Les catastrophes climatiques prennent de l’ampleur et l’effet de serre s’alourdit, nous vouant à un avenir dangereux. D’immenses inondations et des vagues de chaleur record se multiplient sur la Planète. Le climat se dérègle et il devient difficile de prévoir quel temps il fera dans quelques mois. Nous devons réduire nos émissions de carbone au plus vite! Et il existe un moyen miracle de réduire nos émissions de carbone de moitié immédiatement, en un jour.
Il suffit pour cela de renoncer à un vol long-courrier et de remplacer par une téléconférence ou par des vacances aux Grisons, à Marseille, à Venise, à Paris, à maints endroits encore facilement accessibles par des trains rapides et pratiques. On peut aussi faire une thalasso, randonner jusqu’à un refuge de montagne, s’inscrire à stage de peinture dans la nature, etc.
On pourrait analyser les raisons qui nous poussent à voyager loin et recréer les mêmes ambiances chez nous. Partant de là, je suis sur le point de me lancer dans un projet d’une immense discothèque sur une plage Suisse, qui ne ferait sûrement pas consensus. Enfin, tout en développant les loisirs locaux, nous pouvons tout de suite réduire les trajets en avion, et demander à nos employeurs de limiter ces trajets coûteux, ou au minimum les choisir sans escale, ce qui sera bientôt exigé par les Pays-Bas, et réduit beaucoup les émissions de carbone de l’aviation.
Celles -ci ne sont actuellement comptabilisées dans le bilan carbone d’aucun pays, et personne n’est responsable de leur gestion. Elles se développent de façon incontrôlée, et c’est inacceptable. Les habitudes nocives s’installent très vite. Nous ne pouvons pas habiter en Espagne et aller travailler à Londres, cela mènerait rapidement à la destruction de nos conditions de vie sur la Planète. ‘C’est le moyen le plus rapide de griller la Planète (T&E)’. Le COCLICO (Comité Climat Romandie) propose plusieurs solutions pour réduire les émissions des transports( Baissons les gaz )
Nous devons absolument limiter ces trajets et préférer les autres moyens de transport. Certains pays ont introduit une taxe sur l’aviation, et il est très important que la Suisse la mette en place aussi. Nous devrions même réduire plus les vols, et trouver des mesures additionnelles pour les gérer.
Une étude de l’Union Européenne montre qu’une taxe de 330 euros par litre de kérosène augmenterait les prix des billets d’avion de de 10% et conduirait à une diminution de 11% des vols et des émissions de carbone. J’espère qu’elle éviterait surtout une multiplication des vols de 10 fois, parce que, comme les achats d’habits, la consommation des vols pourrait décoller d’une façon incontrôlable.
En réalité, les coûts de l’aviation devraient inclure ceux de la destruction de nos villes par les catastrophes climatiques, et de leur reconstruction. Je crois qu’ils seraient alors bien plus élevés.
Le Swissmetro, ou les trains à grande vitesse pourraient agréablement remplacer l’avion sur des courts trajets. Le train n’exige pas la présence au départ deux heures à l’avance, ni de trajets supplémentaires jusqu’au centre-ville. Le prix et la durée sont alors tout à fait comparables, et encore les prix affichés par les compagnes aériennes concernent en réalité les trajets du lundi matin, et une fois alléché, le client paye en réalité plus le weekend.
J’aime aussi les journées où je reste à la montagne, et je sors uniquement à pied ou à vélo dans un magnifique paysage et dans l’air pur, mais je ne veux pas faire de jaloux. Je remarque qu’au cours de cette dernière décennie, les gens cessent de se déplacer à pied, et que l’habitude américaine de prendre sa voiture pour acheter des croissants est arrivée ici. Je crois qu’elle est très nocive, et que nous ferions bien mieux de marcher un peu.
Il y a des nombreuses solutions pour réduire les émissions des transports, notamment développer les transports publics et rendre leur prix concurrentiels et accessibles à tout le monde. Le trajet en bus d’une retraitée chez son médecin coûte frs 7.40 à Lausanne, ce qui équivaut probablement à son budget alimentaire. Une partie de la population trouve les transports publics trop chers, et il est surtout cher de commencer à les utiliser.
Dans la situation actuelle, les utilisateurs occasionnels sont découragés d’utiliser les transports publics, qui sinon seraient bien plus populaires. Il faudrait créer une dynamique où il est facile de se lancer et d’essayer le bus ou le tram. Au Luxembourg, les transports publics seront désormais gratuits, et c’est une excellente initiative. Ils nous évitent les catastrophes climatiques et les cancers dus à la pollution.
Le canton de Vaud a décrété l’Etat d’urgence climatique en mars. J’espère qu’il peut interdire le centre-ville aux voitures ou fermer les aéroports immédiatement. Nous devons réellement prendre des mesures exceptionnelles pour assurer notre sécurité. J’espère que dans cette situation grave, ce canton mettra en place plusieurs mesures permettant pour réduire les émissions des transports, et que la Confédération suivra bientôt. D’ici là, passons des moments de loisir dans les montagnes!
Bonjour,
la première partie de votre texte semble accuser l’avion de tous les maux, et le rendre responsable de la moitié de nos émissions de CO2, j’aimerais bien savoir comment vous arrivez à supposer que cela représente 50% de nos émissions de CO2. En ce qui me concerne, même si je prends l’avion, c’est tout au plus une fois par an, ou tous les deux ans, et uniquement pour de longues distances. Si j’en crois le calculateur ClimatMundi, cela représente moins que les rejets CO2 liés à l’usage quotidien de ma voiture.
En revanche, concernant la seconde partie, c’est à dire le développement des transports en commun, et l’incitation à plus les prendre, je suis d’accord avec vous. Mais le prix n’est pas le seul problème à résoudre. Un transport en commun doit aussi avoir une fréquence qui le rend adapté aux besoins des utilisateurs. Pour illustrer cela je vais prendre un petit exemple personnel. Je travaille sur Grenoble (France). Le mardi soir je suis bénévole dans une association de photographie. Pour aller de mon lieu de travail à l’association il y a un tramway. Donc c’est parfait, du moins en théorie. Car dans la pratique ce n’est pas l’aller, mais le retour qui pose problème. En effet, je finis l’activité autour de 20h30, voire 21h. Avec le tramway pour revenir à mon lieu de travail, plus le trajet domicile-travail, il me faudra quasiment 1h de trajet, du fait aussi d’une faible fréquence à cette heure-ci. Alors que si je vais à l’association en voiture, il me faudra 20 min pour rentrer chez moi. Vu l’heure, et le fait que je n’ai pas mangé avant, le choix est facile.
Regardons maintenant l’hypothèse de faire tous les jours mon trajet domicile-travail en transport en commun. Il se trouve que j’habite en zone péri-urbaine, donc mal desservie par les transports en commun. J’ai néanmoins la chance de pouvoir bénéficier d’un “transport à la demande”. Il faut juste que je le réserve au moins 4h à l’avance, ce qui n’est pas pratique pour l’adapter à des horaires de travail non figés, et dépendant de la charge du moment. De plus, au delà de 19h il ne fonctionne plus. Ce qui signifie l’impossibilité pour moi d’avoir une vie sociale en soirée. Et là, se pose une question toute simple:
“Pour sauver la planète faut-il que chacun de nous arrête toute vie sociale?”. C’est à dire, dois-je cesser toute forme de bénévolat (qui se déroulent en général en semaine), d’activité sportive (idem), etc…?
En fait, ce que vous nous dites, c’est surtout que vous avez besoin de meilleurs transports publics…
Vous pensez vraiment que les transports publics sont la solution au problème alors qu’au moins 25% des Suisses vivent dans des zones très mal desservies et qui ne seront jamais mieux desservies pour des raisons évidentes de coût et de durée du trajet? Regardez les cartes du rapport “Desserte et accessibilité en Suisse avec les transports publics et le trafic individuel motorisé”
Quand je devais aller travailler dans la zone industrielle de Vernier, je mettais 45 minutes depuis la gare à Genève. Mes collègues mettaient 15 minutes en voiture. Et cette exemple est une situation dans une grande ville, normalement bien desservie. Dès qu’on doit faire un trajet en transports publics qui nécessite des changements et des temps d’attente, la durée du trajet s’allonge énormément.
A une époque où les gens travaillent de plus en plus loin de chez eux, je doute que les transports publics puissent un jour remplacer une part importante du trafic individuel motorisé. La réalité n’est pas seulement celle que l’on vit dans sa propre bulle de citadin aisé, il y a une telle diversité de situation en Suisse que je doute qu’on change tout cela en 30 ans. Le problème de la voiture reste et restera avant tout le carburant.
Les mots sans les chiffres ne pèsent pas lourd : l’effet de serre existe depuis 4.5 milliards d’années et au début les concentrations en CO2 étaient colossales vu que la plus grande partie de l’atmosphère en était constituée ! La plus grande partie de ce CO2 a été ensevelie dans les roches ou la biomasse .
Depuis quelques millions d’années ce taux se situe entre 200 et 400 ppm (période de glaces polaires) , mais en terme de forçage radiatif , cela varie entre 26 et 32 watts/m2 , notre contribution humaine étant estimée à 2 watts/m2, impossible à mesurer. Comme les océans contiennent 50 fois plus de CO2 que l’atmosphère leur température influence fortement l’échange entre les 2 milieux . La biomasse absorbe aussi du CO2 et la destruction des forêts n’arrange rien !
La totalité des GES apportent plus de 150 watts/m2 vitaux pour les espèces , sinon la planète ne serait qu’une glaciaire ! L’homme a boosté l’effet de serre d’environ 1.2 % et pourra atteindre 2 % pour une concentration de 480-500 ppm , rien de dramatique ou cataclysmique par rapport aux conditions de l’ère des dinosaures ou même des premiers mammifères, y compris les premiers singes (> 1000 ppm).
Bien sur , il faudra bien arrêter de miser sur les fossiles pour notre économie vu qu’ils ne sont pas illimités et de plus sont nocifs pour la santé , et commencer par replanter les arbres et les mangroves …
Puisque le CO2 n’est pas un grand problème (si je vous ai bien lu dans vos nombreux commentaires), alors pourquoi planter des arbres?
Pour absorber le plastique, ptêt?
Et en mer, vous planteriez quoi?
Bon, Don Albédo alias pseudo Dr. Giotte, alias ppm -500 a prouvé sa foutriquesse, personne ne sait qui il est, mais il donne des leçons, el Professeur 🙂
Il ne lui importe pas de balancer ses chiffres suçés sur Wikipedia et n’a aucun argument, autre que ses farces bloguesques, alors j’espère que personne ne sera dupe de ce fantoche… à part ouin ouin, sure
🙂
@Dorota
Blacklistez-le, Dorota, si vous avez un peu d’amour propre pour vous!
Cher Hubert,
La NASA vous contredit: https://climate.nasa.gov/scientific-consensus/
La société américaine de chimie vous contredit: https://www.acs.org/content/acs/en/climatescience/climatesciencenarratives.html
La société américaine de géologie vous contredit: https://www.geosociety.org/gsa/positions/position10.aspx
Les académies suisses vous contredisent: https://sciencesnaturelles.ch/service/publications/81637-coup-de-projecteur-sur-le-climat-suisse
Commentaire partagé. Les idées et les paroles étant le propre de l’homme, sur notre belle planète terre, au final, ce seront les forces physiques, chimiques et biologiques qui pourront avoir le dernier mot. Les scientifiques ont déjà répertoriés 5 extinctions, s’il y en a une 6ème (hypothèse), alors après quelques millions d’années, on peut imaginer que la vie sur terre reprendra, sous une forme ou une autre, comme par le passé. Pour l’horizon immédiat, un ajustement du fonctionnement de nos sociétés à notre biologie est à mon humble avis souhaitable; sans catastrophisme.
Le transport aérien représente 2,5% des émissions humaines de gaz à effet de serre dans le monde. L’industrie du ciment, par exemple, est respnsable de près de 6% de ces émissions.
Un vol court, par kilomètre, est beaucoup plus polluant qu’un long. L’avion monte puis redescend, il vole souvent très peu de temps à l’horizontale, à la vitesse de croisière pour laquelle il a été conçu.
Ce sont ces vols qu’il faut taxer fortement maintenant et interdire à terme pour que le train redevienne concurentiel. Il nous faut redévelopper les trains de nuit.
Le parc de voitures suisse détient le record européen des grosses cylindrées. La progression actuelle de la taxe n’est sans doute pas assez dissuasive. Les centres des grandes villes doivent être fermés à la circulation privée, il faut développer encore les transports publics.
Concernant le chauffage, nous devons accélérer l’isolation requise des bâtiments, développer les pompes à chaleur, les pilles à combustible et la géothermie.
Nos réacteurs nucléaires sont chaque jour plus dangereux et chers. Prétendre que cette industrie est décarbonée est un gros mensonge. Peut-être vaudrait-il mieux les arrêter définitivement avant qu’ils ne nous pètent au nez?
Je vous propose 2 nouvelles hydroliennes-spirales qui nécessitent peu d’infrastructures (pas de barrage) et peuvent fonctionner en mer et en rivière.
Ces turbines seront présentées au Congrès Hydro 2019 de Porto en octobre.
Grand potentiel en Suisse et dans le monde, supérieur à celui des éoliennes. Regardez les dessins, vous comprendrez.
D’ici peu, j’aurai enfin les résultats d’une optimisation numérique (bien plus difficile que prévu à réaliser), des simulations suivront. J’attends les simulations pour tenter le crowdfunding afin de faire construire un prototype et le tester en rivière, puis en mer.
Si vous aviez un «j’aime» pour ma page Facebook, ce serait un bon soutien à mon projet. https://www.facebook.com/pages/Turbine-hélicoïdale/247999201961048