Présentez-vous en quelques mots…
Polyvalente, je m’adapte facilement. Ma curiosité aime les grands chantiers sur des sujets que je connais peu. Travailler en réseau afin que chacun amène sa pièce du puzzle est important à mes yeux.
Quel a été votre parcours professionnel?
Après une carrière dans l’information documentaire, je coordonne la communication digitale de l’Etat de Fribourg et participe à des projets de cyberadministration. Je suis aussi membre l’état-major cantonal de conduite en cas de catastrophe.
Votre rencontre avec le digital?
En 1995, lorsque j’ai catalogué le premier journal entièrement numérique de Suisse, qui s’appelait « XJournal », édité par l’ancêtre de Scout24. Puis en 1996, sur le stand de la Bibliothèque nationale suisse, au Salon du livre de Genève, je faisais des démonstrations de sites web…
Qu’est-ce qu’une « femme digitale » pour vous?
Une femme qui pense et agit en réseaux, qui aime les nouveautés et se remet en question.
Le digital a-t-il, selon vous, un genre?
Non, même si les femmes sont peu présentes dans l’IT « traditionnelle ». Le digital n’est pas qu’une technique, c’est une attitude et une aptitude à mettre en relation. La mixité apporte plus d’innovation.
La Suisse, un pays digital ?
Pas encore, mais le changement est en marche. Les connaissances et les compétences sont là, mais les esprits sont plus lents. Quand les deux se rejoindront, la Suisse sera digitale.
Pour en savoir plus sur Marie-Christine Müller
j’apprécie la pureté de votre article, sa clarté et son aération on le lit très vite. Donc c’est efficace.