Monsieur Violier,
Comment avez-vous pu disparaître d’un coup alors que tout semblait aller si bien, au sommet de votre art ? Nous tentons tous de comprendre votre geste, de trouver une explication rationnelle mais il n’y en a probablement aucune.
Vous étiez l’ambassadeur privilégié du plaisir de vivre l’instant d’un goût, d’une délicieuse odeur furtive mais si délicate d’une bouchée parfaite.
Vous avez sucité chez chacun de vos hôtes cette intensité de vivre totalement ancrés dans l’instant présent pour ne pas en « manquer une miette».
Vous étiez l’ambassadeur du « faire plaisir aux autres », toujours souriant et à l’écoute de chacun.
Par votre accadémie, vous avez su transmettre votre passion aux plus jeunes qui pour certains vous admiraient comme une grande star de cinéma ou de musique.
Totalement au service de votre passion et de votre créativité, votre engagement « corps et âme » dans votre art vous a permis de trouver le sens de votre existence.
Dimanche votre passion n’a pas suffit à entretenir votre flamme de vivre et vous avez quitté ce monde sans vous retourner.
Merci Monsieur Violier de ce plaisir d’être vivant que vous avez su toute votre vie nourrir en ce monde.
Avec mes profondes pensées de soutien à Brigitte Violier et à son fils Romain.