Civilisation

En 1969, Kenneth Clark [1] présente à la BBC un documentaire en treize épisodes qui retrace l’histoire de l’art en Occident depuis la chute de l’empire romain. Intitulée Civilisation, la série constitue la première présentation télévisée et en couleurs de l’histoire des beaux-arts à destination d’un public généraliste.

L’émission connaîtra un succès considérable, jamais démenti jusqu’à ce jour, tant auprès des critiques que du grand public. De son émission, Clark tirera un livre qui sera traduit en français en 1974 et dont Guillaume Villeneuve propose aujourd’hui une nouvelle traduction aux Éditions Nevicata. Clark, disparu en 1983, s’était montré critique envers cette première traduction, en particulier envers sa couverture, qu’il jugeait criarde. A près d’un demi-siècle de distance, il fournit à Villeneuve non seulement le prétexte d’une traduction fraîche, élégamment illustrée de clichés en couleur cette fois-ci, mais l’occasion de repenser l’ouvrage.

Dès 1969, le titre tant de la série télévisée que du livre de Clark, Civilisation, fait l’objet de débats. A cette date, Clark a derrière lui une riche carrière académique et muséale qui lui ont valu une grande renommée en Angleterre. Il a certes conscience de l’existence d’autres civilisations, en Orient en particulier, mais choisit de présenter non pas l’histoire de l’art en Occident mais le récit de la civilisation occidentale illustrée par les beaux-arts, principalement la peinture et la sculpture. Au long des quinze siècles dont il retrace le cours, Clark n’aura de cesse de souligner le rôle éminent tenu par l’Église, catholique s’entend, non seulement comme vecteur technique, si l’on peut dire, de la transmission du savoir, mais comme matrice du monde dont nous sommes les héritiers. Clark, pour qui une civilisation ne peut se concevoir que comme une théologie politique, y voit le doigt de Dieu et se convertira du reste au catholicisme au soir de sa vie.

Clark est le fruit d’une éducation classique et élitiste, à Winchester d’abord et à Oxford ensuite. Il en retiendra la conscience de la dette que la civilisation occidentale doit à l’Italie, où naît l’empire romain, où siège la papauté, et d’où se répandront la Renaissance puis les arts baroques. Dans l’esprit de Clark, que la cathédrale Saint-Paul à Londres soit couronnée de la célèbre triple coupole de Christopher Wren, témoigne de cette filiation.

En 1968, Daniel Cohn-Bendit avait tué le père et avec lui tout ce que le père avait pour mission de transmettre. Peut-être Clark en a-t-il déjà l’intuition et a-t-il ressenti la vocation de remplir la fonction de moine copiste à l’âge des mass media, comme on disait alors. Clark sait que toute civilisation est fragile, qu’elle peut être menacée même par la culture ambiante, Coca Cola, Top of the Pops, la Bible en Readers Digest, et qu’en définitive elle repose sur la foi. C’est pourquoi la déchristianisation que nous connaissons en Europe de nos jours est aussi une dé-civilisation, en d’autres termes un barbarisme.

On en revient à la question : pourquoi une nouvelle traduction ? Guillaume Villeneuve, qui partage avec Clark une éducation classique, fait métier de traducteur depuis plus de trente ans. Pourtant, il ne s’agit pas ici d’une traduction ordinaire mais d’une profession de foi en son texte et ce qu’il signifie. Aussi, amis lecteurs, rendez hommage à ce moine copiste et faites une place à Civilisation dans votre bibliothèque, afin précisément d’en assurer la transmission.

 

[1] Lord Kenneth McKenzie Clark (1903-1983), historien de l’art, auteur britannique, directeur de musée et producteur de télévision.

 

Kenneth Clark, Civilisation, traduit de l’anglais par Guillaume Villeneuve, Éditions Nevicata 2021, 286 pages.

Dominique de la Barre

Dominique de la Barre est un Belge de l'étranger naturalisé suisse, amateur d'histoire et du patrimoine culturel européen, attaché aux questions liées à la transmission.

7 réponses à “Civilisation

  1. Merci pour ce billet, qui rappelle que l’Occident est l’héritier de la Rome antique et que la pensée chrétienne est à la base de notre civilisation. Car ce sont bien les enseignements de Jésus-Christ dans l’Evangile qui ont donné à l’Occident l’élan pour développer les sciences et permettre à des hommes d’aller sur la lune grâce à la Nasa en 1969, ce qui reste à ce jour le plus grand exploit de l’Histoire. J’ai revisionné récemment le discours du Président John Kennedy à l’origine du projet Apollo et de cette prouesse incroyable, j’ai été notamment frappé par l’extraordinaire ferveur populaire qui régnait à cette époque. Nous n’avons plus jamais rien connu de pareil depuis ce temps-là et tout porte à penser ou à croire que ce fut à bien des égards un âge d’or, une apogée qui est désormais bien loin derrière nous.

    1. Je ne sais pas de quelle génération vous êtes, mais pour avoir non seulement entendu le discours du président Kennedy, dont personne n’était alors dupe qu’il faisait la promotion de la conquête spatiale, la “New Frontier”, à des fins militaires, industrielles et commmerciales, mais pour être né dans l’immédiat après-guerre, avant même le début de la guerre dite froide, je peux vous assurer que cette période, si c’est à celle des Trente dites “Glorieuses” que vous faites allusion, n’avait rien d’un âge d’or. Si apogée il y eut, ce fut, sur la scène internationale, celle de la la guerre froide. L’assassinat du président John F. Kennedy en 1963 par un supposé sympathisant communiste, l’incident de la baie des Cochons et l’affaire des missiles soviétiques à Cuba, celle de l’avion-espion U-2 abattu au-dessus de l’Union soviétique en 1960 n’en sont que quelques-uns de épisodes les plus marquants. Le moindre incident diplomatique pouvait déclencher une conflagration nucléaire. Il a suffi que le Premier soviétique Nikita Kroutchev ôte sa chaussure et frappe son pupitre au Conseil de Sécurité, à l’ONU, en déclarant à l’intention des Occidentaux “We shall bury you!” pour que la planète entière tremble. Un avion-espion américain abattu au-dessus de la baie d’Olga, en Sibérie orientale, en 1954, a déjà manqué de peu de déclencher l’apocalypse nucléaire.

      En fait d’âge d’or, la production internationale est en panne. Echanges et investissements tournent au ralenti. Le prix des matières premières est en chute libre. En France, c’est la sempiternelle course aux salaires et aux prix, l’inflation galopante, la dépréciation du franc tandis que le pays, ruiné par la guerre, lutte encore pour se reconstruire. La guerre d’Indochine, marquée par la terrible défaite de Dien Bien Phu en mai 1954, a grevé lourdement son économie tandis que l’Afrique du Nord s’est réveillée à l’anticolonialisme et au nationalisme. Les troubles qui se sont multipliés en Tunisie ont marqué le début de la fin de son empire colonial. Et les attentats simultanés qui ont marqué l’entrée en guerre du Front National de Libéation (FLN) en Algérie la même année n’ont fait qu’accélérer le processus.

      De quel âge d’or, de quelle extraordinaire ferveur populaire et de quelle apogée parlez-vous donc? Cette époque est révolue. La nôtre n’est ni pire, ni meilleure et nous offre même des possibilités inimaginables autrefois. Il est futile de vouloir idéaliser le passé.

      1. @A. LDN
        Je suis d’une génération où tout était encore possible dans un monde alors en plein développement, avec tous les espoirs de vie meilleure et de liberté qui s’y rattachaient. Par rapport à vos interrogations, je vous laisserai donc revoir le discours historique du Président Kennedy et la foule en liesse qui l’entoure (y compris l’agent de police derrière lui). Et je n’ai jamais oublié ses paroles mythiques : “Nous voulons aller sur la Lune, non pas parce que c’est facile, mais parce que c’est difficile!” Notre époque, c’est tout le contraire avec la fin des libertés et des espoirs dans un monde en voie de dégradation et de contraction. Je ne discerne aucune de vos “possibilités inimaginables”, mais ne vois que de colossaux problèmes environnementaux et sociétaux qui s’accumulent et s’amplifient très rapidement partout. Afin de les régler, il faudra être vraiment bons dans l’excellence et faire encore mieux que ceux qui sont allés sur la Lune (un exploit de 1969 que l’on n’est pas prêt de réitérer, même avec toute la technologie actuelle), pour le moment je ne vois rien qui aille dans ce sens-là. Et je ne partage pas du tout votre point de vue unilatéral “gauchiste”, car les faits et éléments que vous mentionnez n’ont rien apporté de bon à l’humanité ni aux peuples concernés, bien au contraire (le communisme avec la “guerre froide”, Dien Bien Phu, la “décolonisation” de la Tunisie, le FLN, etc…). Regardez donc la situation actuelle en Algérie, en Tunisie, à Cuba, au Vietnam ou dans tous les ex-pays communistes! Et les perspectives actuelles sont bien plus inquiétantes que celles d’une éventuelle “apocalypse nucléaire”, car l’humanité s’avère totalement incapable de les maîtriser contrairement à une frappe qui peut parfaitement être évitée, même au dernier moment comme c’est arrivé plusieurs fois. Les “mouvements de libération” que vous évoquez ont répandu globalement le terrorisme et l’insécurité, en n’ayant jamais rien obtenu de durable ni de consistant par rapport à leurs revendications. Je n’idéalise pas le passé, je dis simplement que nous avons eu des conditions de vie que ne connaîtrons sans doute pas les jeunes générations. Certains en sont déjà bien conscients, un jeune homme m’a dit récemment que les “vieux” ont eu bien de la chance et que lui n’aurait probablement pas tout ce que nous avons eu, ce qui m’a interpellé et à quoi j’ai répondu que nul ne connaît l’avenir, que chacun(e) peut trouver son chemin et décider de son destin. Ce que j’écris n’est pas futile et sans fondement, vous gagneriez beaucoup à y réfléchir avec plus d’attention.

        1. Merci pour votre réponse, cher Monsieur. Ma génération aussi croyait que tout était encore possible dans un monde alors “en plein développement”, avec tous les “espoirs de vie meilleure et de liberté qui s’y rattachaient”. Encore conviendrait-il de voir de plus près qui a orchestré ce développement, sinon ceux-là mêmes qui ont produit l’effort de guerre. Faut-il citer des noms? Et si la vie meilleure et la liberté se résument à produire et à consommer, si le respect dû à un individu ne se mesure plus qu’à son pouvoir d’achat, ce que les “Trente Glorieuses” ont fait de chacun(e) d’entre-nous, alors on peut avoir quelques doutes quant à ses réels bienfaits.

          Moi non plus je n’ai pas oublié les paroles de John F. Kennedy, en particulier son “Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays” (“Don’t ask what your country can do for you, ask what you can do for your country”). L’exploit d’Aldrin, Armstrong et Collins à bord de la mission Apollo 11 a marqué toute ma génération, qui n’est d’ailleurs peut-être pas si éloignée de la vôtre, comme je crois le deviner en vous lisant. Je laisse aux spécialistes le soin de juger si nous sommes aujourd’hui capables de rééditer l’exploit technique et scientifique réalisé par la NASA en 1969. Sur son blog Pierre Brisson, riche d’enseignements à ce sujet et auquel je ne peux que vous renvoyer, montre que les moyens techniques existent aujourd’hui pour transporter l’homme, non plus seulement sur la Lune, mais sur Mars. S’il était une chose inimaginable (sauf pour les auteurs de science-fiction) dans les années soixante, c’était bien de pouvoir poser le pied sur le sol martien dans un avenir proche (peut-être même dans moins de trente ans, nous disent les spécialistes).

          Non seulement je ne nie en rien la réalité des colossaux problèmes environnementaux et sociétaux qui s’accumulent et s’amplifient très rapidement partout, ni les défis qui se posent à la jeune génération, mais je constate aussi que les efforts faits par la communauté scientifique et, de manière générale, par la prise de conscience du public sont au moins à la mesure de ces défis. Le GIEC n’est pas une assemblée de doux rêveurs. La communauté scientifique tire la sonnette d’alarme depuis plus de quarante ans, mais qu’obtient-elle en réponse, sinon de se faire traiter de complotiste par les illuminés à la sauce QAnon?

          D’autre part, comme ancien enseignant dans le post-obligatoire, j’ai constaté que la plupart de mes élèves, comme de mes collègues, non seulement faisaient un usage assidu de l’avion pour leurs loisirs mais arrivaient aussi à l’école avec leur propre voiture. J’étais l’un des rares à y venir à pied ou en bus. Une de mes élèves m’a même dit un jour:

          – Comment.. vous z’avez pas d’voiture, m’sieur? mais vouz-êtes pas un type normal…

          C’était à la fin des années 1980. Non, je n’avais pas de voiture. Et parmi mes nombreux autres défauts, j’étais un des rares profs à venir encore en classe en veston-cravate, six ans après mai 68. Au point qu’une de mes consoeurs émancipées m’a un jour donné l’ordre – car c’en était un-, d’ôter ma cravate (par chance, mon défroquage et ma “mise à niveau”, ma ré-éducation se sont arrêtés là).

          Ma génération a été marquée par des personnalités telles que René Dumont, André Gortz, Ivan Illich, Denis de Rougemont (pour ne citer que ces grandes figures de l’écologie), ou encore monseigneur Dom Elder Camara, le pape Jean XXIII, John et Robert Kennedy, Tolstoï, Paulo Freire, l’abbé Pierre et bien d’autres. Si c’est être un unilatéral “gauchiste” que de les avoir choisis pour phares, pour guides, alors je plaide coupable, et même trois fois plutôt qu’une. Oui, de ce point de vue, nous avions bien de la chance, comme le disait votre jeune interlocuteur.

          En revanche, je ne vois aucun équivalent de ces grandes figures marquer l’horizon actuel. Rien dans le show médiatique d’une Greta Thunberg et consorts, que de la gesticulation vaine d’enfants gâtés qui ne seraient rien sans Internet, ni smartPhones, ni surgelés, ni Tesla – toutes choses inimaginables, en effet, il y a cinquante ans et dont ils sont les premiers, sinon les seuls à profiter.

          Cordialement,

          aldn

          1. Cher Monsieur, merci de votre réponse que j’ai lu avec plaisir. Pas de doute, nous sommes à peu près de la même génération. La dérive consumériste est certainement en effet le plus grave revers de ces “Trente Glorieuses” et au final c’est bien l’idolâtrie de l’argent (l’éternel problème du veau d’or) qui risque de nous perdre. Les personnalités que vous citez ne sont pas des gauchistes ni des écologistes, mais de vrais bienfaiteurs, des penseurs, des écrivains, des philosophes capables de raisonner par eux-mêmes en apportant de très précieux repères. Ce qui manque beaucoup actuellement c’est l’esprit visionnaire d’un Denis de Rougemont (pour citer un natif de ma région) ou la force de caractère et l’énergie proverbiale du comte Léon Tolstoï capable de faire à un âge canonique plus de cent kilomètres à pied au coeur de l’hiver russe pour rentrer chez lui à Isnaïa Poliana. Les jeunes ne sont pas à blâmer, ils ne font que refléter et pratiquer le conditionnement de décérébré que le système dominant actuel leur inculque. Merci à ce propos pour votre témoignage d’enseignant émérite. Ce que m’a dit mon jeune interlocuteur n’était pas un reproche, juste le regret d’une profonde injustice, ce qui m’a beaucoup touché. Ce qu’il faut aussi faire savoir absolument, c’est que les jeunes ne manquent pas de qualités, de créativité, de courage. J’ai ainsi écouté, médusé, ce jeune homme me raconter comment il avait trouvé la liberté et la maîtrise de lui-même en faisant du parapente. “Je suis quelqu’un d’agité avec de très gros problèmes de concentration, mais très haut dans les airs je n’ai pas droit à l’erreur, je dois être totalement attentif, je deviens pleinement moi-même, je suis libre” me disait-il. Etonnant et extraordinaire d’entendre cela! Ce qui m’amène à penser que les qualités de la jeunesse ne sont pas utilisées comme elles le devraient pour sauver notre monde. Je sais très bien aussi que les scientifiques de bonne volonté font tout ce qu’ils peuvent pour alerter et améliorer les choses, mais hélas les problèmes environnementaux et sociétaux courent beaucoup plus vite qu’eux. Comme je l’ai écrit, personne ne sait ce que nous réserve l’avenir, faisons donc tout ce que nous pouvons à notre échelle et restons confiants, de toute façon il n’y a guère d’autre choix.

  2. Messieurs, je suis née un an après la fin de la guerre, donc comme vous je suis de la “génération qui a eu de la chance” comme moi aussi j’ai beaucoup entendu. D’abord on n’avait pas accès aux 2/3 des choses qu’eux ils ont maintenant, ensuite nous n’étions pas dans la “Culture of Complaint” ( définition de la société actuelle selon Robert Hughes). Ensuite, nous aussi nous étions terrorisés par les média de l’époque, heureusement moins envahissants d’aujourd’hui, A.LDN l’a rappelé :la baie des Cochons et l’affaire des missiles soviétiques à Cuba, celle de l’avion-espion U-2 abattu au-dessus de l’Union soviétique, Nikita Kroutchev qui ôte sa chaussure et frappe son pupitre au Conseil de Sécurité et le film de Kubrick, Docteur Folamour qui nous a fait beaucoup rire mais il nous a appris aussi l’existence de la petite valise et du bouton que, en une seconde aurait pu déclencher une guerre nucléaire aux conséquences inimaginables.
    Alors, c’est quoi la différence ? J’en vois surtout deux : la principale est que nous écoutions les récits de nos vieux et savions ce qu’est la vrai souffrance, la faim , nos villes détruites (je suis italienne), les membres de nos familles tués au front. Nos parents étaient en train de tout reconstruire, malgré les blessures dans les corps et dans les âmes, avec un optimisme et une joie de vivre incroyable. C’est pour cela que je n’ai jamais compris ’68, d’autant plus que, comme presque toutes les révolutions, il n’y avait que des bourgeois à l’œuvre ! Déjà des fils à papa , gâtés, comme ceux qui aujourd’hui font du parapente pour avoir des émotions fortes et pleurnichent et récriminent et reprochent . Ils me font beaucoup de peines, mais le pire est que ce sont NOS enfants et petits-enfants, donc NOUS avons fait faux quelque part.
    La deuxième différence est sur les possibilités de travail : là c’est vrai qu’on a eu plus de chance, mais c’est une analyse démographique toute simple. A la fin de la guerre, en Europe, la population jeune avait été décimé et avec la reconstruction il y a eu besoin de la jeunesse qui avançait. De nos jours il y a surpopulation dans le monde et ce n’est vraiment pas la faute à notre génération, ici en Europe, qui a été la première limiter les nombre des enfants. Mais, même maintenant, les jeunes entreprenants et courageux, ils partent ! Ah! mais ils veulent rester près de chez eux, continuer à aller au Bistrot avec les amis, continuer leurs petite vie tout en étant bien payés ? Bonne chance !
    Mais ce n’est pas MA faute !
    P.S. je demande pardon à Dominique de la Barre parce que on est hors-sujet, mais j’essayerai de poster autre chose parce son post était très intéressant et que je suis une fan de Civilisation et de Kenneth Clark

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