“C’est reparti pour un tour”, comme l’a évoqué Léman Bleu. Connotation négative ? Pourquoi encore croire en moi ? Comment considérer l’échec ? Ne faut-il pas mieux retirer une leçon de chaque expérience pour mieux rebondir ?
Reprendre la compétition n’était pas dans mes plans. Un tour de plus ? Après l’équitation et l’athlétisme, c’est en cyclisme que je m’épanouis.
Pourquoi un troisième sport ? Et pourquoi pas…
Jamais deux sans trois, dit-on. Retirer de chaque situation passée un apprentissage permet de s’adapter et implique parfois de devoir changer. La vie est remplie d’opportunités. Étant prête à en embrasser (une), elles se sont présentées. Certaines peuvent être saisies. D’autres doivent être laissées passées. A vous de choisir !
Mais avant cela, il faut les susciter : nos actions et les graines semées par le passé, parfois durant des années, fleurissent tôt ou tard. Il vaut mieux être prêt à les apercevoir.
Le sens de la (ma) vie
Qu’est-ce que j’aime le plus ? Aider. Comment la rendre utile et la cultiver ? Par l’exemplarité. Inspirer. Œuvrer pour la société. Par quels moyens ? Le sport, les conférences, l’écriture, les associations, la politique. Mes activités s’imbriquent les unes dans les autres.
Le cyclisme me permet de me sentir (plus) en sécurité (mon trois-roues est plus large et adapté à mon handicap) et ma relation au risque a évolué : bien que l’incident reste imprévisible peu importe le contexte et l’instant, j’ai conscience des conséquences possiblement irréversibles. Mais je n’ai surtout pas envie de finir ma vie sans m’être épanouie.
Une quête permanente de la perfection ?
On me pose parfois la question. Tout est possible, dans un sens comme dans l’autre : cette philosophie est applicable dans tous les domaines et je l’explique davantage dans mon dernier ouvrage. Sans même viser l’excellence, mon instinct m’y guide. La survie ayant longtemps été mon quotidien, chaque avancée m’a permis d’être plus motivée, d’être créative et de trouver des solutions. J’en ai été félicité. Situation agréable. Pourquoi m’arrêter? Riche d’un passé lourd, j’ai du plaisir à repousser “des” limites sans franchir les miennes. L’adversité signifie-t-elle que nous y sommes arrivés ? Pour moi, la limite est la santé physique, bien-sûr, qu’il faut écouter, mais aussi mentale, pour éviter de sombrer et surtout, pour être heureuse. N’est-ce pas de la performance ? En soi ?
La suite des événements
J’ai une chance inouïe de concourir à nouveau. La face cachée de ma vie publique est composée de nombreux éléments que j’ai décris dans mon dernier livre (Tout est possible, d’une situation à l’autre, Slatkine) : tout ça me permet, aujourd’hui, d’être, pour la première fois de ma vie, à la tête du classement de la Coupe du Monde de para-cyclisme (2022) ! Cette place, je la défendrai au cet été !
Super ma Céline avec notre handicap nous devenons sages, moi de mon côté je te souhaite tout de que tu désires et beaucoup plus .Fonce ma Belle fonce!!!!!!!!!!!moi je suis avec toi
Palmira et Armando