40 ans de vie active et je suis toujours aussi passionnée par les ressources et les relations humaines.
Passée du statut de salariée – de tout en bas à presque tout en haut avec persévérance déterminée., au statut d’indépendante et vice-versa.
Si j’étais dans le pur marketing, je vous dirais : Le passage à l’indépendance, la création de mon entreprise ont été réellement jouissifs.
Si j’étais dans l’authentique : au-delà de ce que j’avais pu imaginer. Vraiment grisant, le fait de ne plus avoir de chef !
Si j’étais dans les relations publiques : après en avoir côtoyé un certain nombre et un seul qui m’avait réellement poussé à le suivre, je crois fondamentalement en la force des rencontres et du partage.
Si j’étais dans le storytelling instantané : J’ai vécu pendant près de 7 ans avec un cahier des plaisirs bien plus grand que celui de mes charges plurielles et j’ai adoré ça.
Si j’étais juste en train de décrire ma réalité : Il y a quelques mois, mon activité débordante a commencé à ralentir et à se réduire à tel point, que les pressions matérielles et immatérielles étaient peu à peu en train d’accaparer mes énergies.
J’ai postulé et décroché un poste intéressant.
Oui, j’ai à nouveau un chef et de plus un joli défi devant moi. Et je me considère chanceuse.
Si je suis pragmatique : La seule solution viable a consisté en une postulation et un engagement à nouveau en tant que salariée. La variété des missions sera certainement présente et future.
Il y a toujours des aspects positifs et encourageants si on arrive enfin à les reconnaître après s’être fait violence et se forcer à sortir de l’émotionnel.
J’aime mon métier, je me sens utile, et pourtant, je vous assure que je ne suis pas masochiste, juste emplie de gratitude et envie de continuer à bosser.
Une guerrière des temps modernes.
Bravo !