Les pluies intenses provoquent déjà d’impressionnantes inondations. Selon l’OMM, ces catastrophes ont abondé en 2018. Cette année, des événements très graves se sont déjà produit, d’immenses inondations au Queensland en Australie, dans le Midwest américain, le cyclone Idaï en Afrique, l’inondation d’Iran qui a touché une grande partie de ce pays.
D’après l’Agence Européenne de l’Environnement, les catastrophes climatiques, inondations, vagues de chaleurs et sécheresses ont causé 453 milliards d’euros de dommages entre 1980 et 2017 en Europe, ainsi que plus de 115’000 décès. Les années 2018 et 2019 alourdiront déjà ce bilan, qui croîtra rapidement.
L’intensification de précipitations avait été prévue en partie au moins et les experts préviennent qu’elles augmenteront encore.
LE GIEC2018 prévoit qu’à 1,5°C, les trois quarts d’Européens seront exposés aux inondations tous les 5 ans, et à 2°C, ces débordements deviendront bien plus importants.
Une étude s’est penchée sur ce risque d’inondation et prévoit qu’il va s’accroître fortement entre 1,5°C et 2°C.
Le réchauffement climatique va renforcer le cycle hydrologique de pluie et d’évaporation d’eau du sol et des océans.
Une équipe de scientifiques a créé un indice pouvant indiquer les catastrophes climatiques, inondation et sécheresse, tenant compte à la fois du volume des pluies et de la durée des sécheresses. Ils prévoient que la quantité d’eau totale par année augmentera un peu avec la température, mais les pluies intenses et les sécheresses croîtront bien plus.
Dans leur modèle, à +2°C, les précipitations diminuent en Amazonie et en Amérique centrale, ce qui fait peser une menace sur les forêts vierges qui couvrent ces régions.
Le région méditerranéenne subirait plus de sécheresses, ce qui pourrait causer sa désertification, alors que le Sud-Est de l’Afrique de l’Ouest bénéficierait peut-être de pluies plus régulières.
L’Asie du Nord et d’Est pourrait subir des pluies très abondantes, l’Ouest et l’Est de l’Amérique du Nord aussi.
Pluies totales par épisode de pluie: dans les zones en bleu, il pleuvra moins, dans les zones en rouge, il pleuvra plus (Madakumbura,et al, Nature 2019). Les événements extrêmes semblent augmenter plus que cette moyenne.
Des événements tels que les sécheresses extrêmes suivies de pluies intenses, provoquant alors des inondations et l’érosion, vont fortément augmenter et leur conséquences aussi.
Il faudrait établir rapidement quels seront les risques de déferlements et de glissement de terrain pour la Suisse aux pluies prévues pour 1,5°C et 2°C et voir ce qui est sûr et quel niveau d’inondation provoque l’effondrement des bâtiments. Selon ce graphique, on dirait que les précipitations pour la Suisse diminueront au-dessus de 1,5°C, ce qui affecterait la végétation suisse. Ces événements pourraient encore augmenter dangereusement avant d’atteindre 1,5°C.
Lors des récentes inondations de Crète, 20 cm de pluie se sont accumulés et ont atteint 3 mètres d’eau dans certaines rues. Les ingénieurs de l’EPFL savent probablement calculer ce qu’une pluie deux ou dix fois plus abondante peut provoquer, et cela peut être très impressionnant. Une double quantité d’eau pourrait mener à des inondations de l’ordre de dix fois plus importantes et les destructions et leurs coûts augmenteront d’autant. L’économie mondiale sera fortement touchée.
Ce serait super de disposer d’un bon outil de visualisation des effets de précipitations sur chaque ville, qui permettrait de voir où s’écouleront les rivières soudaines. On pourrait peut-être gérer les pluies par des généreux canaux d’évacuation et des réservoirs, les glissements de terrain pourraient être plus difficiles à maîtriser.
Selon les auteurs de l’étude, une augmentation de température à 2°C pourrait causer des catastrophes bien plus graves et il vaudrait bien mieux les éviter en limitant le réchauffement à 1,5°C.
Aujourd’hui, déjà, des zones de plus en plus étendues, des pays entiers se retrouvent touchés par des catastrophes, en Iran par exemple la plupart des provinces et une grande partie des routes a été touchée, et les récoltes détruites. La gravité de ces épisodes augmente vite, les vies humaines seront de plus en plus menacées , les torrents d’eau de plus en plus impressionnants.
https://www.nature.com/articles/s41598-019-39936-2 et Supplementary Information
Le scénario climatique que vous rapporter, études scientifiques a l’appui, est une extrapolation dans le futur proche ou lointain, mais reste tout de même inquiétante. Les solutions pour éviter un tel dérapage non contrôlé existent, mais je ne vois aucune réaction concrète de la part des élites en charge de décider. Elles ont beaucoup de peine à comprendre, subissent des pressions des milieux d’affaires et des parlements où règnent le respect de la sacro-sainte économie de marché qui reste malgré tout la plus performante. A ce jour. Toutefois elle subit depuis des decennies dérives outrancières qui en altère ses qualités et là est le problème. Issu du milieu de la santé je suis conscient des risques physiologiques et environnementaux. Avec ce re réchauffement annoncés, il faudra aussi prévoir les maladies et notamment celles transmissent par les moustiques. Restons positifs et si la 6ème extinction doit avoir lieu, il faudra attendre environ 10 Mo d’années, le temps que la planète se rééquilibre…
ce n’est qu’un tas de bêtises de plus:
– une étude sérieuse montre que les catastrophes naturelles ont été plus graves et plus dévastatrices dans le passé , les sociétés ne disposant pas des moyens techniques suffisants pour lutter contre les phénomènes naturels . Je vous renvoie à la liste non exhaustive dressée par wikipedia pour vous faire une idée “https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_catastrophes_naturelles_les_plus_meurtrières_depuis_l%27Antiquité” , par exemple les catastrophes en Chine au début du XXème siècle et encore aux Pays-Bas déjà au Moyen-Age !
– une simple logique démontre qu’une population plus grande donc occupant plus de territoire , elle a été multipliée par 10 ces 2 derniers siècles , va mathématiquement subir plus de catastrophes . Le problème de la surpopulation étant le facteur numéro 1 des décennies à venir ! Plus de bouches à nourrir équivaut à plus de biotopes à détruire , donc plus de risques de sécheresses ou d’inondations !
– la prédiction d’une augmentation de température de 2 degrés ne repose que sur des statistiques biaisées ne faisant pas la différence entre variations naturelles et forçage radiatif anthropique impossible à mesurer , l’augmentation actuelle de 1 degré étant imputable majoritairement aux cycles océaniques que l’OMM ignore complètement . Les satellites n’ont enregistré qu’une augmentation de 0.5 degré depuis leurs premières mesures en 1979, soit en quarante ans , pendant une période où l’indice AMO est passé dans une phase positive . Alors quand bien même le CO2 produit par la combustion de fossiles apporte quelques dixièmes, il ne pourrait en aucune manière déboucher vers les +2 degrés à court terme , la physique élémentaire l’interdit .
Vous ne proposez aucun argument péremptoire soutenant vos hypothèses , que des répétitions de perroquet.
Cette prise de position de Mr Giot est un accumulat de contre-vérités sans base scientifique sérieuse. Exemples de fake news : “la surpopulation étant le facteur numéro 1 ” –> non, c’est la consommation de ressources et l’impact des rejets qui détermine le résultat (cf. indicateur “empreinte écologique”). “augmentation de température de 2 degrés ne repose que sur des statistiques biaisées ne faisant pas la différence entre variations naturelles et forçage radiatif anthropique ” –>faux, les rapports du GIEC (donc les publications auxquelles ils se réfèrent) établissent clairement les diverses contributions et l’origine de l’augmentation de température. “étant imputable majoritairement aux cycles océaniques ” –>faux, la contribution des variations océaniques (dont El nino and so on…) est également clairement étudiée et exposée dans les rapports du GIEC successifs. “Les satellites n’ont enregistré qu’une augmentation de 0.5 degré depuis leurs premières mesures en 1979” –>1979 n’est que le début de ces mesures mais l’augmentation doit être rapportée aux données météorologiques initiales bien antérieures. “quand bien même le CO2 produit par la combustion de fossiles apporte quelques dixièmes” –>ce chiffre de quelques dixièmes n’a aucun fondement. “il ne pourrait en aucune manière déboucher vers les +2 degrés à court terme , la physique élémentaire l’interdit” : –>faux, qui plus est péremptoire et sans démonstration. Il n’y a aucune barrière physique qui puisse “interdire” cette augmentation, au contraire elle est inéluctable à court terme si les teneurs de l’atmosphère en GES augmentent selon le scénario tendanciel, et même beaucoup plus d’ici 2100 selon ce même scenario. Il s’agit d’un forçage radiatif directement proportionnel à la teneur en GES. Comme dans une serre. Globalement : lisez les publications et corrigez le tir. Ou retournez au collège.
La physique élémentaire nous apprend surtout que les températures se mesurent avec un thermomètre. Rien de plus fiable. Et que nous montrent les mesures effectuées depuis plus d’un siècle ? Rien d’inquiétant: en Suisse et dans une bonne partie de l’Europe centrale la température moyenne annuelle a déjà augmenté de près de 3 degrés. Cette augmentation de la température, cela dit en passant, avait été prédite par les modèles développés par la NASA il ya déjà 20 ans. Leur prévisions se sont accomplies avec une exactitude qui force le respect. Hors, ces mêmes modèles et les modèles plus récents, qui tiennent en compte les cycles océaniques et tous les facteurs possibles et imaginables, prévoient que les températures continueront d’augmenter. Désolé de vous décevoir, mais ces modèles sont bel et bien des modèles physiques qui n’ont absolument rien d’élémentaire. Quant aux perroquets, sachez que plusioeurs espèces nichent déjà dans les principales grandes villes européenees grâce à l’actuel réchauffement climatique…
Cher Hubert, sans savoir ce que vous avez contre notre “chère Dorota”, me permettrez-vous de vous conter mon vécu?
Vivant depuis douze ans en Uruguay, j’y ai une très ou plutôt minuscule ferme, pas les dizaines de milliers d’hectares de certains suisses au Brésil ou en Argentine.
A 1 km à l’ouest d’Aigua, Uruguay et sans pesticide, région d’élevage de bétail.
Depuis une année, il y a des pluies diluviennes, parfois 100 mm en une nuit (bon, le Nino ou la Nina a bon dos).
J’ai un petit bois d’environ un hectare dont les racines se dénudent pour lessivage du sol.
Alors, please, arrêtez de parler de Eimen, Albédo et humez l’air 🙂
L’augmentation de ces punitions d’ ALLAH les catastrophes naturelles les incendies et les météorites en 2019 c’est la fin du monde aux êtres humains et aux djinns de se convertir a l’islam avant le 27.9.2019 pour éviter l’enfer Jésus ne revient pas la bête de la terre.
Un peu d’histoire pour relativiser ? ” En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des oeufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaientlittéralement asséchées. En 1556 il y eut une sècheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes évènements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre . Les récoltes furent brulées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur ( 45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison. En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives. En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes. En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presqueà sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés”.
Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste.
Je vous mets en pièce jointe l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en aout 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre “Histoire du climat depuis l’an mil” (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur… Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui.
Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique ? Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sècheresses catastrophiques, entrainant des centaines de milliers de morts…
Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ? ” Tanguy Hbn
Bonjour,
Votre réaction est tout à fait révélatrice. Si la plupart des gens n’arrivent pas à comprendre les échelles de temps relatives des divers processus en jeu, vous oubliez également les échelles d’espace. Les épisodes divers que vous évoquez sont tous relatifs à l’Europe. Les changements climatiques dont parle Dorotha et le GIEC concernent le globe. Les augmentations de température en question sont les moyennes à la surface du globe (des pôles à l’Equateur). Rien à voir donc avec tel ou tel épisode d’une région déterminée, à quelque période historique que ce soit. D’ailleurs quiconque suit avec un peu d’attention l’actualité météorologique mondiale aura constaté que les canicules et événements extrêmes se multiplient actuellement sur un très grand nombre de régions du globe, et pas seulement ici. Noter aussi que l’Arctique subit depuis quelques années des vagues de chaleur allant jusqu’à +20°C par rapport à la normale connue. Par ailleurs, une corrélation apparaît très clairement sur quelques centaines de milliers d’années entre le taux de CO2 dans l’atmosphère et la température : il s’agit de variations à long terme, révélatrices d’un équilibre fluctuant en raison de cycles physiques planétaires, mais sans commune mesure avec la rapidité du changement induit par l’homme actuellement qui est de l’ordre du siècle (à peu près 50 fois plus rapide). Nous sommes donc en situation de “déséquilibre induit” entre le taux de CO2 et le réchauffement, qui va se poursuivre pendant des siècles. La relation entre le taux de CO2 et le climat a été récemment précisée sur une période remontant à 3 millions d’années (Willeit et al., 2019). Les canicules actuelles ne sont qu’un avant-coureur de celles de demain. Une équipe universitaire hawaïenne a évalué que les situations invivables de température concerneront au minimum 48% de la population mondiale en 2100 si on ne réduit pas rapidement nos émissions de GES (par GES on entend non seulement CO2, mais aussi méthane, fluorocarbures et N20). Comme les modélisations extrêmement perfectionnées des chercheurs climatologues, chimistes, physiciens et autres regroupés dans le cadre du CMIP le met en évidence, la variabilité météorologique n’est pas au même rythme ni avec la même ampleur que ce qui nous attend. Hélas !