« Quelle est la dernière chose à faire quand un ivrogne, assis au bout du bar, se met à prendre tout le monde à parti ? Lui répondre. C’est la bagarre assurée. Tout le monde sait ça, sauf, notre Président ». L’humeur est sombre ce vendredi soir sur les ondes de WBZ, une radio de Boston. On ne pardonne pas à Joe Biden sa dernière bourde : évoquer l’Apocalypse en réponse aux menaces nucléaires de Vladimir Poutine lors d’une soirée new-yorkaise de levée de fonds pour le parti démocrate. « Ce n’est pas comme ça qu’on traite des affaires aussi graves : dans l’improvisation publique d’un speech de soutien. Kennedy a traité la crise des missiles de Cuba en utilisant les canaux de la diplomatie et de ses ressources militaires. On n’a su qu’après ce qu’il s’est passé. » s’emporte un auditeur qui témoigne de son attachement à JFK, l’enfant du pays. « Si c’est pour se rendre intéressant en vue des élections de midterm, renchérit un autre, alors notre Président devrait avoir honte ».
Les vérités approximatives
Les auditeurs bostoniens n’ont pas été les seuls à être choqués par la sortie de Joe Robinette Biden qui a également cru bon de préciser que Vladimir Poutine « ne plaisante pas » (Ah bon ? Quelle nouvelle !) La Maison Blanche, elle-même, a dû pour la nième fois rattraper le coup en précisant que, non, l’administration ne disposait d’aucune nouvelle information quant à la préparation éventuelle d’une agression nucléaire de la part des Russes. Ce qui fait du job de Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche, l’emploi le plus périlleux des Etats-Unis. Le rattrapage des vérités approximatives de Joe Robinette rappelant, dans son genre, celui des vérités alternatives de Sean Spicer, le premier porte-parole de Trump, président. A la différence près de l’accueil. Personne ne tombe sur Karine Jean-Pierre comme les médias se sont abattus sur Spicer. Le fait qu’elle appartienne aux communautés noire et LGBTQ (en couple avec une fameuse journaliste de CNN, de surcroît) la prémunirait-elle d’un traitement d’égalité ?
La politique étrangère ? Pas son truc.
Il faut dire que Joe Robinette n’a pas de chance. La politique étrangère ne lui facilite pas la tâche. Après avoir raté sa sortie d’Afghanistan (beaucoup de victimes, américaines et afghanes, sans compter les milliards de matériel militaire US laissé à la disposition des Talibans) et poussé les Chinois à embrasser la Russie sur la bouche dans la plus pure tradition communiste, le voilà qui réussit à froisser l’Arabie Saoudite. Sous la pression de l’aile la plus woke de son parti, Joe avait promis de faire de Mohammed bin Salman (MBS pour les intimes) un paria aux yeux du monde entier à la suite de l’affaire Kashogi. Certes, c’est mal de faire découper un journaliste en morceaux et de le diluer dans l’acide mais en matière d’assassinat politique, les Présidents américains, à commencer par Obama, n’ont pas vraiment de leçons de vertu à dispenser. Biden pousse donc la plaisanterie jusqu’à saluer MBS d’un fist check assez peu protocolaire lors de leur dernière rencontre. Il n’en faut pas plus pour que, vexé, le Sheikh se déclare sans provision en matière de pétrole. Et le déjà très cher or noir de repartir à la hausse, ce qui, bien sûr, fait pleurer les automobilistes européens et rire les autocrates moscovites.
Pas mieux en économie
On l’aura compris, Joe Robinette est aussi fort en real politik qu’en économie. En 2021, sa première année en charge, le revenu médian des ménages américains a diminué de USD 2024 par rapport à ce qu’il était sous la présidence Trump. Pendant cette même période, son administration a dépensé USD 1900 milliards pour… aider ces mêmes ménages américains. Une preuve de plus que la redistribution appauvrit plutôt qu’elle n’aide mais qui ne décourage pas Joe. N’a-t-il pas annulé la dette estudiantine sur le dos des contribuables dans l’espoir de gagner quelques voix aux prochaines élections ? Laissant un goût amer dans la bouche de tous ceux qui s’étaient donné la peine de rembourser leur prêt.
Damage control
Même s’il bénéficie de la plus absolue complaisance de nombreux médias américains et de la quasi-totalité de leurs homologues européens, Joe Biden devient un véritable boulet pour les Démocrates (tout comme Donald Trump l’est devenu, d’ailleurs, pour les Républicains). S’ils veulent conserver une chance de ne pas être balayés aux prochaines élections de midterm en novembre, la meilleure option serait de le mettre en retrait et de tenter de minimiser les dommages. Seulement voilà, la période ne s’y prête guère. L’agression russe en Europe et l’escalade du conflit nécessitent des voix fortes et des cerveaux bien faits. A l’image de Kennedy en 62 avec Cuba ou Clinton en 99 qui a mis fin, en quelques jours, à une guerre du Kosovo que les Européens regardaient, déjà, en gesticulant.
La pire alternative
Et si la nature offrait à Joe Robinette un repos bien nécessaire à défaut d’être mérité ? Eh bien, ce serait pire. Kamala Harris, la Vice-présidente, prendrait immédiatement sa place, réalisant ainsi le fantasme des Démocrates qui après avoir produit le premier Président noir, caressent le rêve d’offrir au monde la première Présidente (et de couleur) des Etats-Unis. Seulement voilà (bis), Kamala Harris semble encore plus à la ramasse en matière de politique étrangère que son patron. Sa dernière en date remonte à fin septembre : elle s’exprime devant la presse lors d’une visite dans la zone démilitarisée entre les deux Corées. Bien campée derrière ses Ray Ban (la marque du patron), elle célèbre les bonnes relations et « l’alliance [des USA] avec la République de Corée… du Nord ». Une bourde de plus dans une très longue série qui lui vaut la pire popularité qu’ait connu un Vice-président. Une autre sorte de première que les Démocrates peuvent revendiquer.
Bref, Joe Biden et Kamala Harris, leaders de la dictature des émotions plus que du monde libre, c’est le ticket qui fait la paire et, aussi, la honte du pays. Une situation qui prêterait à sourire si ce duo n’avait pas le doigt sur la gâchette nucléaire au moment où les politiciens de tous bords, incapables de proposer des solutions, se contentent de proférer des menaces. Signe des temps : Elon Musk est jusqu’à présent le seul à avoir proposé un plan de paix pour le conflit en Ukraine. Faut-il privatiser la politique ? La question est légitime.
Tout espoir n’est pas perdu
Quoi qu’il arrive les Américains savent toujours se relever. C’est la beauté de ce pays qui réunit depuis sa création ce que l’humanité fait de mieux (et, beaucoup plus rarement, de pire). Après avoir connu des années de division, au point que certains parlent aujourd’hui des Polarized States of America, une lueur se profile à l’horizon : un possible ticket républicain pour la présidentielle 2024 qui réunirait Ron de Santis, le gouverneur républicain actuel de la Floride et Tulsi Gabbard, ex-représentante démocrate de Hawaï au Congrès. Un parfum bi-partisan, une mixité de genre et de couleur (Tulsi Gabbard est originaire des Samoa américaines et pratique l’hindouisme) et un brin de jeunesse (à eux deux, ils ont presque l’âge de Biden). Tout cela constitue un silver lining, une raison d’espérer qui permettrait de tourner la page actuelle (et la précédente également). Deux signes encourageants : Tulsi Gabbard vient de quitter officiellement le parti démocrate et l’on trouve déjà sur Amazon les casquettes de soutien au ticket De Santis – Gabbard.
Bonsoir Monsieur,
L’une de mes nationalités, américaine, et mon absolue préférence pour les démocrates, ne sont nullement heurtées par cette nouvelle envolée du zélateur du GOP que vous êtes.
Chacun défend les convictions qui sont les siennes.
Avec plus ou moins de nuances dans les termes et le ton, il est vrai.
Mais là où je salue une performance, c’est lorsque vous dîtes, je vous cite , “Elon Musk est jusqu’à présent le seul à avoir proposé un plan de paix pour le conflit en Ukraine. Faut-il privatiser la politique ? La question est légitime.”
Cela ouvre un vaste, très vaste, débat….
Et il m’intéresserait de lire un développement argumenté s’il vous vient du temps entre vos voyages.
Vous remerciant par avance,
Bonjour Monsieur,
Zélateur du GOP ? Pas plus que ça. En 2020, si j’avais eu comme vous la chance de posséder la nationalité américaine, j’aurais voté Jo Jorgensen (et Rand Paul était mon favori des primaires républicaines en 2016). Mais au vu de la dérive des Démocrates et le peu de place, à ce stade, pour une hypothèse de fin du bi-partisme, il faut bien être pragmatique.
Quant à la privatisation de la politique, oui, c’est un vaste et utopique sujet. Pour faire simple, un constat : la démocratie représentative montre aujourd’hui ses limites dans un monde devenu très complexe et encore plus en temps de crise. Les politiciens classiques pêchent par incompétence plus que par malveillance. On connaît tous des exemples de politiciens par défaut qui ont choisi cette carrière parce qu’ils avaient échoué ailleurs. Le problème est que les hautes compétences ne vont plus à la politique. Elles vont dans l’économie et le monde réel où l’on trouve, en abondance, des visionnaires, des entrepreneurs et des cadres capables de gérer des situations à haut degré de complexité. Elon Musk en est un exemple. Il y en a beaucoup d’autres. Quand l’administration Macron recourt aux consultants de McKinsey, elle ne fait rien d’autre que pallier les insuffisances du personnel politique et des fonctionnaires. Peut-être est-il temps de réfléchir au recours à des talents rémunérés plutôt qu’élus, licenciables plutôt que rééligibles, rationnels plutôt qu’idéologiques ? La question est alors : qui les engage, signe et, au besoin, résilie leurs contrats ? Question délicate. Une sorte de conseil d’administration tiré au sort ? Ou alors, un système poussé de démocratie directe qui fixe les objectifs et contrôle leur atteinte. Le mouvement 5 étoiles en Italie a élaboré une piste intéressante avec sa plateforme “Rousseau”.Les adhérents du parti peuvent ainsi participer à l’élaboration des lois proposées par leur mouvement aux niveaux local, national et européen. Des pistes (utopiques) de réflexion à développer.
Bonsoir Monsieur,
Je vous remercie pour cette réponse détaillée.
J’avoue être désarçonné par les démocrates américains mais j’avoue aussi que la faible offre politique aux USA ne me laisse pas le choix. Comme le disent les militaires, à défaut d’avoir une bonne armée, je choisis celle que je considère comme la moins mauvaise.
Je partage votre opinion sur la dérive du monde politique et l’appauvrissement de son niveau de compétence. Mais je suis plus critique que vous sur la légitimité du tropisme pour le privé.( Au-delà du fait qu’il s’agit d’un phénomène avéré)
Un exemple me vient à l’esprit, vécu de l’intérieur.
Prenez un fonds spéculatif en HFT. Il attire des astrophysiciens hautement diplômés, puisque leur compétence en science du calcul ( comme celle des spécialistes de la mathématique des jeux ) est utile pour ce fonds, et surtout car il offre de très hauts salaires. L’atrait de l’argent fonctionne à plein, on choisit les étudiants les plus formatés ou formatables pour le privé et au final on crée un manque de compétences disponibles dans la recherche en astrophysique.
Est-ce un bien pour l’équilibre d’une société civile et une garantie de l’état d’esprit des sélectionnés par le privé ? On sait seulement que l’argent a joué son rôle naturel d’aimant.
La notion (à la mode ) de l’universalité et de la transversalité des compétences des entrepreneurs ne me convaint pas. Les visionnaires ( rares ) côtoient une majorité de rêveurs et de profils banalement cupides.
McKinsey enfin….et encore un exemple des limites intrinsèques du privé ( pour ne pas me lancer dans une polémique )….. Un consultant ne se retrouvera jamais sur un chanps de bataille ( loin de confortables bureaux ) où l’on risque sa vie et celles de ses effectifs. Les militaires et les diplomates le savent bien. Exemple ( certes spécifique) aussi vécu de l’intérieur.
Le public a ses incontestables faiblesses mais le monde des entreprises n’est pas omnipotent et il gagnerait à conserver un peu d’humilité sans s’imaginer solution à tout.
Merci pour les débats que vous suscitez,
“…des visionnaires, des entrepreneurs et des cadres capables de gérer des situations à haut degré de complexité. Elon Musk en est un exemple.”
Elon Musk soutient mordicus que les pyramides d’Egypte ont été construites par les Extra-Terrestres, au point que le gouvernement égyptien l’a invité à constater “de visu” que la main de l’homme n’y était pas tout à fait pour rien, elle non plus.
Pourtant, pour avoir fait un travail sur la taille de la pierre à l’Ancien Empire et son transport des carrières d’Assouan au plateau de Gizeh, j’ai été pris par le doute suite à l’affirmation révolutionnaire du visionnaire de Tesla. Et quand le doute s’installe, c’est l’enfer qui commence.
Si son “spirit of entreprise” égale ses compétences en archéologie, comment s’étonner que l’économie soit dans la panade?
Oui, il a aussi commercialisé un lance-flamme dans le cadre de sa société “a boring company”. Il explique ici . En espérant que ça ne va pas vous empêcher pas de dormir… 😉
Merci pour le lien. N’ai pu dormir de la nuit, tant me suis bidonné à voir et revoir cette vidéo. Les pyramides lui sont pardonnées, même s’il n’a pas encore attribué leur construction à une autre “boring company”.
Par ailleurs, ai lu quelque part qu’EM a aussi fondé une société à but non lucratif et éducatif, pas “woke” pour deux sous, qu’il a baptisée S.P.O.N.G.E. – “Society for the Prevention of Negroes Getting Everything”. Pouvez-vous le confirmer?
De plus, à la demande de Zelensky and Co., depuis leurs déboires au-dessus de l’Ukraine il aurait été contraint d’apposer sur chaque nouvel exemplaire de ses satellites “StarLink” la mention “U. S.” pour “UnServiceable”. Vrai ou “fake news”?
IL faut bien dire qu’il a plein de soucis
Beaucoup de personnes vieillissantes regrettent de quitter ce bas monde et de laisser les autres jouir de la vie après eux. D’où la nécessité de ne pas élire de personnes très âgées à des postes de responsabilité, avec la possibilité pour eux de déclencher le feu nucléaire. Avec deux millénaires d’expérience, l’église catholique est arrivée à la conclusion qui est souhaitable que les évêques se mettent à la retraite à 75 ans, bien que l’église n’est dotée que des armes psychologiques.
bonjour, Monsieur Jacot-Descombes; j’ai bien rigolé à lire votre papier, sinon qu’il concerne des personnes tellement influentes et qu’il reste consternant que le monde politique soit devenu si galvaudé ! où sont les De Gaulle et Winston Churchill, par exemple ?
je vous serais très obligé d’appliquer votre plume à mon président de la république, ainsi qu’à la sémillante présidente de l’UE, autres pantins, qui en plus sont assujettis corps et âme aux 2 clowns que vous décrives si bien ! tentez d’en faire autant avec l’occupant du Kremlin qui assure au compteur une vingtaine d’années en politique alors que les 4 ci-dessus n’en sont à leur première communion ! Merci d’avance .
Bonjour Monsieur Serot, merci. De vos trois propositions, la plus tentante est, je l’avoue, celle qui concerne Ursula Gertrud. La présidente de la commission européenne est notamment, dans mon pays, l’idiote utile des tous ceux qui résistent, malgré toutes sortes de pressions, à l’obsession de l’adhésion de la Suisse à l’UE, promue par la gauche (partis et médias).
Je viens de lire sur Watson CH que l’operation ”Steadfast noon” (rappelé vous de de l’opération ”Dessert Storm”?????????) aura lieux en Belgique. L’objectif est d’exercer la participation nucléaire entre 14 pays.
”Celle-ci prévoit que les armes nucléaires américaines stationnées en Europe puissent également être utilisées par des pays partenaires pour défendre le territoire de l’Alliance.”
L’otan est une dangereuse machine de guerre. Je ne peu pas comprendre l’attitude Européenne. Le but des USA et de vendre a l’Europe leur gas de Schiste.
Cette publicité résume bien la guerre des USA contre le bon sens:
https://twitter.com/BabelHodl/status/1578583611451748352
Magnifique ! Cela dit, soyons optimistes, les USA ne se résument pas (encore) complétement au wokisme. Ils n’en ont en tous cas pas le monopole. On pense à Sandrine Rousseau, (une autre Martine). A cet égard: une intéressante chronique de Philippe Val: qui montre assez bien comment le wokisme est utile à Poutine et se termine sur l’idée qu’il serait peut-être utile de songer à “réviser le logiciel des luttes”
Bravo pour cette belle analyse qui décrit parfaitement l’incompétence des dirigeants américains actuels. Malheureusement je crois que nous sommes aussi bien servis en Europe et en Suisse aussi. Poutine doit bien rigoler devant un tel étalage d’idiots et d’idiotes soi-disant éclairé.es. Espérons que les Mid-Terms éloigneront un peu les Etats Unis d’un naufrage programmé.
Merci. Vous avez compris que je partage vos espérances.
“Poutine doit bien rigoler devant un tel étalage d’idiots “, quand il se regarde dans la glace?! 🙂 Car en fait d’idioties, d’erreurs de jugements et de déconnexion de la réalité, conduisant son pays à une catastrophe assurée, il se pose un peu là!
bonjour Mr Ceilteach; voilà de votre part une belle déclaration de CONVICTION; cela dit je vous suggère humblement d’en débattre avec quelques personnes connaissant réellement le sujet et qui ne soient pas abruties par le discours des médias mainstream; il y a à l’Elysée actuellement un type qui prend des décisions sans en référer à personne, alors que la France est un pays dit démocratique, tout comme “Ursula Gertrud” ( merci Mr Christian Jacot-Descombes) en son palais de Bruxelles; ces gens sont les agents de l’Oncle Sam, ce dernier prévoit de coloniser l’Europe entière; autrement dit gouvernement mondial, etc… et voilà que du haut de votre certitude peureuse vous dézinguer Poutine !
Bonsoir Monsieur Serot,
Comme vous le dites fort justement, il est bon, nécessaire et même indispensable de dialoguer avec ceux qui connaissent vraiment un sujet.
Voilà pourquoi je suggère à toute personne qui est capable de s’en donner la peine d’échanger avec des reporters de guerre étant, ou étant allés, en Ukraine.
Autre possibilité, y aller soi-même et voir de ses yeux comment est menée cette guerre.
Curieusement, les certitudes sont ébranlées lorsque le vécu du terrain vient confronter le confort des convictions. Rien ne vaut l’expérience acquise in vivo.
La belle soirée Monsieur,
Je pense quand même en savoir pas mal sur le sujet, étant donné que je ne me contente pas de nos médias pour m’informer mais regarde aussi régulièrement la TV russe (“Первый канал” en particulier). Par ailleurs j’ai des amis russes et j’admire beaucoup la culture de ce pays; je n’en suis que plus désolé de la catastrophe vers laquelle Poutine est en train de le conduire.
Bonjour Ceilteach,
Je suis également convaincu que Poutine conduit son pays à une catastrophe ,et suis frappé du risque qui existe de voir d’autres pays subir directement et indirectement les conséquences ( très diverses) des choix et de la psyché de cet homme.
Je vous envie de connaître le russe au point de pouvoir suivre un programme TV.
Bonsoir à vous ,