà connu bien pire en 1975, période plus froide que de nos jours, avec 15% de son territoire victime de terribles incendies.