Noburnout

Dans une PME, le patron est à risque !

Le burn-out n’est pas une fatalité même dans les PME qui n’ont aucun budget à investir dans la prévention. Des mesures simples existent et toute l’entreprise y gagne de les appliquer au quotidien. Voici 3 stratégies pour prévenir le burn-out dans une PME

 

 

1° Préserver le patron !

Les dirigeants des PME sont constamment confrontés à la réalité du terrain pour le meilleur (définir sa propre stratégie d’entreprise, transmettre sa vision, être proche des collaborateurs, se sentir utile) et parfois pour le pire : baisse de commande, manque de liquidités, personnel malade, clients difficiles et exigeants, société en danger. Ils sont sur tous les fronts et donc le terrain favorable au burn-out est bien présent. De plus, le profil à risque de burn-out correspond à celui des patrons : engagés, motivés, désireux de bien faire, prêts à agir pour l’entreprise et sachant gérer leur stress. Ce côté battant les pousse à essayer de surmonter les obstacles sans jamais rien lâcher. Ils apparaissent aux yeux de tous comme des personnes solides, tenant bon contre vents et marées. En réalité, ils sont les plus à risque de burn-out dans l’entreprise !

=> Le patron, hyper-sollicité et toujours vigilant doit apprendre à lever le pied régulièrement, prendre du recul et relâcher la pression. Se ménager une semaine de temps en temps pour décrocher totalement, en résistant à la tentation du téléphone portable ou d’internet. Cela donne aussi l’occasion aux collaborateurs de compter davantage sur eux-mêmes.

=> Se confier à un pair : être en lien avec un ami extérieur à l’entreprise donc neutre, entrepreneur lui aussi, qui connaît très bien les difficultés vécues. Son œil averti, son écoute concernée, ses conseils avisés permettront au patron de se sentir épaulé, moins seul avec les soucis qu’il ne peut confier au sein de son entreprise.

 

2° Sensibiliser les collaborateurs sur les risques de burn-out

L’absentéisme longue durée dans une PME est souvent un désastre car il y a moins de moyens d’absorber la charge de travail supplémentaire ; viser le dépistage précoce est primordial : les collaborateurs agissent pour maintenir leur santé au travail, ils savent identifier les signaux d’alerte et trouver l’aide nécessaire en cas de déséquilibre avant l’arrêt de travail et l’épuisement grave.

 

3° Assurer une stratégie de récupération pour tous

Le stress temporaire est positif et stimulant pour l’être humain, par contre le stress chronique (plusieurs mois) sans récupération suffisante épuise le corps et atteint la santé. La stratégie efficace est de limiter ce qui est usant et stressant : les ruminations mentales toxiques, les exigences trop élevées, les interruptions trop fréquentes, un cahier des charge pas clair. D’un autre côté, être attentif à se ressourcer : l’activité physique, si possible dans la nature, se défouler pour lâcher les tensions, se changer les idées, avoir des intérêts hors travail, trouver du sens dans ses actions, bénéficier d’une ambiance de travail constructive et stimulante.

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