Trianon – nostalgie d’une tragédie

La Hongrie commémore aujourd’hui le centenaire de la signature du Traité de Trianon, à coup sûr l’événement le plus traumatisant de son histoire récente. Trianon fait suite aux traités de Versailles et de Saint-Germain qui dans les faits sont imposés par les vainqueurs aux vaincus à l’issue de la Première Guerre Mondiale. Dans le cas du Royaume de Hongrie d’alors, Trianon ordonne le dépècement du pays, la perte des deux tiers de son territoire et la réduction aux frontières que nous lui connaissons encore aujourd’hui.

Cette curée trouve sa justification d’une part dans les 14 Points énoncés par le Président Wilson en janvier 1918 et d’autre part par la réalité de la présence des armées ennemies sur le territoire hongrois à la conclusion de l’armistice. Wilson était un homme idéaliste qui ne parlait que l’anglais et n’avait jamais alors quitté le territoire des États-Unis, et selon lequel les peuples devaient jouir du droit de disposer d’eux-mêmes. Non seulement ce droit fut refusé aux peuples vaincus, allemands, autrichiens et hongrois, mais Wilson concevait la notion même de peuple comme une communauté de personnes parlant la même langue, sans aucune référence à leur histoire véritable.

Vers 896, les tribus magyares s’étaient établies dans le bassin des Carpates ; c’est là qu’en l’an 1000 Saint Etienne établit le Royaume de Hongrie qui, en dépit des vicissitudes de l’histoire, en particulier les invasions ottomanes des XVIe et XVIIe siècle, allait conserver son caractère au sein d’un même espace géographique jusqu’en 1918. Si la noblesse magyare s’y révèle la classe dirigeante, le Royaume accueille en son sein les populations les plus diverses, slaves, roumains, allemands et juifs ; même ses souverains à partir de 1301 seront des étrangers pour la plupart. Pour cette raison et dans la mesure où l’évocation de Trianon est le fait d’un certain nationalisme magyar, celui-ci naît d’une contradiction car le Royaume de Hongrie était lui-même une sorte de mini-empire au sein des possessions habsbourgeoises, à l’opposé d’un État-nation.

C’est cette communauté-là que Trianon fait voler en éclats. Son souvenir alimente un sentiment d’injustice, voire de revanche irrédentiste que la nostalgie d’un passé idéalisé entretient. Même de nos jours, le visiteur le plus distrait à Budapest ne manquera pas de remarquer les autocollants et les placards où figurent les soixante-quatre comitats de la Grande Hongrie et, à compter d’aujourd’hui le nouveau monument à Trianon inauguré par le gouvernement. Entre les deux guerres cette nostalgie aura des suites funestes. L’amiral Horthy, régent du pays, s’adresse au seul homme capable de redresser ces torts, Hitler. Effectivement, en 1938, puis en 1941 la Hongrie récupérera une partie des territoires enlevés à Trianon. Mais tout pacte avec le diable comporte un codicille, en l’occurrence l’injonction que l’Allemagne fera à la Hongrie de s’attaquer à l’Union Soviétique, avec qui elle n’a pourtant pas de contentieux. On connaît la suite : une nouvelle défaite, une bataille sanglante livrée à Budapest au cours de l’hiver 1944-45, la déportation et le meurtre à Auschwitz de quatre cent mille Juifs hongrois, l’occupation du pays, quarante ans de dictature communiste. Voilà le prix de la nostalgie que certains seraient bien avisés de considérer de nos jours.

Trianon constitue assurément une injustice historique commise à l’égard de la Hongrie doublée du sentiment d’avoir été abandonnée par les Puissances occidentales. En 2020, il n’existe cependant pas de solution qui permette un rétablissement de la Hongrie historique. L’adhésion de la Hongrie à l’Union Européenne en 2004 puis en 2007 de la Roumanie offre au pays pour la première fois en près d’un siècle non seulement la perspective de relations paisibles avec ses voisins (en dépit d’un certain ressentiment de la part de l’un ou l’autre parmi eux) mais aussi la garantie de droits aux importantes minorités magyares de Slovaquie et de Roumanie. Volontiers décriée en Hongrie même, l’Union Européenne en réalité offre l’unique alternative viable à une nostalgie souvent dévoyée.

Dominique de la Barre

Dominique de la Barre est un Belge de l'étranger naturalisé suisse, amateur d'histoire et du patrimoine culturel européen, attaché aux questions liées à la transmission.

12 réponses à “Trianon – nostalgie d’une tragédie

  1. Encore un Traite ou la France “a perdue une bonne occasion de se taire”.

  2. Ou comment le dogmatisme, les ideologies et le manque d’informations contradictoires conduisent au desastre…

  3. Je vois là des nostalgiques de la Grande Hongrie, dont personne ne veut autour sauf des Hongrois bien sûr. Pour les Tchèques, Moraves, Slovaques, Roumains, Croates, Slovènes, Bosniaques, Serbes et j’en oublie c’est un jour de fête.
    Quant au droit des vainqueurs à décider, Monsieur la Barre sait bien qu’avant 1830 l’existence même de la Belgique a été refusée par les Anglais, vainqueurs de Napoléon, qui ont confié aux Pays-bas protestants des territoires pris à la France en 1815, unis à la partie catholiques des Pays-Bas ex autrichiens. Sans la révolte des Belges, francophones en particulier, le droit des peuples aurait été nié par les vainqueurs de 1815.

    1. Sauf que tout ce qui a été créé par Trianon à commencer par la Yougoslavie, a volé en éclats à la fin du communisme, avec perte et fracas dans ce cas précis. Les Magyars avaient établi un royaume s’appuyant sur des frontières naturelles montagneuses: les Carpates, pour sécuriser leur nation et s’en servir comme rempart. Trianon les a mis dans la position d’un pays assiégé et le tracé des frontières, un travail de cochons, a mis hors de leurs frontières trois millions de Hongrois qui se sont retrouvés privés de leur travail et souvent de leurs biens, notamment dans la Tchécoslovaquie de Bénes, où 400’000 Hongrois ont été déportés et réduits à l’état de sdf en arrivant dans une Hongrie a l’économie détruite.

      Pour mémoire, la Tchécoslovaquie, une autre création de Trianon, s’est séparée en 1993 (sans violences heureusement) exactement sur l’ancien tracé de ce qui fut la Haute-Hongrie et qui est donc la Slovaquie actuelle; c’est peut-être que ces deux peuples n’étaient pas faits pour vivre ensemble, n’ayant pas eu d’histoire commune auparavant.

      Quand aux armées occupant le territoire hongrois en 1918, elles sont le fait d’un dirigeant pacifiste qui n’a rien trouvé de mieux que de dissoudre l’armée hongroise. Ensuite, ce fut la prise de pouvoir de Bela Kun, le communiste, pendant 123 jours; les Français en profitèrent pour s’ingérer militairement avec les Roumains qui n’arrivaient pas tous seuls à envahir le pays, ils sont allés jusqu’à Budapest. Des généraux français présents sur place ont écrit aux dirigeants à Paris de ne pas démembrer ce pays, que cela déstabiliserait la région et sèmerait la haine; ils n’ont pas été écoutés.

      A noter que nous avons aidé alors un pays qui a tourné sa veste et pactisé avec le Troisième Reich quelques années après, bravo la France encore une riche idée! Pour contrer les communistes de Bela Kun la France a soutenu l’Amiral hongrois Horthy, un nationaliste irrédentiste qui voulait à terme reformer la Hongrie millénaire, soit le contraire recherché par le traité du Trianon: le bordel français dans toute sa splendeur, tout et son contraire.
      Avez-vous noté que cette affaire de démembrement de la Hongrie n’est jamais enseignée dans les programmes scolaires français? Qu’on en parle quasiment jamais? Qui connait celà ici en France dans les détails?

      Les Hongrois ne récupéreront sans doute jamais ce qu’on leur a volé, mais au moins ils pourraient reprendre par voie de plébiscite certains territoires majoritairement Hongrois, comme ce fut le cas pour l’agglomération de Sopron reprise à l’Autriche en 1921, à l’Ouest de la Hongrie.

      N’oublions jamais que ce sont des traités revanchards stupides qui ont enclenché la montée des nationalismes notamment en Allemagne. Traités que les Américains ont refusé de signer argumentant avec raison qu’ils portaient les germes de futures guerres.

      Je ne suis pas un nostalgique de l’empire austro-hongrois, ou de la Hongrie millénaire mais j’ai l’honnêteté de reconnaître les injustices et les erreurs commises par mon pays: que dirions-nous, nous les Français qui avons été tant irrédentistes après la défaite de 1870 (guerre déclenchée et perdue par la France pour une stupide histoire de têtes couronnées en Espagne) avec l’Alsace-Lorraine, si c’est nous qui avions été démembrés des deux tiers du territoires après cette défaite justement?

  4. Si l’Union Européenne était une organisation politique capable de répondre aux besoins des peuples européens divers et non une fumisterie, elle aurait prévu comme condition d’admission des pays comme la Roumanie que soient institués des mécanismes d’autodétermination par référendums, permettant aux populations des régions irrédentistes de choisir dans quelles nations elles veulent vivre. En Suisse c’est grâce à un tel mécanisme, accepté par le Canton de Berne, qu’on a pu résoudre l’épineux problème du Jura qui avait empoisonné la vie politique de tout le pays dans les années 60 et 70.

    N’étant pas hongrois je ne voudrais pas critiquer votre analyse. Vous connaissez mieux le sujet. Mais si les Hongrois de Transylvanie sont vraiment hongrois, ethniquement et culturellement, j’ai tendance à douter que ces populations hongroises parviendront à se résigner à leur sort. Surtout si on se souvient de l’intensité des passions qui ont pu enflammer un paisible canton suisse. L’identité d’un peuple est un fait actuel, bien plus qu’une nostalgie.

    Pour le moment, tant qu’il n’existe pas de mécanisme pour résoudre pacifiquement le problème, personne ne pourra empêcher le malin Victor Orban de profiter de cette fermentation pour flatter un électorat, quasiment captif, qui l’aide à se maintenir au pouvoir. C’est peut-être un procédé dévoyé, mais c’est de bonne guerre.

  5. Merci pour cet article et tous nos voeux pour la concorde entre peuples magyars et roumains.

    1. De la part des Roumains existe une disponibilité șans égal d’accorder aux minorités des droits même préférentiels: pas seulement des écoles et universités en langues maternelles (hongrois en ce cas), des émissions tv en hongrois, des places assurées au Parlement pour toutes les minorités, inscriptions bilingues des localités avec 20% population d’une autre ethnie, droit de s’adresser en sa langue au tribunal ou autres institutions (traducteur assuré), l’union ethnique hongroise est assimilée à un parti politique et est toujours associée au pouvoir, faisant partie du gouvernement et du Parlement (à part les autres places assurées aux minorites) …et on peut continuer.

  6. Vous avez raison, seul l’Union Européenne (UE) permet de trouver une solution au sort des minorités hongroises dans les pays limitrophes de la Hongrie.
    En effet, grâce à l’UE les frontières disparaissent en Europe et ces minorités peuvent ainsi visiter sans restrictions leur ancienne Mère-patrie ou même s’y établir.
    Elles peuvent également bénéficier de droits linguistiques et culturels leur permettant de maintenir vivace leur langue et tradition hongroises dans leurs pays respectifs. En outre, et si nécessaire pour protéger cette langue et cette tradition, il serait possible à ces minorités hongroises, – dans le cadre de l’UE – de négocier pour obtenir pacifiquement une autonomie institutionnelle.

    1. Cet argument est très intéressant: “… il serait possible aux minorités hongroises, – dans le cadre de l’UE – de négocier pour obtenir pacifiquement une autonomie institutionnelle”.

      En effet, on sent bien cette tendance dans la politique de l’UE. Elle consiste à ne plus prendre au sérieux les frontières nationales et à tenter de les transformer, petit à petit, en simple frontières administratives n’ayant pas de signification que les frontières entre régions autonomes au sein même d’un état. Puis, il ne resterait plus qu’à effacer carrément les frontières entre les états, et on aurait un gouvernement européen unique dirigeant des centaines de petites régions autonomes.

      On sent cette politique même chez nous en Suisse, où toute une série d’accords “Interreg” sont signés par les cantons frontaliers: par exemple Vaud – Valais et Genève avec la Savoie (en France) et le val d’Aoste (en Italie). Il y a aussi des accords Interreg entre Bâle, l’Alsace et le Land de Bade Württemberg. Il y en a d’autres encore du côté du Tessin et des Grisons, avec l’Autriche et l’Itale et tout ça se développe, comme tout ce qui vient de l’UE, de manière sournoise, secrètement, sans que le public ne s’en doute le moins du monde et en court-circuitant les procédures normales de référendum sur les traités.

      Bien sûr, l’idée n’est pas mauvaise. Il y a toutes sortes de problèmes (transports, infrastructures, développement économique) qui peuvent être traités de manière transfrontalière. Ce qui est gênant c’est cette intention inavouée de gommer la souveraineté des états, subrepticement.

      Il semble que ces projets s’inscrivent dans une approche néo impériale allemande, très intelligente d’ailleurs. Car il est bien l’air que l’Allemagne, avec sa structure monolithique où le pouvoir est simplement de centralisé mais où les Länder n’ont aucune souveraineté, ne sera pas du tout désagrégée par ces accords Interreg. Donc à la fin, si le processus va à son terme, elle régnera en maître sur une Kleinstaaterei européenne, et elle pourra arracher à la France des terres d’empire traditionnelles comme l’Alsace et la Lorraine, voire la Franche-Comté.

      Dans un sens ce n’est pas si mauvais, car après tout il est assez logique que l’Allemagne,comme plus grand pays du continent, et le plus puissant, domine l’Europe, pacifiquement cette fois. Mais en tant que Suisse je ne voudrais pas que la souveraineté de la Confédération soit entamée. Il faut rester vigilants.

      Pour les vrais problèmes d’irrédentisme, désolé, mais s’il existe des minorités nationales compactes, celles-ci ne se satisferont pas d’un statut de région autonome dans un pays qui leur est étranger. Elles désireront toujours un changement des frontières pour se retrouver au sein de leur véritable nationalité. Cela pourrait aussi être organisé sans le recours à la force militaire, dans le cadre d’accords européens, mais dans un autre esprit qu’Interreg. Il faudrait donner la possibilité aux populations locales de voter – districts par district -, dans des référendums d’autodétermination et ainsi redessiner les frontières pacifiquement.

      Ce n’est sans doute pas l’intention des dirigeants européens actuels qui n’ont aucun sens politique. Eh bien! les problèmes d’irrédentisme subsisteront et les habiles démagogues comme Victor Orban continueront de les utiliser à leur profit. il serait bien bête de s’en priver.

      De toute façon nous aurons encore beaucoup d’occasions de reparler de ces sujets. Le problème de la Catalogne va se tasser à mon avis, mais attendons un peu ce qui va se passer bientôt en Écosse.

  7. Le royaume de Hongrie était un état féodal, vassal d’un plus fort, l’Empire autrichien des Habsbourg . Il n’existait pas avant 1920 d’état nation hongrois ou autrichien . Dans la région, seuls la Serbie, l’Albanie ou la Grèce s’étaient forgés comme tels a l’instar de la France, l’Allemagne et l’Italie et d’autres . Bulgarie et Roumanie subissaient les affronts de leurs grands voisins turcs et russes et autrichiens au fil de guerres et de traités . La fin de l’empire marque la fin de cette féodalité et l’entrée dans le cercle des états-nations : on les a créés de toutes pièces à partir de définitions géographiques, politiques, linguistiques et historiques en un conglomérat plus ou moins réussi d’etats ( Tchécoslovaquie, Roumanie, Bulgarie, Moldavie, Autriche, Yougoslavie, Pologne ) . Depuis un siècle, seuls Yougoslavie et Tchécoslovaquie se sont délités . Depuis la fin de l’emprise soviétique de 1945 a 1990, L’Europe s’est imposée et permet aujourd’hui à chacun de vivre pleinement sa culture même si l’etat dans lequel on vit n’est pas réellement le plus approprié.
    Il n’est plus question de toucher aux frontières mais de laisser chacun vivre sa culture le plus sereinement possible et en liberté. La Hongrie actuelle n’est pas le meilleur exemple qu’il soit .
    D’autres sont plus ouverts et respectueux de chacun. De toute façon, personne ne reviendra sur ce traité sauf à s’exclure lui même de l’Europe , il semble que Mr Orban ne le comprenne pas très bien mais pour le moment, s’abstient de franchir le Rubicon vu la menace potentielle. Il n’a pas les moyens militaires et diplomatiques de ses ambitions.

  8. Le traité de Trianon est toujours un sujet très présent en Hongrie, pas seulement maintenant en 2020 lors de la commémoration de son centenaire, mais depuis les années 1990 après l’ouverture du pays.
    Les questionnements sur les frontières, étouffés pendant l’ère soviétique, viennent à nouveau polluer les esprits dans la région. Malheureusement, les bénéfices de l’Union Européenne avec la faciliter de transiter entre les pays et même de s’y installer, ne sont pas suffisamment forts pour effacer cette propagande incréée dans l’imaginaire Magyar.
    Je crois que prétendre que le problème n’existe pas n’est pas la bonne solution. En s’appuyant sur le fait que le traité date de plus de 100 ans et que le rediscuter est hors sujet dans le contexte actuel, ouvre la porte pour une radicalisation, ce qui est en train de se passer. Il faudra affronter le problème en face. L’Union Européenne aurait donc un rôle central à jouer, en organisant et en assurant des referendums au niveau des municipalités afin de confirmer avec la population local leur attachement à quel pays.
    Une fois qu’une telle chose sera faite, personne n’aura la légitimité de contester les décisions prises. Ce qui n’est pas le cas du traité qui même si fait avec le support des géographes et historiens, a laissé toute une population en dehors du pays. Regardez le cas de la ville de Sopron, qui a pu bénéficier d’un referendum pour rester en Hongrie. Personne ne conteste le fait que Sopron est en Hongrie, car cela a été acté par la population locale.
    L’Union Européenne peut arbitrer entre les pays : l’est de l’Autriche, le sud de la Slovaquie, le nord de la Croatie, le nord-est de la Slovénie. Avec l’extrême ouest de l’Ukraine et le nord de la Serbie (Vojvodine) la chose est un peu différente car ces pays ne sont pas dans l’UE.
    Le cas de la Roumanie est, à mon sens, un cas à part. Cela pour deux raisons :
    La Transylvanie : il s’agit d’une région avec une identité Transylvanienne à part entière. Sans compter le Szekelyland en plein milieu de la Roumanie actuelle, fortement peuplé par une population hongroise. Dans ce sens, tout cela me fait penser que pour la Transylvanie le referendum devrait avoir trois questions à poser : Rester attaché à la Roumanie ? Faire un rattachement à la Hongrie ? Créer une nation Transylvaine pluriculturelle (roumain, hongrois, allemand, gitan).
    La Moldavie : Tant qu’à faire, je pense qu’il faudrait au même moment résoudre la situation avec la Moldavie. Par referendum également : rattachement à la Roumanie ? Rester indépendant ? Et la Transnistrie avec sa population russophone ? Les accorder l’indépendance ? Rester attaché à la Moldavie (et éventuellement à la Roumanie) ? Ou même, pourquoi pas, un rattachement à la Russie ? Nous avons déjà Kaliningrad en plein milieu de l’EU, pourquoi pas un autre ? A l’EU d’utiliser cela comme poids de négociation avec la Russie pour une intégration plus importante de l’Ukraine avec l’UE.

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