The Chinese university of Hong Kong

Départ pour le campus!

Quand je suis arrivé dans ma nouvelle vie à Hongkong, Michael, mon buddy, s’est proposé de me rejoindre à mon auberge de jeunesse à Causeway Bay où j’ai atterri, comme mentionné dans mon prédécent post de blog, afin de me guider jusqu’au campus.

Ah oui, c’est quoi un « Buddy » ? Et bien l’université que j’ai rejointe à Hongkong propose de signer pour ce programme de Buddies qui existe un peu partout dans le monde (en Suisse y compris). Il s’agit d’un système de parrainage où des étudiants locaux ayant déjà effectué un échange universitaire se proposent d’accompagner les étudiants incoming.

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Allée principale

Une aubaine pour mes nouveaux amis qui logeaient aussi dans l’auberge, car ces derniers n’avaient aucune idée du chemin à prendre. J’ai alors été agréablement surpris de voir qu’ils m’attendaient tous dans la rue à la sortie de l’auberge, comme d’un accord tacite. Du coup, Michael qui pensait n’accompagner qu’une seule personne s’est finalement retrouvé à guider un groupe d’une dizaine d’étudiants internationaux à travers la ville!

La Chinese University of Hong Kong où nous sommes enfin arrivés après avoir changé quatre fois de ligne dans le MTR (le métro de la ville) est situé à l’extérieur de la cité, dans ce qu’on appelle les nouveaux territoires. L’humidité y est encore plus aiguë qu’au centre-ville, à cause de la présence de la forêt tropicale partout autour des bâtiments.

Dangers sauvages

Lorsque je me déplace à travers le campus, je me fais des films, imaginant des serpents venimeux à chaque recoin. J’ai même entendu qu’un étudiant aurait terminé à l’hôpital après s’être fait mordre ou que quelqu’un serait tombé nez à nez avec un spécimen dans l’ascenseur. Parfois, il paraît que ce sont des singes qui décident de débarquer de nulle part et de voler la nourriture des passants. Si je ne me suis pas encore fait attaquer par les singes, les serpents je ne peux pas en dire autant. Il fallait que ma première rencontre dans la nature avec l‘un d’eux, ce soit avec un cobra. Evidemment. Fort heureusement c’est surtout un ami à moi qui a eu chaud, entendant un bruit de chat qui souffle lors d’un trek sur l’île de Lamma (voir carte). Le reptile vert s’est mis à se redresser en posture de combat, ouvrant sa coiffe à vingt centimètres de sa jambe dénudée. Plus de peur que de mal au final, quand je pense que je n’avais même pas de réseau à ce moment-là.

UntitledLe premier jour d’arrivée sur ce campus, je suis tombé malade. Une bonne angine, sûrement due aux interminables alternances d’extérieurs à 35 degrés et d’intérieurs gelés à cause de l’air conditionné. Pour dire la vérité, mes deux premières semaines sur le campus ont été moyennement agréables. Au moment où j’allais craquer et demander des soins au centre médical du campus qui est d’ailleurs totalement gratuit, l’angine a passé. Les soins médicaux offerts à l’université sont plutôt généreux: on obtient très facilement des somnifères si l’on a de la peine à dormir, par exemple. L’insomnie constitue, il faut bien le dire, un symptôme assez fréquent chez les étudiants en échange, complètement déphasés entre sorties inlassables et voyages.

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Vue depuis la résidence d’orientation

De nouvelles rencontres constantes

Notre première semaine à l’université était une période d’orientation: l’idée est que tous les étudiants en échange dorment dans les mêmes résidences afin d’apprendre à se connaître. A mon arrivée, je fais rapidement la rencontre d’un Mexicain dans l’ascenseur qui se trouve par ailleurs être mon roomate pour la semaine d’orientation. Décidément, les ascenseurs sont des lieux de rencontre à Hongkong! En même temps, en prendre souvent n’est pas si surprenant dans une ville qui possède le plus grand nombre de gratte-ciels au monde. Cette rencontre sera le début d’une superbe amitié, surtout dans un lieu asiatique où l’on a soudainement tout en commun avec d’autres cultures plus proches !

Les premiers jours, bien que malade, je passais chaque soir sur la terrasse du toit de la résidence, près de ce que l’on appelle l’infinity pool, un petit bassin d’eau avec une vue plongeante sur les îles en arrière-plan. On y sirote des boissons et, surtout, on rencontre beaucoup d’étudiants venant des Etats-Unis, du Canada, d’Amérique latine, d’Europe de l’Ouest et de l’Est, de Corée, du Japon, et j’en passe! La deuxième partie de la nuit se déroule généralement en ville, à Central (voir carte) dans le quartier de Lang Kwai Fong, bien connu dans cette ville décadente (je déconseille aux sujets à l’alcoolisme de s’y installer).

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Les parcs du campus..

Je me souviens aussi de ce jour, où en mangeant notre breakfast dans une des cantines, nous contemplions la vue plongeante, depuis la fenêtre, sur la forêt en contrebas: un décor qui nous faisait penser à «Jurassic Park». C’est dans ce genre de moment que nous réalisions à quel point nous avions tout juste commencé à vivre une expérience de rêve.

À la semaine prochaine pour un rendez-vous avec le côté obscur de l’université!

Benoît Perrin

Benoît Perrin, 24 ans, Franco-Suisse, étudiant en sciences économiques à l'Université de Lausanne. Accomplit actuellement sa troisième année de bachelor en option management à la Chinese University of Hong Kong.

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