Touche pas à ma comm’!

Demeurer ouvert à l’optimisme, malgré tout, malgré l’Homme?

L'Homme ne naît pas terroriste ou pacifiste, raciste ou tiers-mondiste, socialiste ou lepéniste, égoïste ou altruiste. Mais petit à petit, le kyste du "iste" grandit dans son cœur et le transforme en bête sectaire et grégaire, deux mots qui riment avec guerre.

Observer les enfants et leurs comportements claniques en est un symptôme édifiant. La confrontation, meurtrière dans son extrême, est-elle donc une fatalité, nourrie par notre incapacité à vivre ensemble, à accepter l'Autre dans sa différence, et par notre prolifération irréversible?

Les tentatives de pacification et les élans solidaires spontanés ou organisés ne sont-ils que des freins, certes indispensables, à l'inéluctable fin de notre espèce, incapable d'éliminer les "ismes" qui la gangrènent?

Et ce matin, après l'horreur, comment demeurer ouvert à l'optimisme, cet "isme" si vital? 

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