Vigil : mini série

Vigil – plongée dans une mini-série

De temps à autre, un genre cinématographique qu’on croyait disparu, le western, le péplum, réapparaît sur les écrans. Avec Vigil, c’est le thème du sous-marin qui refait surface sous la forme d’une mini-série qui connaît un certain succès outre-Manche.

Un meurtre est commis à bord d’un sous-marin nucléaire britannique ; sous prétexte que le vaisseau naviguait alors en eaux territoriales, on juge que l’affaire relève de la police plutôt que de la justice de la Royal Navy, si bien que notre héroïne, une inspectrice de police est détachée à bord du sous-marin, où elle mène l’enquête. A cette première invraisemblance succédera toute une série de péripéties, un deuxième meurtre puis la tentative d’un troisième. En l’absence d’une intrigue plausible, l’histoire peine à progresser et devient rapidement tributaire d’une suite sans fin de personnages aux accents écossais rocailleux en vue d’alimenter l’intrigue, dont on perd rapidement le fil.

Ceux qui s’y connaissent mieux que la Ligne Claire en choses militaires n’ont pas manqué de relever les erreurs touchant aux uniformes et surtout le volume excessif du décor, qui se prête davantage au tournage d’une histoire de porte-avions que de sous-marin.

Aux amateurs du genre, on recommandera plutôt Das Boot pour l’atmosphère angoissante de la vie à bord d’un sous-marin ou The Hunt for Red October pour le suspense.