La Nouvelle-Zélande : Une beauté unique et préservée

Suite à un récent voyage en Nouvelle Zélande, j’ai voulu écrire un article sur cet endroit si particulier.

 

La Nouvelle- Zélande, Aotearoa en maori (le « e » se prononce « é »), est un pays d’Océanie composé de deux iles principales (l’ile Nord et l’ile Sud) ainsi que de plusieurs autres iles bien plus petites. La mer de Tasman la sépare de l’Australie d’environ 2000 km. Son isolement géographique se traduit aujourd’hui dans sa biodiversité, aussi bien au niveau de sa flore que de sa faune. Allant des fougères géantes aux kiwis, une grande proportion des espèces présentes sur le territoire est endémique. La biodiversité n’est toutefois pas le seul élément remarquable de ce petit pays. Ses paysages, aussi diversifiés que spectaculaires contribuent aussi à rendre ce lieu  unique.

Du point de vue des peuplements humains, la Nouvelle-Zélande constitue le sommet sud-ouest du fameux triangle Polynésien (les 2 autres sommets étant Hawai au Nord et l’île de Pâques au sud-est). Curieusement, bien qu’elle soit loin d’être la plus isolée du monde Polynésien, la Nouvelle-Zélande a été découverte très tardivement. Il s’agit, en effet d’un des derniers territoires découverts du Pacifique Sud. En dépit d’une colonisation massive des européens, certaines régions, notamment sur l’île du Nord, conservent des traces vivaces de la culture Polynésienne.

Il faut savoir que les îles qui composent la Nouvelle-Zélande d’aujourd’hui ont été colonisées vers les années 1640. En effet, le premier européen à avoir découvert la Nouvelle Zélande fut Abel Tasman en décembre 1642. Au cours du XVIIe siècle, la Nouvelle-Zélande a vu passer de nombreux marins, explorateurs, aventuriers, missionnaires… En 1840 la couronne britannique signe, avec les différents chefs maori, le traité de Waitangi qui fait entrer la Nouvelle-Zélande dans l’empire britannique. Bien qu’aujourd’hui il s‘agisse d’un territoire indépendant (depuis 1907), la Nouvelle-Zélande garde des liens très forts avec l’Australie et le Royaume Uni. Le régime politique est une monarchie parlementaire. La capitale est Wellington. Les langues officielles sont l’Anglais et le Maori (malheureusement le maori se perd). La population s’élevée à 4,8 millions en 2018. Sur place j’ai pu remarquer qu’il y a une majorité d’européens. Toutefois, les maoris représentent la plus forte minorité.

Durant mon voyage j’ai séjourné 2 semaines à Rotorua. C’est une ville d’environ 72 000 habitant, située sur l’île du Nord à plus de 2H30 de route au sud d’Auckland. A côté du lac du même nom, Rotorua est surtout connue pour l’activité géothermique qui règne dans la région. Il ne faut pas aller très loin pour observer des phénomènes géothermiques. Certaines parties de la ville sont construites soit au-dessus, soit à coté de sources ou de bassins géothermiques. Pour vous dire il y a même des bains thermaux au cœur de la ville.  En revanche pour voir des geysers ou des piscines de boue bouillonnante il faut sortir un peu de la ville. D’ailleurs l’endroit où il y a les geysers est à côté du Redwoods National Park. Ce parc national est assez spécial car il s’agit d’une forêt de Séquoias (Redwoods fait référence au bois rouge des séquoias).Séquoias de la Redwoods forest Dans la forêt vous ne trouverez pas uniquement des séquoias. Il y a des fougères arborescentes, des pins géants mais le plus étonnant sont sans doute les petites piscines géothermiques naturelles disséminées en pleine forêt. Dans les alentours de la ville vous pouvez voir plusieurs lacs, certains sont même sacrés dans la culture maori (donc parfois plus compliqués à visiter).

Durant ce périple Néo-Zélandais, je me suis également arrêté à Ohakune. Cette petite ville ne présente pas un grand intérêt en elle-même, mais elle constitue cependant une des bases possibles pour réaliser un trek très populaire : le Tongariro Alpin Crossing. Le Tongariro Alpin Crossing est, en effet, « LA » randonnée la plus connue de Nouvelle Zélande et sa réputation n’est pas surfaite. La randonnée permet, le long de ses 2O km, de progresser dans un paysage lunaire au milieu de plusieurs volcans. le cratère rouge du Tongariro Alpin crossing  On marche ainsi aux abords du Mont Tongariro (un Volcan), sur les bords du cratère rouge, ou encore à proximité de lacs aux couleurs bleues ou vert émeraude, rendues irréelles par leur composition chimique. L’essentiel du trajet  se fait à plus de 1800m d’altitude.

Les paysages époustouflants de cette randonnée, et plus largement de Nouvelle Zélande sont tellement surprenants, qu’ils ont même attirés certains réalisateurs de cinéma pour tourner différents films. C’est notamment cette zone volcanique autour du Tongariro qui a inspiré les décors de l’adaptation cinématographique de la célèbre trilogie du seigneur des Anneaux (en particulier la fameuse montagne du Destin).

Pour rester sur des curiosités de la nature, après Ohakune, j’ai eu l’occasion de faire un arrêt au Waitomo caves. Il s’agit de grottes qui possèdent une caractéristique très spéciale : elles abritent des vers luisants. Ces grottes, telle la voute céleste, éblouissent les nombreux touristes. Les vers luisants, accrochés sur les murs et le plafond, forment de vastes constellations que l’on admire dans l’obscurité. Pour accéder à ces « voies lactées » néo-zélandaises il faut soit prendre un bateau (certaines grottes sont immergées), soit marcher avec un guide.

Photo d’une des grottes Waitomo

En conclusion, que ce soit pour ces paysages époustouflants, pour sa biodiversité unique ou encore pour ses habitants, la Nouvelle Zélande est un endroit unique au monde qui regorge de surprises à la fois étonnantes et magnifiques.

 

Ce séjour fut relativement court et limité à la seule île du Nord. Toutefois, j’en ai vu assez pour avoir très envie d’y retourner.

 

Alexandre Gaertner

Alexandre Nékao Gaertner est un jeune franco-suisse installé à Tahiti depuis 2010. Né en 2002, Alexandre aime l’architecture, la plongée sous-marine ou encore la cuisine. Résider à Tahiti lui permet de découvrir des aspects originaux de la société Polynésienne et de ses écosystèmes. C’est aussi une magnifique opportunité pour s’ouvrir à d’autres cultures de la région Asie-Pacifique.