Finance d’impact

Memo à : T&T all

Concerne : Finance d’Impact

 

Ce matin le Comité de Direction a décidé de ma nomination au poste nouvellement créé de Chief Impact Officer, témoin de la volonté de notre Maison, Tradition & Transition, de forger l’avenir comme elle a su le faire depuis deux siècles.

François Pignon, notre collègue depuis trente ans et Chief Investment Officer avec qui je partage les mêmes initiales fonctionnelles (CIO), s’est déclaré disponible pour participer à la sélection des produits financiers destinés à mettre en œuvre notre nouvelle stratégie d’impact. François nous a par ailleurs fait part de son souhait de faire valoir ses droits à la retraite anticipée dans six mois.

Fort de mon expérience passée de distributeur de fonds Madoff, je puis témoigner tant de l’impact indéniable que la finance peut exercer, que de la réussite, en ce qui me concerne, d’une transition professionnelle.

Des voix se sont élevées au sein de T&T pour mettre en question la nomination d’un Européen de 50 ans au Comité de Direction. Ces commentaires sexistes, totalement inacceptables, sont en contraction flagrante avec les valeurs de diversité et d’inclusion qui sont les nôtres et qu’incarnent avec tant de charme mes deux jeunes assistantes, Julie et Émilie.

Nous allons proposer à nos clients un premier investissement dans Don Quixote Wind Farms LLC, mis au point par Jean des Rives, anciennement responsable des crédits structurés chez Lehman Brothers. Une présentation Zoom se déroulera demain à 18h à laquelle votre participation est vivement recommandée en vue d’en maximiser l’impulsion à tout vent.

 

Cordialement

É. Collod, CIO

Dominique de la Barre

Dominique de la Barre est un Belge de l'étranger naturalisé suisse, amateur d'histoire et du patrimoine culturel européen, attaché aux questions liées à la transmission.

3 réponses à “Finance d’impact

  1. Difficile de piger le propos de ce billet….

    Vous vous moquez de la pseudo finance ”éthique”, d’impact, inclusive, centrée sur la ”stakeholder value”, et patati et patata, ainsi que du jargon politiquement correct à la mode dans les banques.

    C’est bien ça?

    1. Cher Monsieur Perplexe,
      Il existe en effet de vrais François Pignon: https://www.europe1.fr/culture/francis-veber-jinvite-francois-pignon-a-mes-premieres-2944448
      Et la probabilité d’une ferme éolienne baptisée Don Quichotte n’est pas totalement nulle, le monde de la finance étant réputé pour son humour.
      Et le monde sait que “Tradition & Transition” existe réellement, étant un partenariat entre une université et l’organe représentatif des Inuits (puisqu’on ne dit plus esquimaux) au Labrador. Pas certain cependant qu’ils soient fort actifs sur les marchés financiers, encore qu’il faut bien placer les subsides publics quelque part…
      Quant au signataire (un autre CIO, je pense qu’il faut lire plutôt CEO), Mr Emmanuel Collod existe réellement aussi mais est plutôt ingénieur sur Lyon ( https://www.linkedin.com/in/collod-emmanuel-28863b7/?originalSubdomain=fr ). Peut-être a-t-il choisi de mettre désormais l’accent sur la première lettre de son prénom afin que sa signature démontre son engagement éthico sociétal genré?
      Bref je pense comme vous ici !
      Cordialement

      1. Comme tout banquier est réputé pour ses talents à courir après son nombril – souvenez-vous de la performance de Jean-Luc Bidault dans un célèbre film suisse (et comme tout film Made in Switzerland, plus célèbre que rentable) -, nul doute qu’il soit fait allusion ici au Comité International Olympique réputé, quant à lui, pour son art de coureur de… fonds.

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