Un mot pour Noël

En cette veille de fêtes, la volonté affichée ces derniers jours par le Parlement et le Conseil fédéral de relancer la discussion sur les relations Suisse-UE aurait pu représenter une étoile brillante au sommet d’un sapin helvétique encore chargé d’isolationnisme et de populisme. Aurait pu. Car les événements de lundi à Berlin ont fait remonter les émotions de Paris, doubles, de Nice ou encore de Bruxelles. Car, à chaque fois, il faut se relever et recommencer, encore, plus fort. Recommencer la lutte pour une Suisse et une Europe ouvertes. Ne pas laisser le discours de peur prendre le pas sur les messages d’espoir. Ne pas succomber à la tentation de l’amalgame et rejeter les valeurs qui font de notre continent un lieu de paix et d’unité. Ne pas oublier que la lueur de l’étoile de notre engagement est plus forte que les ténèbres du terrorisme et du nationalisme.

Je souhaiterais aussi préciser, au nom de l’Europe, que non, la prochaine fois nous ne voulons pas de camion pour Noël. Ni plus jamais d’ailleurs. Pas d’horreur, ni de violence. Pas de morts, ni de blessés. Juste de la tolérance, de la solidarité et de l’entraide.

Caroline Iberg

Caroline Iberg a travaillé entre 2013 et 2017 au Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes). Elle est désormais chargée de communication à Strasbourg.