Ignorer le mal pour le chasser ?

Pourquoi plaisantons-nous de sujets graves ?

Pour inaugurer ce blog, j’ai pensé partager avec vous un épisode que j’ai vécu il y a peu et qui a fait émerger plusieurs questions en moi. Certaines feront peut-être écho chez vous ?

Par souci de confidentialité, j’ai épuré les détails contextuels au maximum.

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« […] Personne ne le relève mais il s’agit bien d’une agression sexuelle. Et tout le monde en rit »

Ce jour-là, je prends part à un groupe de parole qui vise à étudier les dynamiques de groupe. Malgré l’intitulé « groupe de parole », l’objectif n’est pas forcément de la prendre, cette parole. On peut aussi se ressourcer ou se réfugier dans le silence. C’est ce qui se passe dans un premier temps. La vingtaine de participants, assis en cercle, se regarde, se toise, certains se pincent les lèvres pour éviter de rire. L’ambiance est un peu électrique, mais je ne trouve pas ça désagréable.

Soudain, un participant prend la parole. Il fait cesser le suspens et avorte toute tentative de ses congénères qui hésitaient à se lancer. Fort de l’envie de détendre l’atmosphère, il explique de façon humoristique comment il a reçu une amende en cherchant une place de parc pour assister au groupe et, comment, comble de malchance, il a failli écoper d’une deuxième amende en contestant la première. Loin d’être remonté contre l’absurdité d’une bureaucratie toujours plus rigide, le jeune homme s’amuse de sa mésaventure.

Son rire se répand dans l’assemblée et sa voisine de chaise prend le relai. Elle explique qu’elle aussi a rencontré quelqu’accroc sur son chemin pour venir au groupe de parole. Elle raconte qu’elle était en chemin, sans spécifier son moyen de locomotion, quand un cycliste a levé le bras pour lui administrer une claque… sur les fesses. D’un rire que je ne saurais qualifier avec certitude de jaune, la participante décrit sa réaction de surprise. Le groupe fait les yeux ronds, rit de bon cœur. Après quelques secondes d’effroi, j’interviens d’un ton grave :

– Je suis navrée de ce qui t’est arrivé. Car personne ne le relève mais il s’agit bien d’une agression sexuelle. Et tout le monde en rit.

« Peut-être assistions-nous là, dans notre microcosme expérimental, au reflet de la réaction sociétale face aux agressions sexuelles ? »

L’assemblée se tait, on entend des souffles se retenir. Le bruit du malaise ne ressemble pas au silence. C’est comme si ça sentait mauvais mais que la puanteur pouvait s’entendre. En tout cas moi, je ne me sentais pas très bien. J’avais le sentiment étrange et paradoxal du devoir accompli tout en éprouvant en même temps une certaine honte à incarner la rabat-joie de service. Le dicton selon lequel on « lance un pavé dans la mare » incarnait parfaitement ce moment. Il s’est ensuivit dans le groupe une déferlante de prises de conscience, chaque participant ou presque exhibant un sentiment de culpabilité à l’idée d’avoir été happé par le mouvement de groupe. 

La pression au conformisme

La pression au conformisme ou comment renier son opinion

Le premier participant, le sur-amendé, a osé une interprétation intéressante : peut-être assistions-nous là, dans notre microcosme expérimental, au reflet de la réaction sociétale face aux agressions sexuelles ? Autrement dit, peut-être que nous reproduisions, au sein de notre petit groupe, la réaction majoritaire, soit la banalisation des violences sexuelles envers les femmes. Le fait qu’une autre participante s’exprime en partageant une expérience similaire vécue deux jours plus tôt a fermé la porte à toute possibilité de recourir à l’excuse de l’événement isolé.

Pendant un instant, face au sentiment massif de culpabilité exprimé par les participants, j’ai culpabilisé moi aussi d’avoir provoqué un tel malaise. Et puis je me suis reprise, à la fois satisfaite d’avoir montré du doigt un tel phénomène de banalisation de la violence, à la fois frustrée de constater qu’en 2019, dans un cercle d’universitaires, cette banalisation est encore si prégnante.

Aude Bertoli

Psychologue et passionnée d'écriture, Aude Bertoli rédige des articles, des nouvelles et des textes courts qui sont tous en lien, de façon directe ou indirecte, avec des aspects dramatiques de l'existence (deuil, perte, agression, violence,...). Il s'agit non pas d'une optique voyeuriste ou théâtrale, mais bien du besoin de briser le silence autour de sujets sociaux encore tabous. Contact: aude.bertoli[at]bluewin.ch

25 réponses à “Pourquoi plaisantons-nous de sujets graves ?

  1. Merci Aude Bertoli d’avoir pointé avec autant de délicatesse et d’intelligence un comportement courant. Peu de personnes peuvent se vanter de n’avoir pas ri à des blagues sexistes, des récits de mésaventures telles que celle-ci…afin de ne pas paraître trop prude ou peu averti.
    Cette attitude encourage la banalisation des agressions verbales ou physiques mineures ou majeures, donc augmente l’impossibilité d’exprimer sa propre souffrance en cas d’agression, voire la nie, l’enferme. Une victime peut rire de la violence qu’elle subit si elle est conditionnée à s’en distancer par cette banalisation verbale.

    1. Dutilleul, merci pour votre commentaire. Vous soulignez très justement les malheureuses conséquences de ce type de réactions (parfois involontaires): la banalisation de différentes formes de violence et, pour corollaire, la difficulté d’en parler pour ceux et celles qui les subissent. La sphère sexuelle relève de l’intime mais ses abus relèvent de la santé publique.

  2. Il y a une grande différence entre blagues sexistes et actes de ce genre. La réaction du groupe qui rit en apprenant sur l’agression physique de l’un des membres est anormale. Rien ne peut justifier autant de méchanceté. Pardon de vous dire, que vous vous êtes trouvé avec un groupe de personnes tordues qui ne représentent pas la société, et de loin pas.

    1. Proton, je comprends votre choc à la lecture d’une telle réaction. Ce que je tentais justement d’illustrer est qu’il ne s’agit pas d’individus tordus ou naturellement mauvais, mais bien d’une dynamique de groupe qui pousse à des réactions conformistes, parfois de façon tout à fait inconscientes ! Le récit décontextualisé permet de se rendre compte de l’inadéquation de cette réaction groupale.

  3. Merci Aude Bertoli pour cet extrait de votre groupe de parole qui illustre de manière intéressante sa dynamique de groupe. Vous vous êtes sentie coupable d’être rabat-joie et l’un des participant est venu à votre aide. Peut-être auriez vous dû vous demander quels sont les points communs entre les deux intervenants plutôt que de vous focaliser sur leurs différences : automobiliste/cycliste, homme/femme. Il me semble qu’ils évoquent les tracas et harcèlements auxquels ils ont été confrontés en se rendant à vos réunions. Selon ce point de vue, la tonalité émotionnelle de leurs propos renvoie probablement plus à la valorisation du plaisir de se retrouver ensemble plutôt qu’à la banalisation des violences faites aux femmes.

    1. Merci pour votre commentaire. Vous avez raison: les participants souhaitaient partager leur mésaventure sur un ton détendu et humoristique, et c’est justement ce qui a entraîné un mouvement de groupe bien spécifique, qui a “happé” presque tout le monde. Ce mouvement de groupe a endormi le sens critique de la majorité des gens. La Gestalt thérapie fournit une maxime intéressante à ce propos: Le tout est plus que la somme des parties. Autrement dit, si j’applique cela à la situation présente, les individus qui composent le groupe ont beau être parfaitement informés à propos des agressions sexuelles et avoir un sens critique développé, la dynamique du groupe sera prépondérante et gommera les opinions individuelles.

      1. Merci pour votre réponse bienveillante, mais ce n’était pas ce que j’avais en tête. L’automobiliste exprime simplement son envie de passer un moment de détente et surmonte les tracas dans lesquels il s’est mis par l’humour et l’auto-dérision. Une seconde intervenante renchérit en abordant une problématique (les violences sexuelles) qui peut avoir de graves répercussions psychologiques et qu’il n’y a pas lieu de surmonter par l’auto-dérision. Les rires de l’assemblée correspondent peut-être plutôt à la surprise de chacun de ses membres dans le contexte d’un changement de registre émotionnel, dont vous avez été la première à relever la nécessité, qu’à une banalisation du harcèlement sexuel dont plusieurs des intervenantes ont été victimes. Il est difficile d’analyser une réaction individuelle ou groupale hors de son contexte. Il est intéressant de noter que la thématique qui est ressortie lorsque le groupe a cherché un point de ralliement est celle de la solidarité contre les violences faites aux femmes.

        1. je crois que la manière dont la participante est intervenue – à brûle pourpoint, sans lien avec le récit précédent – pour raconter cette claque sur les fesses, son propre rire, celui des autres montrent parfaitement la distanciation inconsciente des individus par rapport à leur propre agression ou à celle des autres…lorsque l’on est pas sûr de la façon dont un tel récit va être reçu, donc il est possible que préventivement pour ne pas paraître ridicule on en rit…

          1. Vous avez raison, nous vivons dans une société dans laquelle la parole est libre et la manière dont la sexualité est abordée manque souvent de tact. On ne peut pas parler de la sexualité de la même manière dans une boîte de nuit, lors d’un repas de famille ou dans un groupe thérapeutique pour victimes d’abus sexuels. Pour remettre les choses dans leur contexte, il s’agissait d’un groupe de parole. Selon l’approche groupale psychanalytique, les groupes de parole permettent d’aborder les conflits prégénitaux. Cela implique de réfréner les thématiques sexuelles. Selon ce point de vue on pourrait encore faire une autre interprétation de la situation. Le premier intervenant qu’on pourrait appeler le pompier-pyromane prend la parole en abordant la thématique de la transgression des règles et la seconde intervenante associe avec la transgression des règles en matière de sexualité. Aude Bertoli met le holà.

  4. Bienvenue sur les blogs du Temps!
    J’aime l’idée d’apporter un regard neuf et de vulgariser des évènements apparemment anodins, ou qui pourraient passer inaperçus.
    Quel plaisir de vous lire, je me réjouis de la suite 🙂

  5. billet et commentaires interessants et montrant bien la complexité du sujet. Par contre j’aimerais vous proposer deux autres pistes d’explication. La première est que la jeune fille, prise dans l’ambiance, en a profité pour inconsciemment désamorcer un souvenir qui, si refoulé, l’aurait peut-être amené vite en psychothérapie, donc je trouve son attitude assez saine. La deuxième est que, en ayant été jeune dans les années ’60, oh! période combien désinhibée, je trouve la société actuelle tout simplement morne. Et ne me dites pas que à l’époque tout était beau et sans souci parce que je me rappelle bien : la décolonisation, la guerre froide, la peur qu’un fou puisse peser sur le bouton et déclencher une bombe atomique, les changements de société et des rapports en famille… bref à chaque période de l’Histoire son lot de problèmes : mais on riait de tout , on parlait de tout ouvertement, sans cette chape de plomb et de tristesse qui me semble peser de plus en plus maintenant.

    1. Vita Bruno: Il est en effet possible, comme vous dites, que cette femme ait utilisé l’ambiance “ludique” qui a pris place dans le groupe afin de se décharger de cet événement. De toute évidence, il y avait le besoin de parler de cette agression subie, de “débriefer” à propos de cet événement.

      En ce qui concerne l’époque dans laquelle nous vivons, je relève pour ma part un certain paradoxe. dans les années ’60, que je n’ai personnellement pas connues, vous dites qu’il était possible de parler de tout. Pourtant, la société actuelle ne s’est pas inhibée, au contraire: la parole se libère autour de thématiques autrefois passées sous silence (homosexualité, agressions et harcèlement sexuels, viol conjugal et charge mentale). Il se peut que cette réalité ne soit pas agréable à observer/à vivre et qu’on préfère ne pas la voir ou la minimiser. Donc non, je ne pense vraiment pas que tout était beau et sans soucis, mais certaines problématiques étaient tues, et aujourd’hui nous en taisons certainement d’autres…

      1. La question du débriefing est complexe. Il semble que le débriefing systématique fasse plus de mal que de bien. Une explication possible est que dans la dynamique de groupe l’expérience pénible peut être soit banalisée ou au contraire dramatisée. La question concernant les années ’60 est intéressante, car c’est à cette époque que s’accélère le processus de remise en question de la société patriarcale et d’une sexualité régie par des valeurs héritées de la chrétienté. Je reviens sur ma dernière hypothèse selon laquelle à votre initiative le groupe a mis le holà à une atmosphère trop sexualisée. A cet égard, il est intéressant de remarquer que le groupe ne s’est pas référé à la religion ou à la bienséance, mais à des valeurs plus actuelles : la solidarité contre les violences faites aux femmes.

          1. A mon sens, le groupe de parole se place dans une perspective psychanalytique lorsqu’il énonce :
            “Peut-être assistons nous là, dans notre microcosme expérimental, au reflet de la réaction sociétale face aux agressions sexuelles ?”
            Cet énoncé correspond à un présupposé de base tel qu’il est défini par Bernard Defontaine dans le Dictionnaire International de la Psychanalyse, édité sous la direction d’Alain de Mijolla :
            “La notion de présupposé de base désigne ce que, fondamentalement, un individu doit assumer pour faire partie d’un groupe […] En concurrence avec le groupe de travail qui se consacre à une tâche et met en œuvre les processus secondaires de la pensée et l’épreuve de réalité, l’activité des groupes repose sur trois présupposés de base repérables dans la tonalité affective des relations que les membres ont entre eux et avec leur leader. Le “présupposé de base de dépendance” donne cohérence à un groupe en suscitant le présupposé que […] protection, savoir, vie ne peuvent venir que de la sagesse d’un leader, magicien-sorcier omnipotent et omniscient. Le “présupposée de base attaque/fuite” rassemble les individus autour du sentiment violent saturé d’excitations, que le salut du groupe et de chacun dépend du fait qu’un leader pourra leur faire identifier, puis combattre ou fuir, un ennemi repérable à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe. Le “présupposé de base couplage” permet au groupe de se constituer comme tel par la participation commune à un espoir implicite et mystérieux, suscité par le présupposé qu’un couple va donner naissance à [… une] nouvelle idée, théorie ou idéologie.” (Calmann-Lévy, 2002, p. 1263)

      2. Certes, on parle de tout, mais comment ? Entre le politiquement correct et un langage stéréotypé, je trouve que les discussions sont moins spontanées.
        Je ne veux pas minimiser, mais je vous assure que dans ces années là, les jolies filles étaient déçues si on ne leurs faisaient pas des compliments et j’en ai connu qui étaient même flattés d’être sifflées dans la rue ! L’exemple de la fille que vous avez donné dans votre billet est plus délicat parce que il y a eu un toucher pas autorisé, mais appeler tout geste, attitude ou parole “violence sexuelle“, me semble peu ou pas du tout nuancé.
        En janvier 1966 Franca Viola a été la première fille italienne à refuser le “mariage réparateur“ qui aurait permis à l’homme qui l’avait enlevée et violée, d’éviter la prison. Cette loi spéciale, et limitée à La Sicile, a été abrogée et dan le Pays ça a été la jubilation. Des fois ce sont plus utiles les actes de courage individuels que les manifs.
        Quant à l’homosexualité, je regrette mais je faisais parti d’un groupe d’étudiants homos et éthéros, on suivait les cours, on faisait la fête tous ensemble sans problème et comme vous dites si bien, on “ débriefait “ entre nous parce qu’on était amis. Je ne suis pas d’accord avec toutes les requêtes des homos maintenant, notamment la location des utérus ou/et des ovules des femmes pour avoir des enfants, mais je vous assure que j’ai des amis homos qui pensent exactement la même chose que moi.
        Ça ce sont des exemples, mais je vous assure que les années ’60 étaient moins coincées que maintenant… peut-être parce que je les ai vécu en Italie ? Je ne sais pas.
        En tout cas je continuerai à vous suivre avec plaisir.

        1. J’ai le sentiment qu’il arrive fréquemment que l’on doive passer d’un “extrême” à l’autre avant de trouver un équilibre, un juste milieu, et cela s’applique aussi aux évolutions sociétales. Merci en tout cas pour votre contribution ! N’hésitez pas à vous abonner !

        2. Vita Bruno, vous soulevez un problème épineux avec l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples homosexuels. Votre position concernant le don d’ovocyte et le recours aux mères porteuses correspond à celle du législateur suisse. Pour mémoire, la Suisse est un pays restrictif en matière de PMA. En effet, seul le don de sperme est autorisé et ne peuvent en bénéficier que les couples hétérosexuels mariés. Il est évoqué que la différence d’accès aux techniques de PMA pour les couples homosexuels masculins et féminins correspond à une inégalité biologique. En revanche, la différence d’accès au don de sperme entre les femmes hétérosexuelles et homosexuelles correspond à une inégalité juridique. Toutefois, tous les couples homosexuels ont la possibilité de recourir à des centres dans les pays qui autorisent également le don d’ovocyte et le recours à des mères porteuses sans discrimination de genre. Cet état de fait soulève donc la question de la légitimation des enfants nés de la PMA et notamment de celle de leur lien avec le conjoint homosexuel de leur parent.
          L’adoption des enfants nés de la PMA constitue un compromis entre le déni de l’homoparentalité et la validation automatique du recours à des procédés que le législateur suisse s’est jusqu’à présent refusé à encadrer. Pourtant, l’élargissement du concept de présomption de paternité aux conjoints des parents homosexuels est évoqué. Paradoxalement, on en vient au nom du respect des différences à dénier la singularité masculine. Si elle a pour objectif de protéger l’union conjugale et l’intérêt de l’enfant, la présomption de paternité repose avant tout sur la possibilité biologique que le mari soit le père. De plus, lorsque la paternité est erronée, elle peut être désavouée soit par le père quand il l’apprend, soit par l’enfant si ses parents se séparent. De ce point de vue, l’adoption dans le contexte du mariage aussi bien homosexuel qu’hétérosexuel constituerait une option qui permettrait d’éviter d’instaurer la situation d’insécurité juridique à laquelle sont confrontés les hommes dont les épouses ont des enfants suite à des relations extra-conjugales. En effet, ils se retrouvent parfois confrontés malgré eux au désaveu de leur paternité au moment du divorce, ce qui les prive de la possibilité d’exercer une garde ou un droit de visite. Si mes enfants n’étaient pas de moi, j’aimerais pouvoir les adopter. En revanche, je ne voudrais pas que mon statut de père ne découle que de mon mariage avec la mère de mes enfants.

  6. Il est vrai qu’il y a vingt ans on parlait plus de l’épidémie de SIDA que de l’homoparentalité. Le temps passe, les problèmes changent et les valeurs évoluent. C’était pas mieux avant, mais on était plus jeune. Heureusement qu’il y a toujours des groupes de parole. Cela permet de s’entrainer au décryptage du langage non-verbal et d’ajuster son discours à ses interlocuteurs.

  7. Merci Aude pour votre billet. J’admire votre écriture, mais ce qui a bcp de valeur pour moi, c’est le risque que vous avez pris dans ce groupe. Je ne trouve pas facile d’oser dire, de s’exposer, de parler vrai, et de le faire comme vous l’avez fait permet au groupe de partager une prise de conscience.
    Pas facile, mais cela donne tout son sens au travail en groupe.

    1. Merci Stephen pour votre commentaire !
      Je ne parviens pas à m’abonner à votre blog car, apparemment, je n’ai pas d’adresse mail “wordpress”. Savez-vous comment je peux remédier à cela ?

      1. Chère Aude,
        c’est bizarre, ça ne devrait pas être nécessaire. Ou vous re-essayez connectée, ou déconnectée. La procédure devrait être simplifiée.
        Sinon Thomas est un as et saurait répondre! Merci bcp de votre intérêt, cela me fait plaisir.

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