De l’importance de la fierté en entreprise


En cette période de plein emploi, que pouvez-vous faire, vous les chefs d’entreprise, pour ne pas laisser partir les employés et continuer à attirer les forces vives dont vous avez besoin ?

 



Commencez par vous demander si les collaborateurs ont des raisons d’être fiers de travailler chez vous et avec vos managers.

En cas de doute sur cette pertinente question : bonne nouvelle ! Vous pouvez agir en considérant dorénavant ceci comme une priorité.

Rapprochez-vous de vos gens en passant à leur place de travail, sans autre intention que de les saluer et de leur demander, au passage, comment ils vont.

Si vos employés vous voient de moins en moins, vous n’aurez pas la possibilité de prendre la vraie température avant qu’il ne soit trop tard.

Si vos employés se sentent proches de vous, ils auront moins peur de vous parler vrai et penseront moins à claquer la porte.

#cahierdesplaisirs

Cahier des plaisirs #3 Valeur travail Valeur plaisir

OUI ! Le plaisir au travail devrait être défini comme l’objectif individuel et collectif suprême.

Le plaisir est un moteur d’implication. Le chercher, le trouver, même momentanément, au coin d’une idée, d’une envie d’aider un collègue ou du simple besoin de se sentir utile.

Le plaisir au travail, nous l’avons tous vécu, même parfois sans y avoir accordé de l’importance.

Ce n’est pas une question liée à un niveau de fonction en particulier.

Est-ce qu’imposer le plaisir serait une lubie ? Une utopie, peut-être ?

NON ! Ce serait un acte de courage complètement intéressé que les dirigeants devraient avoir à l’esprit en permanence et pas seulement au moment de recruter, car il est temps de se focaliser sur cette notion et de se l’autoriser. Il est temps d’organiser et de structurer le travail afin qu’il réponde à cette fondamentale.

Le travail restera toujours le travail avec sa part de pénibilité. Par contre, l’amour du travail bien fait est aussi un chemin vers le plaisir.

Après quarante ans de vie active, j’ai eu ma part de contraintes et d’obstacles. J’ai surtout eu beaucoup de plaisir à travailler dur, sans pour autant être masochiste.

Les personnes que je suis amenée à côtoyer, même celles qui sont en souffrance, ont toutes des souvenirs précis des jouissances ressenties dans leur contexte professionnel et elles rêvent de les ressentir à nouveau.

Et vous, c’est quand la dernière fois que vous avez ressenti du plaisir à faire votre travail ?

Qu’est-ce que vous allez mettre en place pour permettre à vos collaborateurs de trouver plus de plaisir dans leur travail ?

 

Cahiers des plaisirs #2 – Audits sociaux & audits RH

Le plaisir dans un audit, je le trouve dans l’occasion qui m’est donnée de participer à résoudre les problématiques profondes et cachées, quelles soient structurelles ou émotionnelles. C’est le plaisir de m’impliquer dans les changements à venir.

Lors de la captation du besoin, je finis souvent par cette question : “Qu’est-ce que vous ne m’avez pas dit ?”. Je pourrais aussi demander: “Où est-ce qu’il y a le feu ?”

Parce que quand un client m’appelle pour un audit, c’est qu’il y a déjà le feu quelque part. L’ambition du client est de limiter les dégâts de l’incendie, qu’il soit tapi ou déclaré. Une crise, c’est aussi une opportunité. Celle de prendre la température. La vraie température.

Un audit annonce l’ouverture au changement, pour l’entreprise, la structure et tous les acteurs concernés. 

Quand le client informe de la venue d’un audit, le premier réflexe est souvent la méfiance. Je prends plaisir à accueillir cette méfiance légitime. Le passage de la méfiance au rapport de confiance se fait dans la rencontre. Dans la recette, il y a de l’attention, de l’écoute et surtout le plaisir d’aller à la rencontre des expert.e.s. dans leur domaine et de leur considération de la démarche.

Pour les collaborat.eurs.rices, le rapport de confiance qui s’établit très vite lors d’un audit est une fenêtre, une soupape, une bouée. Il est propice à la confidence et surtout à la congruence des propos.

Pour la personne auditée, c’est l’occasion d’être écoutée et de participer activement à la résolution ou au changement souvent attendu. Du déballage spontané à la retenue mesurée, tout est bienvenu et la méthode est polymorphe.

Le plaisir d’accorder à chacun.e la possibilité d’être écouté pour ensuite être entendu. 

Portée par la mission, je me positionne en interprète du changement nécessaire, ambassadrice des attentes et des espoirs de changements concrets.

Parce qu’il n’y a rien de simple à trancher quand une équipe va mal, le plaisir je le trouve aussi dans la synthèse et les recommandations.

La clé est d’intégrer et défendre les intérêts de tous les interlocuteurs. Le retour fait est rarement agréable. Constater l’état de santé réel de sa boite ça peut étonner et souvent bousculer.

Finalement, le plaisir c’est surtout quand les personnes écoutées se déclarent heureuses de ne pas avoir eu peur de s’exprimer et que l’entreprise ou la structure prend à bras le corps les propositions d’accompagnement.

… Après le bilan de santé, la guérison ! 

#cahierdesplaisirs #avance

Cahier des PLAISIRS #1 – Accompagnement de dirigeant.e.s

Le PLAISIR dans l’accompagnement, je le trouve dans le degré de confiance nécessaire à un vrai échange.


Quand est-ce qu’un.e dirigeant.e. dévoile ses faiblesses? Sans filtres, sans faux semblant ? A quoi est-ce que ça peut lui être utile ? Le dirigeant parfait ne serait-il pas celui qui aurait la capacité à questionner son essence même ?

Se faire accompagner en tant que dirigeant.e, c’est s’autoriser à mettre en tension les fondamentaux, la passion, la parentalité d’un projet professionnel, son entreprise, son bébé. Se faire accompagner, c’est s’autoriser à parler de ses doutes.

Dans une posture dirigeante, identifier ses doutes, c’est vital ! Ça permet d’être authentique sans peur d’être jugé ou critiqué. Ça permet de se livrer et de se remettre en cause. Oser parler de ses doutes permet de les identifier et y trouver des réponses. Ça permet aussi de sortir des non-décisions laissées pourrir à même la branche.

Grâce à la bonne oreille, une fois identifié, le doute devient une évidence et un tremplin à la décision.

Le PLAISIR de la compréhension, sans les formules.

Puiser dans ce qui n’est pas encore verbalisé et participer à le rendre compréhensible, intelligible, palpable.

Le PLAISIR d’être l’opératrice de la transmutation entre l’obscur et le clair. Plonger dans les méandres et les ramifications du doute, des doutes.

Dans mon cahier des PLAISIRS il y a aussi le PLAISIR d’être appelée sans que le besoin soit clair. Tourner autour, l’identifier et comprendre, à deux, les ramifications du chemin vers un meilleur savoir-être dirigeant.e.

#cahierdesplaisirs #avance

Mon rôle n’est pas clair, je n’ai toujours pas de cahier des charges !

 

Tu travailles au quotidien, depuis plusieurs mois, sur la base d’un descriptif de fonction, calqué vite fait sur une offre d’emploi, elle-même rédigée souvent sans réelle définition des besoins.

Ton besoin de clarté, la difficulté à gérer un flou qui s’installe peu à peu, presque avec perversité, fait que tu te focalises sur la raison, une seule raison de ton mal-être : « je n’ai pas de cahier des charges ».

Et si tu te permettais de regarder au-delà de la lourdeur ?
Et si tu inversais la donne en te concentrant sur ton cahier des plaisirs ?

Le flou qui te pèse = stimulante incertitude pour rendre les charges plus légères et ton plaisir au travail plus présent.

Je prône la suppression de cette formulation symbole de pénibilité !

Cahier des charges = cahier de l’amour du travail bien fait ou cahier des missions avec en toile de fond la notion de cahier des plaisirs.

Cahier de travail = simple et explicite

Si ton travail n’est qu’une charge plurielle, c’est qu’il est temps de s’autoriser à rêver d’un labeur meilleur, non ?

Question d’équilibre, de respect de soi-même et de survie professionnelle

Un temps pour Tout

40 ans de vie active et je suis toujours aussi passionnée par les ressources et les relations humaines.

Passée du statut de salariée – de tout en bas à presque tout en haut avec persévérance déterminée., au statut d’indépendante et vice-versa.

 

Si j’étais dans le pur marketing, je vous dirais : Le passage à l’indépendance, la création de mon entreprise ont été réellement jouissifs.

Si j’étais dans l’authentique : au-delà de ce que j’avais pu imaginer. Vraiment grisant, le fait de ne plus avoir de chef !

Si j’étais dans les relations publiques : après en avoir côtoyé un certain nombre et un seul qui m’avait réellement poussé à le suivre, je crois fondamentalement en la force des rencontres et du partage.

Si j’étais dans le storytelling instantané : J’ai vécu pendant près de 7 ans avec un cahier des plaisirs bien plus grand que celui de mes charges plurielles et j’ai adoré ça.

Si j’étais juste en train de décrire ma réalité : Il y a quelques mois, mon activité débordante a commencé à ralentir et à se réduire à tel point, que les pressions matérielles et immatérielles étaient peu à peu en train d’accaparer mes énergies.

J’ai postulé et décroché un poste intéressant.

Oui, j’ai à nouveau un chef et de plus un joli défi devant moi. Et je me considère chanceuse. 

Si je suis pragmatique : La seule solution viable a consisté en une postulation et un engagement à nouveau en tant que salariée. La variété des missions sera certainement présente et future.

Il y a toujours des aspects positifs et encourageants si on arrive enfin à les reconnaître après s’être fait violence et se forcer à sortir de l’émotionnel.

J’aime mon métier, je me sens utile, et pourtant, je vous assure que je ne suis pas masochiste, juste emplie de gratitude et envie de continuer à bosser.

 

 

 

 

Comme un éléphant dans un magasin de personnel

Ma langue a fourché

Un jour, en exprimant les conséquences néfastes de la maladresse permanente et du manque de tact qui amènent certains dirigeants à être sempiternellement à côté de la plaque, décalés, sans même essayer de se remettre en question,

ma langue a fourché.

Mon message s’adresse à toutes celles et ceux qui ont une fonction impliquant la conduite de personnes et qui trouvent cela bien lourd et pesant au quotidien, sans éprouver aucun plaisir.

Sachez qu’il y a des solutions.

Veillez à considérer comme prioritaire en tout temps qu’il est peu recommandé de se comporter ainsi, que les subordonnés sont à traiter comme de la précieuse porcelaine.

Une équipe, un département, un secteur, un service, ne sont pas un magasin où l’on choisit librement et sans gêne ce qui doit figurer dans les rayonnages et où l’on jette ou ignore ce qui ne convient plus, sans même avoir fait preuve d’un succédané d’effort à tenter d’aider à en améliorer la qualité.

Si vous vous sentez tout le temps comme un éléphant dans un magasin de personnel, changez de rôle, demandez urgemment à avoir une fonction sans personnel.

Si vous craignez d’être perçus ainsi et que cela vous dérange, approchez-vous sans tarder de votre personne de contact aux ressources humaines.

Vous allez retrouver le plaisir au travail et ce personnel-là aussi.

Vous avez des attentes, vous ?

Moi, je n’ai pas d’attentes

J’ai eu souvent cette certitude offusquée

En réalité, je reconnais que je me mens à moi-même lorsque j’affirme cela

En fait, c’est quoi avoir des attentes ?

Est-ce rêver ?

Espérer ?

Avoir l’ambition d’atteindre des objectifs élevés ?


Est-ce être déterminé à faire changer les choses ?


Ou une forme d’assertivité mal placée ?

Pourquoi avons-nous si peur d’affirmer que nous avons des attentes ?

Par peur de la déception qui s’ensuit ? Par crainte de paraître faible ?

OUI


J’ai des attentes, même plusieurs !  J’ose l’affirmer


J’ai décidé de transformer le mot “attente” en “exigence” et je le vis beaucoup mieux


Merci pour presque rien

Dire merci

Pour un service ou machinalement parce que nous avons été éduqués pour remercier, pour dire merci, entre autres,

en réponse à la boulangère qui elle, dit merci dix fois ou plus, à la vente d’une simple baguette de pain ?

Dire merci de manière immatérielle parce que c’est un ressenti, une envie momentanée de le prononcer, de le formuler,

ce joli mot porteur d’attention.

Avez-vous déjà remarqué comme moi, que parfois, lorsque vous dites merci, lorsque vous prononcez ce petit mot pourtant

magique, il n’est pas vraiment reçu, pas vraiment accepté, juste une petite espèce de gêne, comme s’il fallait justifier, se sentir

redevable de l’accepter, ce petit grand mot ?

MERCI Ce mot-là a un grand pouvoir !

Trouvons toutes les façons possibles de l’exprimer, avec en toile de fond, une furieuse envie de dire : “Merci la Vie”

Un geste salutaire que vous ferez peut-être ou pas

 

Cela tient à une simple feuille de papier, pliée en quatre, au fond de votre mallette ou de votre sac à main.

Sur cette feuille, votre lettre de démission.

Quand la situation au travail est tendue, que vous la subissez depuis longtemps en étant convaincu de ne pas pouvoir agir.

Lorsque votre plaisir professionnel n’est plus qu’un vague et nostalgique souvenir, avoir ce document sur soi peut, tout simplement, vous permettre d’oser penser que vous pouvez le faire un jour, ou pas.

Ce petit sentiment de pouvoir et de liberté ressemble parfois à ce genre de feuille de papier et cela peut être salutaire, croyez-moi.