Les Etats -Unis subissent d’impressionnantes intempéries. Il y a deux mois, l’agence météo américaine NOAA avertissait que plus de la moitié du territoire de ce pays est menacée d’inondations. Depuis, les tempêtes se succèdent.
D’immenses orages frappent l’Amérique. Plusieurs orages super-cellulaires (photo David Mayhew ci-dessus) se sont déversés sur ce continent. Ils sont généralement très violents. Ils proviennent de nuages très épais qui dépassent parfois quinze kilomètres de hauteur. Plus le sommet du nuage est élevé, plus l’orage est grand et les phénomènes météo sont intenses.
Ces tempêtes amènent en général de la grêle et des tornades.
A des nombreux endroits, la grosse grêle, les vents forts, les tornades et les nombreuses inondations provoquent de graves dégâts: destructions de maisons, de routes, de récoltes, de stocks, des morts.
En un mois, du 27 avril au 27 mai, les Etats-Unis ont été frappés par 500 tornades. Les plus fortes ont détruit des pâtés de maisons.
Une telle épidémie de tornades c’est déjà produite, mais seulement au 21ème siècle, au cours de ces derniers quinze ans.
Les tornades sont des tourbillons de vents très violents qui se forment à la base de nuages d’orages. Certaines sont très petites, mais les plus fortes sont très destructrices, et peuvent réduire en miettes des bâtiments en pierre.
Elles surviennent surtout lorsque des masses d’air chaud et humide rencontrent l’air froid.
Le réchauffement climatique rend l’air plus chaud et plus humide, et l’affaiblissement du jet-stream amène des masses d’air arctique au Sud, au contact de cet air chaud et humide, alors que le Sud américain souffre d’une vague de chaleur sans précédent. Cela pourrait favoriser les tornades. Le changement climatique bouleverse les courants atmosphériques et pourrait causer un brassage plus intense et plus dramatique des masses d’air froid et chaud.
De nombreuses tornades se produisent ce mois-ci. J’ai entendu que six ont frappé la Pologne, d’autres la Roumanie, d’autres l’Italie. Elles semblent plus nombreuses que par le passé.
Il est très important d’avoir un compte exact de ces phénomènes météo au niveau mondial: grêles, tornades, pluies intenses et vents violents, et de suivre leur progression.
Les spécialistes doivent essayer d’établir rapidement s’ils vont encore augmenter, et à quel rythme.
Verrons-nous bientôt dix fois plus de tornades et d’inondations? Ou cent fois plus?
Le GIEC a prévu des très nombreuses inondations à 2°C de réchauffement. La quasi-totalité de l’Europe serait à risque d’inondation, et une augmentation d’événements météo extrêmes est prévue par les experts.
Ce printemps américain est-il un début du nouveau monde que nous avons créé sur Terre?
Comme nous ne possédons pas de statistiques sur les tornades passées, impossible de comparer avec les phénomèmes présents. De plus , je relève la contradiction entre la soi disante augmentation de l’humidité et la réelle vague de sécheresses !
Il y a 6-7000 ans , le Sahara s’est transformé de prairies verdoyantes en désert dont on ignore la raison. Les paramètres des changements climatiques sont nombreux et pas tous identifiés. Il est prématuré de tout mettre sur le dos des émissions carbonées.
L’énergie apportée par le forçage radiatif anthropique (2 watts/m2) ne représente pas même 1% sur le total émis par la Terre (400 watts/m2), donc insignifiant pour expliquer ces quelques soubresauts météorologiques !
Sacré Hub, vous devez être sacrément bien payé pour raconter toujours les mêmes théories climato-sceptico-pseudo-chiffrées, sur tous les blogs qui parlent de climat hahahaha 🙂
Opposer des arguments scientifiques à un tel article de militantisme est vain, même si celui-ci s’appuie sur des chiffres pour se donner une crédibilité. J’ai relevé dans ce texte les ingrédients choisis pour lui donner l’impact voulu, soit ces termes qui se succèdent : « Violent (2x), très violent (2x) / intense (3x) / extrême / destruction / morts… » Le discours donné sous cette forme se passe d’instrument de mesure, parce que le but est de créer la peur à un maximum. Dans ce genre de combat la discussion scientifique n’a pas sa place, ceux qui ne sont pas entièrement d’accord sont traités d’inconscients, ou d’autistes comme je l’ai lu plusieurs fois (dans les commentaires). Je m’étonne que le journal Le Temps publie cette série d’articles qui se borne à convaincre, avec pour seul souci l’efficacité en ligne droite. Les arguments que l’on désire apporter, dans ces blogs en particulier, seront des obstacles à balayer. Il ne vaut à mon avis pas la peine d’y consacrer du temps.
95% des scientifiques du monde, qu’ils soient chinois, américains, russes, congolais ou suisses, sont d’accord, alors il faudrait être vraiment un groupe scientifique de génie pour arriver à prouver que sont des lobbyistes complotistes et avec d’autres arguments que “le forcage radiatif anthropique… “.
Que Madame Retelska ne soit pas une communicatrice spécialisée et qu’elle soit une femme est un autre débat.
Maintenant, demandez aux compagnies de réassurance ce qu’elles en pensent et en dernier recours, cessez de lire ce blog. Personnellement, il y a des blogs que je ne lis pas, car le thème ne m’intéresse pas ou que l’auteur ne publie que ce qui l’arrange… !
Bonnes autres lectures ascencionnelles, à défaut d’être sensationnelles 🙂
P.S. Regardez TV5 Monde “2 degrés, les dessous de la guerre climatique”
Les recherches de ces 95 % ne sont pas suffisamment abouties pour constituer une preuve, et dans cette part importante certains ne le nient pas. Un phénomène analysé scientifiquement n’est pas démontré quand une majorité adhère à une version contre une autre, c’est le principe même de la démarche scientifique qui le veut. Ce qui ne signifie pas qu’il faudrait attendre des démonstrations complètes pour réagir, mais tenir compte de ces 5 % dans les décisions à prendre. Il ne s’agit pas là d’une minorité comme en politique où cela ne change pas grand chose si on la néglige.
Je me donne le droit de critiquer les techniques de persuasion lourdes auxquelles recourt Madame Retelska, elle est bien une communicatrice spécialisée dans son genre, et cela fait partie du débat de corriger des dérives telles que les siennes. Mais ne vous en faites pas parce que je ne retournerai pas dans ses blogs, le thème du climat m’intéresse là où il est sérieusement abordé. J’apprécie quand même que vous me donniez le conseil de quitter ces blogs plutôt que de demander la suppression de mes commentaires. Avec vous je n’ai pas eu cette délicatesse, parce que je désirais un résultat rapide qui s’est révélé plutôt efficace. Mais soyez certain que nous sommes depuis quelque temps en paix, je l’espère pour vous aussi. J’ai fini par reconnaître votre sens de l’humour, et je n’aurais plus l’idée de vouloir vous chasser d’un débat même si vous créez une atmosphère très personnelle. Vous avez le droit de chanter la vigne ou plaisanter comme vous l’aviez fait dans les blogs de la doyenne de ce journal, et moi de vous être désagréable sans méchanceté ?
S’il vous faut encore des preuves, alors c’est du déni pur et je puis comprendre qu’un esprit cartésien, donc scientifique, ait de la peine à remettre en question l’état dans lequel la science a mis la planète, grâce à son génie!
On a bien réussi à convaincre les gens que s’ils étaient bon chrétiens, ils iraient au paradis ou bon musulmans contre les mécréants, ils auraient des vierges à satiété!
J’habite une région sans pesticides (au cul du monde, on pourrait dire).
Il n’empêche que c’est bientôt un miracle de voir un papillon, sans doute dû aux pluies apportant d’ailleurs ces substances magnifiques que sont les OGM et pesticides en duo-pack et qui allaient nourrir la terre entière déjà si surpeuplée?
Quant aux oiseaux, seules les espèces les plus résistantes subsistent et ce sont les plus laides … !
Vous vous livrez à de la manipulation en essayant de me culpabiliser. Mon article est justement truffé à l’excès de faits de chiffres secs, qui sont appelés: armes de persuasion lourde et vous critiquez mon usage, pourtant modeste, d’adjectifs en français. Les faits sont extrêmement graves, et les prévisions du GIEC le sont aussi. A 1,5% de réchauffement, ils prévoient que 74% d’européens risqueront des inondations tous les cinq ans, que les événements météo extrêmes seront plus nombreux. C’est aujourd’hui le cas du Midwest américain: ses habitants sont touchés par des inondations, les fuient et seront bientôt exposés à des catastrophes plus graves, mortelles. Je ne me suis pas du tout appesantie sur les drames qu’ils vivent, sur l’agonie des morts, ni sur la panique qui les saisira bientôt. Bientôt la vie sur Terre consistera à fuir les catastrophes climatiques. D’autre part, j’écris sur les Etats-Unis parce que j’ai des informations sur ce pays, mais presque tous les pays du monde sont touchés par des événements graves, la Suisse est relativement protégée.
Il y a des statistiques sur les tornades passées, elles ont augmenté. La sécheresse est causée par la chaleur et les périodes sans pluie, mais l’humidité atmosphérique augmente avec la température. C’est un équilibre chimique exact et totalement prévisible. Il y a plus de sécheresses et plus d’inondations, parce qu’il pleut moins régulièrement, mais plus à la fois (pluies tropicales en France en 2018).
c’est fabuleux d’observer le discours des climato-septiques; cela ressemble aux discours de Macron qui a donc toujours raison; il serait intéressant de les faire débattre avec tous ces jeunes qui défilent dans les rue de Suisse et le sens qu’ils ne s’attarderaient pas et filerait ailleurs , le queue basse; Claude Allègre a réussit en France a retarder le débat grâce à sa faconde, sa bouille toute ronde et sa bonne tête; quant aux tornades aux USA il me plait de constater que ce pays qui est sans doute le plus producteur du monde de matières favorisant le réchauffement climatique soit le plus victime du dit réchauffement climatique ! j’espère que les américains vont foutre Trump à la porte avant la catastrophe, et qu’ici nous en feront autant en virant Macron qui ne fait strictement rien que bavarder, contre le réchauffement climatique;
Bravo, je suis tout à fait d’accord avec vous. Il y a urgence à réagir et à changer nos habitudes, mais il est plus facile de nier l’évidence. Nos enfants méritent mieux. En ce qui concerne Mr Trump, bien qu’il n’a pas la fibre écologiste, il freine le trafic de marchandises importées de l’autre bout du monde et la pollution qui l’accompagne, c’est pas mal. Chacun d’entre nous doit réfléchir à ce qu’il consomme et se souvenir que la fabrication de chaque objet qu’il achète nécessite des matières premières et de l’énergie et a donc un impact écologique quelque part dans le monde. Acheter un objet d’occasion ou renoncer à une envie inutile est déjà un geste pour la planète et pour nos enfants.
PS: bravo à ce journal pour ses articles de qualité.
Observation, compréhension et comparaison historique si disponible, interprétation prudente, évaluation des hypothèses évolutives possibles, vérifications de la tendance observée, action correctrice si disponible et plausible. Mais là cela commence à devenir fort complexe, surtout si l’émotion s’en mêle, mais restons positifs, car pas impossible.
Personnellement je trouve que la prudence n’est plus de mise. La communauté scientifique nous met en garde depuis de nombreuses années et tout, absolument tout ce qu’ils ont annoncé est en train de se produire. Mais nul n’est besoin de s’appuyer uniquement sur les conclusions de scientifiques pour se convaincre que le climat est en train de changer à vue d’oeil. Le bon sens est tout aussi valable et nous dit que le fait de battre des records année après année aurait de quoi nous mettre la puce à l’oreille. Hier, des records de température absolue en mai ont été battus dans différentes régions espagnoles (je vous cite cet exemple qui m’est proche mais je ne doute pas que vous en trouverez de nombreux autres ailleurs). Cette répétition d’événements extraordinaires qu’il y a 50 ans nous aurions qualifiés de “millénaires” et qui se répètent aujourd’hui chaque année est lourde de sens et il faut vraiment être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Je crains fort qu’à l’avenir nous entendrons souvent cette ritournelle du “on avait jamais vu ça” ou du “c’est la première fois que”. Le blog de Dorota Retelska peut paraître sensationnaliste, mais je trouve plutôt qu’il y a beaucoup de retenue dans ce qu’elle nous raconte. Personnellement je n’hésite pas à affirmer sans aucune retenue que notre monde est en train de retourner aux conditions qui étaient celles du Pliocène. Alors si vous trouver qu’elle exagère, j’aime autant vous dire que ce que disent certains scientifiques vous donnerait froid dans le dos…