Les aléas d’une jeune pro-européenne en Suisse

Elle pleure, elle saigne, mais elle ne rompt pas.

«Je crois que notre patrie (…) pleure, son sang coule, et chaque jour de plus ajoute une plaie à ses blessures».

Plus de 150 après, cette phrase écrite par Shakespeare dans Macbeth prend une résonnance toute particulière en ce 22 mars 2016.

Notre Europe pleure, elle saigne, elle plie.

Déjà touchée au cœur de sa liberté d’expression le 7 janvier 2015, puis au cœur de sa jeunesse le 13 novembre dernier, c’est désormais au cœur de sa capitale, de sa démocratie et de ses valeurs que l’Europe a été ébranlée.

Mais elle ne rompra pas.

Car malgré ces atrocités, malgré les victimes innocentes, nous nous rappellerons que c’est par l’ouverture, la solidarité et la démocratie que nous préserverons une Europe unie et pacifique.

Car nous nous rappellerons que le repli, la peur de l’Autre et la haine n’ont jamais conduit qu’à la guerre.

Enfin, nous nous rappellerons que pour les milliers de réfugiés qui fuient leur pays, le 22 mars c’est tous les jours qu'ils le vivent. 

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